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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3]

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MessageSujet: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyMar 3 Jan - 0:25

Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un jour très important pour moi, l’histoire de la journée où je l’ai rencontrée… c’était à mon arrivée à Xényla.

J’étais dans la voiture, assis, la cage de mon lapin Cactus posée sur mes genoux. J’étais parti pour mon nouveau lycée, j’allais habiter là-bas désormais, malgré le fait que j’étais excité comme une puce à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes, je ne pouvais m’empêcher de verser des larmes de tristesse à l’idée de quitter ma maison et ma famille tant aimée. Xényla n’était pas très loin de chez moi, si bien que j’aurais pu y aller tout seul à pied, mais avec toutes les valises que j’emmenais avec moi, c’était chose impossible, c’était bien trop lourd pour les transporter tout seul sur une telle distance, même pour quelqu’un comme moi. Mon père étais assis à côté de moi en train de conduire, à une main, l’autre, il l’écrasa sur le dessus de ma tête en appuyant bien fort. Mais aille ! J’avais la joue plaquée contre le grillage de la cage tout en essayant de retirer la main de mon père sans trop comprendre quel était la raison de ce geste.

-T’arrêtes de pleurer bon sang ? Tu n’es plus un enfant maintenant, ce n’est pas comme si tu n’allais pas nous revoir. Et puis… tu ne vas pas te présenter auprès de tes nouveaux camarades les yeux rougis par les larmes ! Montre-leur que t’en as dans le ventre un petit peu !

J’étais tellement collé à la cage que le seul son que je pouvais produire était « Hnnnn », Cactus était en train de nous regarder bizarrement comme si nous avions vraiment un problème dans nos cerveaux. Finalement Naël relâcha la pression qu’il exerçait sur ma tête, que je relevais aussitôt ; la forme de la grille était incrustée dans ma joue mais ça partirait d’ici quelques minutes à peine, le temps d’arriver au lycée.

-Je sais papa, mais….

Autant vous dire que là tout de suite il répliqua par un « pas de mais, tu arrêtes un point c’est tout », m’indiquant que de toute façon je n’avais pas le choix, ensuite, nous étions arrivés. Je sortis de la voiture avec les quelques bagages que je possédais, leur nombre s’élevait à 3, enfin 4 avec la cage de mon lapin : Une valise pour mes vêtements normaux, une valise à code pour mes affaires de fille et une pour tout ce qui était livres, consoles de jeux, nourriture de Cactus et autres affaires importantes, et oui ! Mieux valait partir bien équipé pour éviter d’avoir à rechercher des choses après chez moi. Mon père claqua la porte de la voiture, qui se situais de mon côté et ouvrit la fenêtre tout en me tirant la langue avec un pouce vers le haut et un clin d’œil complice.

-Bon ce n’est pas tout mais la boutique ne va pas tourner toute seule, j’y retourne ! Amuse toi bien. ~

Avant que j’aie le temps de lui répondre, il s’était déjà barré à fond les ballons, mais… bon bah d’accord, s’il voulait faire ça, mais qu’il fasse attention à la police alors. On le savait bien en le voyant, d’où venait mon caractère un peu turbulent par moments, il était sympa mais un peu gamin parfois. Pour le coup je me retrouvais tout seul, devant un endroit que je ne connaissais pas vraiment, j’avais bien fait les portes ouvertes mais c’était il y a un moment, ce n’était donc pas facile de se remémorer la route à suivre pour aller aux dortoirs… pauvre de moi, en plus avec le poids des valises, je n’avançais pas vite. Je franchissais la grille d’entrée de Xényla en tant que nouvel étudiant, c’était quelque chose d’impressionnant, je me sentais tout petit du coup, intimidé par le grand bâtiment.
C’était là ? Non, ce qui se situais devant moi, c’était le bâtiment administratif, j’avais fini par me perdre mais heureusement qu’une âme charitable sortit de la bâtisse à ce moment-là, je pus en profiter pour lui demander la direction des dortoirs, chose qu’elle m’indiqua sans rien dire. Je remerciais donc cette personne et reprenais mon chemin en suivant ses conseils. Quelques minutes après je fus arrivé devant ma destination, VICTOIRE ! Je ne pus m’empêcher de manifester mes réjouissements avant d’entrer, j’y étais enfin parvenu, c’était génial quoi ! Maintenant il me fallait juste trouver ma chambre et je pouvais enfin m’affaler sur un lit.

Chambre 1, chambre 2, chambre 3… ah, la voilà ! Sur la porte de la chambre 5 se trouvait le nom « Allen Nemory », mais ce n’était pas tout, il n’y avait pas que le mien mais aussi celui d’une certaine Lenalee Fang, ça s’était un prénom de fille, que l’on ne me fasse pas avaler le contraire ! Si je me plantais j’aurais bien l’air d’un con là…. Posant mes bagages, je frappais à la porte pour voir si ladite colocataire était là, il ne fallait pas que je la surprenne en train de s’habiller ou bien les relations auraient été foutues d’entrée de jeu ; c’est moi qui vous le disais. Personne ne me répondit, surement signe de l’absence de monde dans la chambre, j’ouvrais donc la porte et comme je m’en étais douté, pas âme qui vive à l’horizon, du coup je reprenais mes affaires et entrait dans la pièce.

Trois lits avec des tables de chevet, des bureaux, des armoires, je posais la cage de mon lapin sur un bureau libre, Cactus regardait partout, intrigué par ce changement d’environnement. Les trois autres valises, je les mettais sur le sol. Bon voyons voir… une seule de ces armoires devait être cette de l’autre personne, à moins qu’elle ne se soit étalée partout, je n’avais pas envie de fouiller alors je me contenterais juste d’attendre son retour, pour le moment je voyais bien quel lit elle avait pris donc je prenais l’un des deux restants. J’ouvrais ma 3e valise, celle avec toutes les affaires importantes et commençais à ranger mes affaires dans la table de chevet adjacente à mon nouveau lit.
Une fois que j’eus rempli le meuble avec ce que je pouvais, je sortais un sac en plastique qui fis réagir Cactus lorsqu’il le vit. C’était un sac contenant de la nourriture pour mon lapinou, j’en sortais quelques feuilles d’endive avant de le ranger et me dirigeais vers la cage. Je faisais passer le bout d’une feuille entre les barreaux et laissais Cactus la manger, il était adorable ce lapin.

