Seule à ma table à la cafétéria, je ne cesse de soupirer la tête posée sur la table à côté de mon plateau repas. Je suis fatiguée, épuisée, complètement morte. Ca m'apprendra à rassembler mes affaires à la dernière minutes alors que je dois me lever tôt pour aller à l'administration le samedi matin à 8h ! Je ne me coucherais plus jamais à 4h15 alors que je me lève tôt !
D'ailleurs, je m'attendais à tout sauf à ce que ma visite ne dure que 2 minutes ! Et donc en gros je me suis levée a 7h30 pour passer 2 minutes dans les bureaux administratifs... Je soupire une nouvelle fois en pensant à mes chères heures de sommeil parties en éclat. Environ trois heures de dodo, tout ça pour me dire qu'au final ma nouvelle chambre serait le numéro une...
- C'est pas juuuuuusteuuuh dis-je en ayant les larmes aux yeux.
Je pourrais retourner dormir mais je ne dormirais pas ce soir... Soupirant une nouvelle fois je me relève et commence à manger mon chocolat chaud et mon petit pain au chocolat. Je le dégustais lentement en profitant de ce goût unique. C'était si bon, si délicieux ! Si je m'écoutais... J'en prendrais plus qu'un !
Je termine mon petit-déjeuner aux alentours de 8h30, il est encore tôt. Je doute que ce soit une bonne idée d'aller toquer à la porte de ma nouvelle chambre… J'irais toquer quand l'heure sera… Plus adéquate !
- Que pourrais-je faire en attendant ? Je réfléchissais en regardant l'aiguille des secondes faire des tours.
- Hawn je sais ! J'avais eu une révélation, je me redressais et après avoir débarrassé ma place je pris mon sac de cours et mon sac rempli de mes affaires et d'un pas motivé je sortais de la cafétéria pour aller déposer tout cela devant la porte de la chambre.
Ceci étant fait je repartais pour la bibliothèque pour emprunter quelques romans que je pourrais lire dans la soirée avant d'aller dormir. Après avoir passé une demie heure voir plus à être éblouie par tous ces bouquins je regardais l'heure.
- 9h45 hm hm…. Je vais m'occuper encore une heure. Dis-je pour moi-même Je pris mes trois livres et sortis de la bibliothèque pour me diriger désormais vers le toit.
Je montais tous les escaliers et une fois arrivée en haut j'ouvris la porte. L'air était frais et forcément, je me mis à éternuer une première fois. Puis une deuxième fois et comme on dit jamais deux sans trois… J'éternuais une troisième fois n'échappant ainsi pas à cette règle.
Je m'avançais et fermais la porte derrière moi puis m'assis par terre et préparai mes écouteurs et un de mes livres. Le vent fouetta mon visage, je fermais les yeux et éternuais une nouvelle fois. Je me mouchais puis repris ma lecture avec de la musique dans les oreilles.
C'était l'histoire d'un adolescent nommé Alex. Il avait été accusé à tort pour avoir tué son meilleur ami. Il se retrouvait donc dans la pire prison
« La Fournaise ». Grand bâtiment aux murs intérieurs rouges comme l'intérieur d'un être vivant. Il y rencontre du monde et fera tout pour en sortir. Ahhh il était si intéressant, si prenant, je lisais sans me lasser. Curieuse de connaître la suite à chaque fin de chapitre. Impossible de m'arrêter...
Une heure et quart plus tard, je fermais mon livre calmement, retirais mes écouteurs et lâchais un soupir heureux.
- Je veux la suite ! Dis-je à voix haute. C
e roman est une pure merveille, je ne suis pas déçue !J'arrêtais ma musique et regardais l'heure :
11h03
Je devrais peut-être aller voir si les résidents de la chambre numéro une étaient levés… Bien ! Pensais-je en me mettant sur mes deux pieds. Je tapais sur mon derrière pour enlever les quelques poussières accrochées et ramassa mes livres avant d'ouvrir la porte et de redescendre vers la chambre.
Je descendais les escaliers avec joie, en tentant tout de même de ne pas trébucher. Dans les couloirs de l'immense lycée, je gambadais avec un petit sourire sur les lèvres. Ma lecture m'avait mise de bonne humeur !
Je finis par arriver devant la porte, mes affaires étaient toujours là donc personne n'est sortie ou entrée. Je restais devant l'entrée fermée pendant cinq minutes qui m'étaient apparues comme des heures.
Je n'osais pas toquer de peur de déranger. Peut-être qu'il n'y avait personne… Peut-être que si mais que ces personnes dormaient encore… Après tout c'était probable ! Je dormais bien jusqu'à 13h30 le week-end.
Je fermais les yeux et réfléchissais... Est ce que je devais toquer ou au contraire non?
- Je toque ! Non je toque pas ! Si je toque ! En fait non ! J'étais dans un dilemme bien compliqué et en plus devant une porte
Rapidement mes pensées furent interrompues par un bruit.