-Elle te plait Cactus ? Tu as vu, c’est notre nouvelle maison !

Bien sûr, je ne m’attendais pas à recevoir une réponse de sa part mais il avait l’air de bien s’y sentir pour un début, non vraiment, ce lapin ne cessait de m’impressionner.
Allen G. Nemory
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyMar 3 Jan - 18:10

Après mes petites vacances chez mes parents, il était temps pour moi de revenir au lycée. Je suis assez triste de repartir. J'étais très bien avec mon père. Il me parlait de ce qu'il se passe. Il me racontait des petites anecdotes drôles. J'étais plutôt à l'aise chez moi. Enfin, ma mère était quelque fois envahissante.

En cette fin d'année, il fait si froid. J'étais avec mon manteau, mon bonnet et mes gants. Je me couvre du mieux que je peux, je n'aime pas attraper froid. Je suis assez frileuse. Je dois prendre le métro pour repartir au lycée. Je n'aime pas ce genre d'endroit. Je vais me retrouver serrer avec toutes ces gens. Et il y en aura un ou deux qui ne pourront pas s'empêcher de fixer mon visage. Si seulement ils pourraient me laisser tranquille...

Après ce trajet de l'enfer. Il ne me reste plus qu'à marcher jusqu'au dortoir. J'avance donc tout en chantonnant une chanson. Par contre dès que je voyais quelqu'un proche, je me mets à la chanter de ma tête. Ça me motive un petit peu. Je suis content, pour l'instant, je n'ai pas de rhume. Je ne vais pas devoir sortir les mouchoirs de mon armoire.

Je dois positiver, au moins j'ai une chambre tranquille. Je suis toute seule, alors personne n'est là pour m'embêter. Je suis pudique alors ça m'arrange beaucoup. Enfin, par sécurité, je me change dans mon lit. Imaginez si quelqu'un ouvre cette porte en se trompant de chambre. C'est encore Lena' qui va se créer des rumeurs. J'espère aussi qu'il fait bon à l'intérieur.

En arrivant, je vais me prendre une bonne douche tiens ! Après je vais lire "Les théories des Humains". Ce livre à l'air drôle, ça parle de toutes les théories que ce sont inventé les humains. J'ai commencé à le lire, certaines sont tirées par les cheveux. Mais ce serait tellement drôle si ça se retrouve être vrai. Moi, j'aimerais bien voir des Reptiliens ou encore des Aliens. Il y a de quoi s'imaginer une sacrée histoire fantaisiste !

J'avais tellement la tête en l'air que je n'ai même pas remarquer que j'étais arriver. Je rentre à l'intérieur, enfin de la chaleur ! Je me sens revivre. Je me dirige à toute vitesse vers la porte de ma chambre. Je respire un bon coup et ouvre la porte en m'écriant.

- Lena' est de retour !

Puis je vois quelqu'un d'autre. Sans même réfléchir une seule seconde, je claque la porte. Il s'est sûrement trompé ! Je regarde la plaque et je vois écrit en plus de mon prénom "Allen Nemory".
Mais... Mais... Personne ne m'a prévenu que quelqu'un allait venir dans cette chambre! Maintenant, je fais quoi ! J'ai fait la pire des présentations du monde. En plus, c'est un garçon. Il va falloir que je vis dans la même chambre. Adieu toute la tranquillité, et bonjour le stress...
Je dois me reprendre à deux, tout n'est pas fini. Je dois m'excuser, et le saluer. Je respire un bon coup et prends mon courage à deux mains. Je commence d'un pas décidé puis quand je me mets à commencer à parler, je commence à paniquer :

- Bo... Boooooooooonjour. Désoler... Je ne savais pas..... Je ne savais pas que quelqu'un viendrait ici.

La honte, j'avais envie de me cacher sous mon lit. Je suis avec mon sourire timide. Même un aveugle et sourd serait capable de savoir que je suis actuellement dans un malaise.
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyMer 4 Jan - 23:51

-Tu sais Cactus, je suis un peu triste d’avoir quitté la maison, pas toi ?

Mon lapin finissait de ronger sa feuille puis se mit à me regarder dans les yeux, je ne savais pas s’il comprenait ce que je lui disais mais ça serait tellement bien si c’était le cas. Avec Ronan et Laïka, Cactus était l’un de mes seuls amis, un hybride chien, une chienne et un lapin… drôles de copains, n’est-ce pas ? J’étais triste de ne pas avoir vu Ronan depuis quelques mois, j’en venais à espérer que mes animaux se révèlent aussi à être des hybrides pour que l’on puisse taper la discussion, malheureusement, les chances étaient bien de trop minimes pour que ce soit vrai. Mon lapinou, je l’avais depuis qu’il était tout bébé et Laïka était jeune lorsque Rachel me l’avait offerte.
Cactus s’approcha de mes doigts, il voulait des caresses alors je lui gratouillais le dessus de la tête, il adorait ça, les gratouilles, il fermait les yeux. Son pelage était tout doux et chaud, c’était vraiment le plus adorable lapin de la Terre, tellement sage que si je lui ouvrirais la cage et la porte de la chambre, il ne s’échapperait même pas, personne n’avait jamais compris pourquoi il agissait ainsi, moi je pensais juste qu’il devait bien se plaire où il était. Cactus redressa soudainement la tête et ses oreilles, les bougeant à droite et à gauche, il devait avoir entendu un bruit dans le couloir et c’était là que la porte s’ouvrit brusquement.

-Lena’ est de retour !

L’entrée fracassante d’une fille me fit sursauter mais je n’eus pas le temps de me retourner pour la voir, elle avait déjà claqué la porte, disparaissant derrière. Mon lapin n’avait pas bougé d’un pouce, comme s’il s’attendait à cette brusque arrivée depuis un petit moment déjà. L’inconnue avait prononcé le nom de « Lena », ce nom me disait quelque chose… ah oui ! Le nom sur la porte… je crois que c’était « Lenalee », ce devait être ma charmante nouvelle colocataire qui n’avait pas dû se rendre compte qu’elle n’était plus toute seule dans sa chambre, d’où sa fuite en ninja. Au moins, elle ne manquait pas d’énergie ! Je souriais, cette fille allait surement être marrante, tiens, ça mettrait une bonne ambiance dans la chambre, parce que ce n’étais pas tout ça mais me retrouver avec une personne qui fait la tronche h24, ça n’aurait pas été top. Je me dirigeais vers la porte pour lui ouvrir mais elle rentra d’elle-même, d’abord d’une attitude plutôt confiante et décidée, qui évolua en une sorte de timidité ou panique.

-Bo… Boooooooooonjour. Désolé… Je ne savais pas….. Je ne savais pas que quelqu’un viendrait ici.


Cette fille… je pris un petit moment pour la regarder tant elle me semblait particulière, je ne savais pas pourquoi… je la trouvais super belle. Elle avait de magnifiques yeux violets, des cheveux d’un violet presque noirâtre, une frange qui couvrait une partie du côté droit de son visage… on pouvait distinguer tout de même qu’il avait dû s’être passé un truc, elle était brûlée. Cette marque… pour moi elle contribuait à son charme, ça la rendait différente et bien plus belle que tous ces clones de femmes qui prétendaient être jolies. Elle, elle avait le visage d’un ange à mes yeux, bien que je n’en avais jamais réellement vu de mes yeux, on pouvait y lire sa timidité, ça la rendait juste adorable. J’en étais bouche-bée et immobile, elle devait très certainement se demander si je n’étais pas stupide.

-Magnifique…

HEEEEEEEIN ?! C’était sorti tout seul de ma bouche, je n’avais pas réussi à retenir mes pensées, rhaaa le con ! Elle allait surement me prendre pour un dragueur maintenant, vive la réputation qui allait se créer du coup. Je rougissais, comme un idiot, quand je m’en étais rendu compte, j’avais caché mon visage avec mes mains, honteux, j’avais envie de fuir comme un lâche. Que se passait-il bon saaaang ? J’avais l’impression d’être le héros de l’un de ces romans à l’eau de rose stupide et terriblement ennuyeux. Si cette Lenalee semblait mal à l’aise, je l’étais encore plus maintenant, il fallait que je me reprenne en main ! Je pris quelques secondes pour souffler et me calmer, ça ne m’était encore jamais arrivé avant ce genre d’histoires. Cactus devait contempler la scène sans rien y comprendre. Je retirais doucement mes mains de mon visage, je ne pouvais m’arrêter de fixer cette fille.

-Aaaaah… c’est moi qui te demande pardon, je suis un peu stupide, c’est sorti tout seul, je n’ai pas pu le retenir. Sinon, tu n’as pas besoin d’avoir peur de moi, je ne mange pas les gens, c’est promis.


J’espérais au fond de moi qu’elle ne se ferait pas d’idées préconçues sur mon cas. Je reprenais un grand sourire amical et gentil et lui tendais ma main gauche pour la saluer convenablement, cette fois.

-Je m’appelle Allen, je suis ton nouveau colocataire et voici Cactus, mon fidèle lapin, enchanté de faire ta connaissance. Je viens d’arriver à Xényla, j’espère que l’on pourra bien s’entendre.

En disant cela, je montrais la cage de mon autre main, j’espérais qu’elle aimait les lapins pour que je puisse le garder ici avec moi, je serais tellement triste si je devais le ramener à la maison.
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyJeu 5 Jan - 21:40

Après ma tentative désespéré de me présenter normalement. Il se retrouve maintenant à me fixer. Je suis gênée, surtout qu'en plus, c'est un garçon. Par réflexe, je cache mon bras droit derrière mon dos. Je, je ne voulais pas qu'il voie ces horribles traces. Je sais que je ne pouvais pas tout cacher. Mais je ne veux pas lui faire peur... Je pense que rien voir un visage au quart brûler pourrait suffire dissuader à me parler. Je n'ose pas le regarder dans les yeux, ce regard qui me fixe me fait assez peur. Je regardais le sol, au moins lui ne me dira rien. Mon pied-droit en point et je le faisais tourner doucement. Ça permet extérioriser tout ce stress. Je m'attendais à ce qu'il me réponde rapidement. Mais il semble ne pas vouloir parler. Je lève donc ma tête pour le regarder, cherchant à comprendre ce qu'il se passe. Puis à ce moment-là, il se mit sortir un mot :

- Magnifique…

- ...P-Pardon  ?

Mon regard se fixa sur lui. Mon regard montrait ma surprise par sa réponse. Mon pied se posa également. Je ne m'attendais tout à ce genre de réponse. Lui aussi semble gêné par sa propre réponse. S'il a dit ça, c'est parce que... Il me trouve... Belle ? Non, j'ai du mal à y croire. Il doit être comme moi un peu tête en l'air. Il devait surement être dans ses rêves. Je n'ai pas pu m'empêcher de rougir à vrai dire. Je n'arrive pas à bien voir son visage, il a mis ses mains devants. Sa coiffure était plutôt drôle, c'est plutôt étrange un homme avec deux couettes. Au moins, je suis sûre de le reconnaître, il est meilleur que moi niveau originalité. On dirait que sa mèche droite est de couleurs différentes. Mais je n'arrive pas à bien voir, c'est peut-être du bleu ? Je n'ai pas encore récupéré la vue. J'ai quelque peu abusé de mon pouvoir pour ma mère, encore une fois. Peut-être que le lendemain, je pourrai voir sa couleur.


Puis lorsque qu'il enleva ses mains de son visage, je n'ai pus m'empêcher de détourner mon regard sur le  côté. Je suis tellement peureuse ! J'avais un sourire légèrement souriant. On pouvait en facilement ma timidité. Mon pied se remit en pointe. Ses yeux qui me fixent sont définitivement trop gênants pour moi. J'espère qu'il sera gentil, comme il est dans ma chambre, il faut que je m'entende bien avec lui. Je ne veux pas que l'ambiance dans la chambre finisse trop mal. J'essaie de faire des efforts pour le regarder, mais mon regard ne peut pas s'empêcher de fuir. Je ne suis pas habitué... Mais je me reprends et le regarde. Mon pied fait des ronds beaucoup plus vite qu'avant.

- Aaaaah… c’est moi qui te demande pardon, je suis un peu stupide, c’est sorti tout seul, je n’ai pas pu le retenir. Sinon, tu n’as pas besoin d’avoir peur de moi, je ne mange pas les gens, c’est promis.

À cette réponse, mon pied ralentit légèrement et j'essaie de lui faire une sourire plus confiant. J'ai un peu de mal, mais je dois faire des efforts pour lui et notre relation. Je ne veux pas qu'il croie que j'ai peur de lui non plus. Même si dans le sens, c'est le cas. Avoir un garçon dans la même chambre reste particulièrement gênant. Tellement d'avantages disparaissent... Je pouvais m'amuser tranquillement dans la chambre sans que personne n'intervienne. Mais son en voyant son visage, il n'a pas l'air méchant. Ses yeux aussi sont étrange, la couleur est différente ? Est-ce que je rêve ? C'est vraiment super, je n'ai jamais vu des gens avec des yeux différents ! On dirait qu'il vient d'un autre monde à côté de moi. Il est plutôt mignon en plus.
.

Puis je le vois tendre sa main gauche. J'ai été surprise, fait-il donc attention au souci du détail ? Je relève mon regard vers ses yeux. J'étais totalement surprise. Il était si soucieux du détail. J'en suis tellement gênée, mes joues recommencent à rougir. Puis je tends ma gauche pour la lui serrer. Il fait vraiment attention aux petits détails. J'étais sous le charme par son comportement

- Je m’appelle Allen, je suis ton nouveau colocataire et voici Cactus, mon fidèle lapin, enchanté de faire ta connaissance. Je viens d’arriver à Xényla, j’espère que l’on pourra bien s’entendre.

- ...Oui...

Mon regard se tourne vers son lapin. J'arrivais à facilement deviner sa couleur blanche. Je vous avoue que mon amour pour les animaux n'a pas pu s’empêcher de s'approcher de la cage du lapin. Je n'avais pas fait attention à son petit bête. Puis je le regarde, il est tout mignon, j'ai envie de le caresser ! J'ai envie de le chouchouter et de le prendre dans mes bras. Mais ce n'est pas le mien. Je me retourne vers son propriétaire puis je lui parle :

- Il a quel age ?

Je n'ai même pas pris le temps de me présenter moi-même. Quand je vois un animal, j'en oublie mes priorités. Il faut que je me rattrape. Mais avant ça, je commence à avoir chaud. Je commence à enlever ma veste et la dépose sur mon lit. Je regarde ensuite mon nouveau camarade :

- Je m'appelle Lenalee, mais appelle moi Lena' si tu le souhaites. J'espère que je ne te dérangerai pas... Et si tu as un problème demande-moi ! Je serai toujours là si tu as un problème !
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyDim 8 Jan - 2:50

Je ne savais vraiment pas ce qu’il se déroulait en ce moment sous mes yeux, c’était la première fois que je ressentais quelque chose comme ça, serait-ce… le coup de foudre ? Non, enfin j’ignorais ce que je ressentais vraiment, c’était comme si j’étais soudainement pris d’une violente maladie, mon corps était chaud et mon cœur battait vite, comme si j’avais fait un marathon. Elle, elle rougissait aussi en me regardant, tout comme moi je l’avais regardée un peu plus tôt, l’avais-je gênée en faisant cela ? On voyait parfaitement son stress, avec son pied qui tournait plus ou moins vite selon le moment, tel une toupie, j’avais l’impression que l’anxiété communiquait entre nous deux, au vu de la boule au ventre que je sentais à présent.

-…Oui….

Rhaaa la tension était palpable à ce moment, rien que ce « oui » timide sonnait gêné. Lenalee se mit à observer Cactus, qui faisait sa vie dans sa cage bien tranquillement tout en me regardant moi comme s’il voulait me dire « Meh, c’est qui ta copine là ? Vous vous regardiez bizarrement, comme des n’amoureux. » Ce n’était que mon imagination, n’est-ce pas ? Je secouais la tête pour y retirer cette pensée qui m’embarrassais grandement, pourquoi pensais-je cela à un pareil moment ? J’étais en face d’une inconnue et déjà j’étais amoureux ? Ce n’était juste pas naturellement possible je crois, à moins que l’Unique ait décidé de jouer un peu avec nous deux, pauvres bermudiens que nous étions.
Je ne connaissais rien d’elle et elle ne savait rien de moi, définitivement, ça ne pouvait pas être ça, ça devait vraiment être une maladie, du genre bien contagieuse et virulente. Ou pas… j’avais beau penser ce que je voulais, ce n’étaient que des excuses pour ne pas accepter la vérité. La fille était juste à côté de la cage du lapin, même de dos elle était belle…. Cactus la regardait avec les mêmes yeux qu’à moi, ce n’était pas possible, il avait vraiment pensé à un truc pareil ou j’étais réellement en train d’halluciner ? Vraiment ce lapinou n’était pas commun et là, ça en devenait carrément effrayant.

-Il a quel âge ?

Vraiment belle… tellement que je recommençais à rougir comme un idiot en la regardant. Lenalee semblait plus détendue maintenant que l’on parlait du lapin, c’était fou à quel point les animaux avaient le pouvoir de calmer les gens, tous les chats, chiens, rongeurs, et cætera, même s’il ne de devaient pas pratiquer de magie, leurs capacités étaient incroyables.

Ah… il a… actuellement, un an et demi je crois. Il était tout bébé quand on me l’a confié, il ne devait avoir pas plus d’un mois… je pense que c’était le jour de mes 16 ans donc oui, il a un an et demi.

En même temps, il n’était pas vieux mon Cactus, enfin pour moi, lui il devait être déjà pas mal vieux en âge de lapinous, ça ne vivait tellement pas longtemps un lapin, je n’avais juste pas envie de penser au jour où il me quitterait pour rejoindre l’Unique, c’était bien trop triste comme idée. Je savais que personne n’était éternel, qu’il soit animal, humain ou bermudien, nous ne pouvions rien contre la mort, que ce soit mémé, mes parents, Laïka, Cactus, les voisins, de parfaits inconnus, cette jeune fille devant moi ou bien moi-même. Notre vie n’était qu’un simple instant qui se finirait bien un jour où l’autre, il nous fallait alors vivre au jour le jour, sans se soucier de notre fin. Comme tout le monde je pense, j’avais peur, j’avais peur qu’une fois que je m’endorme, ce soit pour de bon.
A vrai dire, mon pouvoir, même très pratique, était effrayant, angoissant à mes yeux, j’en usais sans modération et ça me consumait peu à peu, je le savais, je savais qu’un jour ma crainte risquait de réellement se produire, et bien plus tôt que ce que tout le monde croyait. Si la Belle au bois dormant ne pouvait pas se réveiller, alors ce serait la fin du conte, pas de prince, pas d’amour, pas de bonheur, rien qu’un rêve éternel, une illusion de vie… et je ne voulais pas de cela, je ne voulais pas non plus souffrir comme avant, par la faute de quelques imbéciles intolérants. C’était un pari compliqué et inégal : ta santé… non, ta vie en échange d’un peu de bonheur, éphémère, mais j’avais fini par l’accepter, en toute insouciance, comme le Nemory que j’étais, refuser ? Cela aurait été à l’encontre de ce qui était inscrit dans mes gènes, dans mon sang, nous étions vraiment un peu cinglés dans notre famille, quoiqu’on en dise et quoique j’en pense.

Mais ça… ma camarade en face de moi n’en savait rien et c’était une bonne chose pour tout le monde, il était inutile d’inquiéter une autre personne pour ça. Moi, je n’irais pas lui demander pourquoi elle possède ces brûlures sur son visage, ce serait indiscret, c’était ses secrets, sa vie, si elle avait envie d’en parler j’accepterais de l’écouter mais, il ne me viendrait pas à l’idée de m’immiscer dans sa vie privée comme ça. Je savais parfaitement que d’autres personnes l’aurait fait par contre, le genre à être des commères/stalkers/voyeurs, le genre de personnes tout à fait détestables. Lenalee enleva sa veste et la mit sur son lit, au final j’avais bien deviné le bon.

-Je m’appelle Lenalee, mais appelle moi Lena’ si tu le souhaites. J’espère que je ne te dérangerai pas…. Et si tu as un problème demande-moi ! Je serai toujours là si tu as un problème !

Ah c’était une gentille fille cette Lena, mon cœur battait plus fort, je rougissais un peu plus, tel une tomate en quelque sorte. Avant c’était elle qui paniquait et maintenant c’était à mon tour, comme si elle m’avait transmis sa gêne, une connexion bien particulière, une passation, comme si on couronnait un nouveau roi de la gêne. Je passais mes mains dans ma mèche bleue pour évacuer une partie de ce trop-plein de sentiments, je me perdais dans quoi penser tout comme je m’égarais dans les yeux de la fille, ses magnifiques yeux pareils à deux améthystes ou deux spinelles pourpres.
Comment pouvais-je justifier cela ? Je n’en avais pas ma moindre idée, ça m’était tombé dessus, comme ça, je n’avais pas choisi d’être dans cet état-là, j’avais en tête l’idée qu’elle était différente des autres mais même si c’était ma nouvelle colocataire, je ne devais pas baisser ma garde et lui révéler mon hermaphrodisme sans le vouloir, qui sait comment elle réagirait. Le seul souci que j’avais, c’était que je ne pensais pas avoir la possibilité de maintenir mon pouvoir jusqu’aux prochaines vacances, d’ici-là, il fallait que je trouve une solution.

-Merci Lena… moi aussi j’espère ne pas te déranger….

Mais sans rire, quand je vous disais qu’elle était mignonne comme fille, elle l’était vraiment et bien plus que ce que les gens considéraient comme des canons. Je n’avais pas pour habitude de juger des gens sur leur physique, c’était un peu limite mais dans ce cas là… je ne pouvais pas faire autrement que de la contempler dans toute sa beauté, c’était juste trop fort pour moi. Elle avait réussi à réveiller le Allen timide qui sommeillait en moi, chapeau ! Je balbutiais comme une andouille en parlant, un peu trop maladroit.

-J-je m’excuse encore une fois pour tout à l’heure… c’est juste que tu es tellement belle… que c’est sorti tout seul de ma bouche.

Pour expliquer la situation un peu plus convenablement, j’avais le sentiment d’être une cocote minute qui sifflait, presque au bord de l’explosion, il ne manquait plus qu’une chose pour que mon esprit se barre en cacahuètes et que je me mettre à fuir en courant un peu partout comme un abruti, loin de toutes pensées rationnelles. Il fallait que j’évacue la pression et vite, respirer doucement ne fonctionnait pas. Pourquoi ne pas aborder un autre sujet ? Mon regard se tournait vers Cactus, BINGO ! Je m’approchais de la cage que j’ouvrais et prenais mon lapinou dans mes bras tout en caressant son pelage blanc neige. Je l’avais bien dit que les animaux avaient un pouvoir extraordinaire. Je m’approchais de Lena en portant Cactus.

-Tu veux le tenir ? Il n’est pas méchant, c’est un fantastique lapin qui aime les câlins.

Un peu trop même, il en devenait un poil collant quand il s’agissait de le remettre dans sa cage genre « Noooooon, je suis trop bien dans tes bras, garde moi, s’il te plaiiiit. », cette galère vous n’imaginez même pas, et vu que j’étais trop bon, je n’avais pas le cœur à lui faire de la peine…. Bonjour, Allen, trop gentil, cherche quelqu’un pour le forcer à remettre Cactus dans sa cage, je préviens bien sûr que ce n’est pas une mince à faire, si vous voulez tentez l’expérience, contactez-moi au… enfin, vous avez compris quoi.

-Je n’avais pas envie de l’abandonner chez moi, mon pauvre Cactus, j’aurais bien voulu prendre ma chienne Laïka avec moi… mais ça faisait un peu trop, donc j’ai dû la laisser à ma grand-mère Rachel, elle aime bien les animaux et c’est elle qui m’a offert Laïka.


Un sujet en entraine toujours un autre, ainsi va le cours d’une discussion, qui dit animaux de compagnie dit famille, forcément, et j’aimais beaucoup parler de ma famille, c’était toujours cette chose que l’on appelait « fierté ».
Allen G. Nemory
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyJeu 12 Jan - 19:55

Je me met à regarder le lapin. J'aurais tellement voulu le voir quand il était tout petit ! Il devait être tellement mimi avec son petit corps. Il a tellement de la chance, je n'ai jamais eu la chance d'avoir des animaux ! Tout ça parce que ma mère refuse de s'occuper d'un animal de compagnie. Quand je vais revenir dans ma chambre, je pourrai venir chouchouter ce jeune lapin. En tout cas, il choisit des noms plutôt drôles pour son animal. Surtout Cactus, quand je pense à quelqu'un avec ce nom, je pense à quelqu'un de plutôt épineux. Et pourtant, ce lapin à l'air le total inverse ! Il a l'air d'avoir sa peau tellement douce.

Si son propriétaire n'était pas là, je me serai jeté sur lui pour chouchouter cette petite boule de poil. J'espère qu'il adore les grattouilles, parce, je lui en ferai tout plein ! Puis je lui donnerai des carottes aussi, enfin pas trop non plus. Je n'aimerais pas qu'il finisse en surpoids par ma faute ! Et ce n'est pas dans sa cage qu'il risque de faire énormément de sport. J'aimerais bien le faire sortir dehors, mais j'ai peur que je finisse par le perdre... Il va peut-être fuir à ce moment-là le petit coquin ! Ce serait juste horrible ! Je me sentirai tellement mal... Non, je vais tenter de me retenir, je ne sais pas comment il a été éduqué. En tout cas à première vue, il est plutôt calme. Allen doit bien s'occuper de ses animaux.


Excusez moi ! Je divague mon imagination est déjà partis. Je m'imagine déjà avec le lapin dans mes bras. Mais en général, tous mes rêves, je ne finis jamais par vraiment le faire. C'est comme hier où je voulais partir au supermarché. Au final, je n'ai même pas le courage de m'avancer à la porte d'entrée. Dans mes rêves, je m'imagine tellement de choses, mais dans la réalité, je reste une fille ayant peur de mon entourage. J'ai honte de mon comportement, j'essaie pourtant de faire des efforts... Mais j'ai toujours ce malaise devant des gens. Même téléphoner à des gens me donne énormément de mal. J'espère un jour vaincre ma timidité.


Mais ce n'est pas aujourd'hui que je vais me guérir. J'ai l'impression que mon nouveau camarade est un peu trop intéressé à moi... C'est la première fois que quelqu'un m'observe autant. Il me rend vraiment timide au point d'en devenir muette. Je ne peux pas m'empêcher de rougir. Je serre ma main gauche contre mon bras droit. Je ne peux pas dissimuler ma gène devant lui. Mais je fais des efforts ! Au lieu de baisser mon regard vers le sol, je tente de rester vers lui. Je vous avoue que c'est plutôt compliqué. Mais je dois lui faire bonne impression.

- Merci Lena… Moi aussi, j’espère ne pas te déranger…


Il m'appelle déjà par mon surnom. Il est plutôt du genre rapide. Mais au moins, peut-être, ça permettra qu'on se rapproche plus rapidement l'un de l'autre. Mais ça reste quand même particulier. En général, c'est les jeunes enfants qui m'appellent directement par mon surnom. Et là, il se trouve que ce soit ce jeune garçon, qui est pour ma foi mignon. Je suis ridicule à côté de lui, il doit bien se demander qu'est-ce que je fais ici. C'est bien l'impression qu'il me donne avec son regard si insistant. Il ne me quitte pas des yeux ! Je pourrai finir par croire qu'il pense à des choses bizarres sur moi.

- J-je m’excuse encore une fois pour tout à l’heure… C’est juste que tu es tellement belle… que c’est sorti tout seul de ma bouche.


Il veut me tuer ? Mon cœur se met à battre la chamade. Ses paroles sont tellement gênantes ! Et plus dit de la part d'un garçon ! Qui peut s'attendre à ce quelqu'un me dit que... Je suis belle ? Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre ma veste et cacher mon corps avec. Il me rend définitivement folle, ma tête est totalement rouge, j'en suis sûre. Mon regard a complètement quitter son corps. Je regarde maintenant le sol. Qu'est-ce qu'il cherche à me faire comprendre là. Il exagère à me dire si directement ! Je ne sais même pas quoi répondre, je suis maintenant à l'échelle maximum sur le stress ! Je tente de dire quelque chose, mais je mets à balbutier et sortir des mots sans aucun sens.

Puis je finis par abandonner. Je me laisse tomber mon dos sur mon lit. Allen m'a vaincu, je suis morte intérieurement. Je n'ai plus aucune pensée de clair. Je ne pense plus lui parler avant longtemps. Je crois que je vais rester comme ça toute la soirée, le temps que je récupère. Voir le plafond permet de me calmer. Il dit que je suis belle... Je ne sais s'il est totalement honnête. En tout cas, ça fait bien longtemps que n'ai pas entendu ce genre de parole. Est-ce que ça veut dire que je suis... ? Son genre ? Rien qu'à l'idée de cette pensée, je me suis mis à rougir. Je prends oreiller de mon lit pour le mettre sur ma tête. Qu'qu'est que j'imagine moi encore ! C'est parce qu'il me trouve joli que ça fera histoire d'amour ! Je me mets à secouer la tête dans mon oreiller pour m'enlever cette idée de ma tête.

Puis en entendant les bruits de pas d'Allen s'approche. Je me mets à enlever l’oreiller. Je c'est à ce moment que je découvre Allen avec son lapin dans les bras. C'est vraiment trop mignon ! Ça l'était tellement que je me suis remis à rougir. Puis mon regard se fixe sur Cactus quand me l'approche.

- Tu veux le tenir ? Il n’est pas méchant, c’est un fantastique lapin qui aime les câlins.


OUI  ! Évidemment que oui ! J'attends que ça ! Oh mon dieu, je vais pouvoir le prendre dans mes bras. J'adore ces animaux ! Il est magnifique avec son pelage blanc en plus. Je me lève de mon lit, tout en laissant de côté ma veste. On peut facilement lire mon excitation dans mon regard. J'avais déjà les bras tendus prête à le prendre dans mes bras. J'en ai totalement perdu ma timidité. Puis je me mets à sourire.

- J'adore les lapins ! Dans mes bras petits Cactus !


Allen me donne alors son ami, je le serre fort dans mes bras. Il est tellement mimi ! J'adore son pelage blanc. Puis mon regard revient vers le garçon qui se mit à parler :


- Je n’avais pas envie de l’abandonner chez moi, mon pauvre Cactus, j’aurais bien voulu prendre ma chienne Laïka avec moi… Mais ça faisait un peu trop, donc j’ai dû la laisser à ma grand-mère Rachel, elle aime bien les animaux et c’est elle qui m’a offert Laïka.


C'est parfaitement normal ! Qui par l'Unique voudrait se débarrasser de lui ? Surtout qu'il l'a eu quand il avait à peine un mois. C'est lui-même qui a dû faire l'éducation de ce jeune mammifère ! Il a tellement de la chance de pouvoir en profiter. J'aurais bien voulu voir son chien, mais il devrait positiver, son grand-mère doit bien prendre soin d'elle. Cette chance quand même, avoir deux animaux dans la même maison. En plus, ce sont mes préférés ! J'aurai bien voulu être à la place d'Allen tiens !
En tout cas, je suis contente de l'avoir dans mes bras. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un tour sur moi-même. Puis je me suis mis à le cajoler, il est tellement doux ! Puis je regarde Allen et lui souris :

- Merci Allen, tu es vraiment gentil.


Le lapin semble apprécier. Je le caresse doucement avec ma main droite. Les animaux me mettent tellement en confiance que je finis par exposer mes brûlures sans vraiment m'en rendre compte. Je me mets alors à changer pour celle de gauche. J'espère qu'il ne s'en est pas rendu compte sur le moment. Il faut que je fasse attention, moi !


Puis je porte ensuite mon regard vers Allen :

- Tu es en première année ? Si c'est le cas, je serai avec toi ! Je pourrais t'aider ! Je peux te parler de tous les professeurs ! Enfin comme tu le souhaites, tu n'as peut-être pas envie d'entendre parler des cours. Peut-être que tu veux en savoir plus sur la ville ?


J'ai envie de l'aider. Je me dois de le remercier. Il me donne la chance de tenir dans mes bras cette petite boule de poil.
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyDim 22 Jan - 6:33

Un signal d’alerte se déclencha dans ma tête, j’en avais trop dit quand même, tellement que mon interlocutrice en était K.O. sur son lit, tête dans un coussin. Quelle histoire, ça faisait à peine 5 minutes que nous nous étions rencontrés et voilà qu’on avait déjà implosé un nombre hallucinant de fois, enfin surtout moi je crois. J’étais un peu comme un noyau d’atome instable et radioactif sur le point de me désintégrer, en quelle radioactivité, je ne savais pas, c’était à peu près tout ce qui me restait sur ce chapitre de mes cours de physique que j’avais eu dans mon ancien lycée, et, en toute honnêteté, ça collait parfaitement à ce qui était en train de se passer dans cette chambre, une désintégration de mon esprit logique.

Heureusement qu’il y avait Cactus pour rattraper le coup, sans lui, l’ambiance aurait été morte pendant un temps indéterminé, le temps qu’on s’en remette psychologiquement de nos bourdes mutuelles, j’étais bien le roi des maladroits moi, un véritable et authentique abruti « Made in Nemory », comme les humains avaient l’air d’écrire ça partout sur les objets avec à la place de mon nom de famille, le mot « China », apparemment, c’était ce que l’on appelait de l’anglais et ça voulait dire « fabriqué en Chine », s’ils fabriquaient tout en Chine, était-ce parce qu’ils n’étaient pas capables de faire ça eux-mêmes ? Honte à eux dans ce cas-là.
De toute façon, mon lapin semblait avoir tellement plus la cote auprès de Lenalee que moi, vu comment elle changeait totalement d’attitude quand il était question de Cactus. Je n’étais même pas encore complètement à sa hauteur qu’elle était déjà debout, bras tendus, l’air impatient et excité. Je regardais mon lapin, un poil étonné de la vivacité du changement de réaction de ma colocataire tout en lui disant dans ma tête « Et bah dis donc, tu lui as tapé dans l’œil mon ami, et pas qu’un peu, tu as déjà une fan. »
C’était une bonne chose qu’elle aimait autant les lapins, au moins cela voulait dire que je pouvais le garder ici sans crainte, j’avais eu peur de tomber sur un colocataire qui présentait une aversion totale envers les animaux, même les tout mignons adorables et inoffensifs. Il y avait même des gens cinglés qui tuaient l’animal un peu de n’importe qu’elle manière, en les empoisonnant avec de la mort-aux-rats par exemple, ces enfoirés méritaient que je leur enfonce tout le paquet dans le gosier tout en les laissant se débrouiller après. Où allait le monde, hein ? Il n’y avait rien de plus pur et innocent que nos amis les bêtes et certains en profitaient pour leur faire subir des choses atroces, Ronan était du même avis que moi ; en même temps, c’était un hybride donc une moitié de bermudien et une moitié d’animal, quel fou pourrait accepter le massacre injuste de ses pairs ? Pas moi en tout cas, j’aurais bien aimé être un hybride, ça devait être sympa.

Je déposais délicatement mon lapinou dans les bras de Lena, qu’elle serra un peu comme une peluche vivante, ils étaient si mignons tous les deux ! Cactus devait bien se plaire actuellement, lui qui appréciait tellement les câlins. Quoiqu’il en soit, il ne fallait pas que je sois remporté par la gêne, je jetais un œil à mes trois valises, posées à l’arrache sur le sol de la pièce, à les voir comme ça, elles m’incitaient à reprendre le rangement de mes affaires, oui, oui, j’allais le faire justement ! J’attrapais tour à tour mes bagages que je déposais sur mon lit, qu’est-ce que ça pouvait prendre de la place dis donc !  

-Merci Allen, tu es vraiment gentil.


La belle Lena m’avait fait un compliment, quand je tournais la tête, je vis un sourire sur son visage, arrrrrrrrrrrrrrrf ! Le stress, le stress revenait au grand galop, sauvage et indomptable, il s’emparait de moi encore une fois, il ne fallait pas ! Je passais mes doigts dans ma mèche à plusieurs reprises, incapable de décrocher un mot. La seule chose que je pus faire pour lui répondre fut aussi un sourire, radieux et sincère, qui ne cachait pas à la fois le bonheur et l’anxiété que je pouvais ressentir à ce moment-là. Vraiment, j’étais content quoi, tout idiot que j’étais, j’en avais oublié la peine d’avant, cette rencontre seule avait suffi à éclairer ma journée. Et puis quand elle caressait Cactus, quoi ! C’était juste tellement adorable que si j’étais un glaçon, je fondrais sur le champ avec toute cette chaleur. Cette fille m’avait tellement marqué que je pense que je vais m’en souvenir toute ma vie.
En les observant, je remarquais que même sa main droite était brûlée… la pauvre, elle changea rapidement, sans doute honteuse, vivre ainsi, en se cachant ne devait pas être facile et ce n’était pas facile. Nos différences… c’étaient nos points les plus faibles, elle me faisait en quelque sorte penser à moi, comme un miroir me réfléchissant, nous avions tous deux un secret honteux, moi je le cachais avec mes dons, elle, elle ne devait pas pouvoir le faire. La voir ainsi, ça me faisait de la peine, mon cœur se serrait, l’espace d’un instant mon sourire s’attrista légèrement mais je ne devais pas, je ne devais pas montrer cela, j’étais sûr qu’elle n’avait pas envie d’être prise en pitié tout comme moi, peu importe la difficulté à affronter. J’avais envie d’aider les gens comme ça moi, je ne pouvais tolérer qu’une personne soit isolée du reste du monde juste parce qu’elle était différente, c’était injuste !
Tout comme je l’avais fait à mon ami Ronan, je voulais tendre ma main à Lena, qu’elle sache que cela m’importait peu qu’elle ne soit pas comme ces autres clones tout bonnement détestables, car ensemble, nous sommes plus forts que seul. Pour cela, il fallait que je fasse comme si de rien n’étais, ne jamais poser de questions sur « ça », faire comme si ce n’était pas là, comme si ce n’était qu’un rêve, une hallucination. Fuir la réalité en somme, tout comme je le faisais quotidiennement, nier mon hermaphrodisme, nier ma différence, oublier les blessures de mon âme…. Même si je suis épuisé ou au bord de la mort, je continuerais à nier éternellement car je ne suis qu’un imbécile heureux et qui veux demeurer heureux. Je disais cela mais j’étais presque certain de ne pas arriver à tenir le mois en internat avec l’utilisation h24 de mon pouvoir et tout allait recommencer, les insultes, les moqueries, la souffrance, on me regardera encore comme une bête de foire quand on saura la supercherie. Je n’étais que le prince des menteurs, plein de failles par lesquels le froid mordant s’engouffrait violemment, me consumant progressivement un peu plus chaque jour.

-Tu es en première année ? Si c’est le cas, je serai avec toi ! Je pourrais t’aider ! Je peux te parler de tous les professeurs ! Enfin comme tu le souhaites, tu n’as peut-être pas envie d’entendre parler des cours. Peut-être que tu veux en savoir plus sur la ville ?


Ah Lena, une fille si vertueuse ne méritais pas d’être avec quelqu’un comme moi. Je lui cachais la mélancolie de mes yeux hétérochromatiques derrière une joie réelle mais un peu triste. Au fond de moi, mon cœur brulait comme une braise, battant si fort que l’on aurait pu l’entendre à l’autre bout de l’établissement, mais le glacial mensonge me paralysait, à peine je l’avais rencontré que je lui avais déjà menti involontairement. Elle devrait me croire garçon, je n’étais rien, aucun des deux. Si un jour la vérité devait éclater au grand jour, m’en voudra-t-elle de l’avoir leurré ? Mon malaise était indescriptible et profond, un gouffre sombre dont la pente raide est si compliquée à escalader que l’on peut simplement la descendre. Même si c’était douloureux, je devais continuer de lui mentir, sourire au lieu de me morfondre, ce que je fis en lui répondant, motivé.

-A mon grand malheur je me trouve être en 3e année étant donné que j’ai 17 ans… je sens que ça va être compliqué le changement de lycée en cours d’année mais bon, je vais rattraper, je le sens, cette fois ça sera la bonne année !


J’essayais d’être un peu comique en même temps en serrant mon poing et exagérant un peu mon expression de détermination à rattraper les cours, histoire de détendre l’atmosphère et d’oublier un peu toute cette histoire dans laquelle j’ai tendance à m’embourber corps et âme. Elle était tellement sympa quand même cette Lenalee qu’elle me proposait de me renseigner sur la ville, sauf que j’habitais ici depuis ma naissance en fait… c’était quand même un peu gênant mais j’appréciais beaucoup le geste ! Ma débilité me fit un peu rire, mettais ma main devant ma bouche pour tenter de m’arrêter et reprenais la discussion.

-Excuse-moi de rire, je suis juste un peu enfantin par moments, c’est de famille, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le pitre et d’en rire. En tout cas merci de me proposer ton aide, seulement je connais déjà bien la ville étant donné que j’y vis depuis toujours, mes parents ont une boutique de jeux pas loin, si tu veux je pourrais te la montrer si tu ne la connais pas déjà.

Elle voulait m’aider mais au final je l’invitais à la découverte de mon univers, j’espérais juste qu’elle ne trouve pas cela gamin comme approche. Et puis je ne sais comment mais ce sujet me fit penser que j’avais oublié un truc… ah oui mes valises ! J’avais laissé le rangement en plan alors je le reprenais en ouvrant ma valise à vêtements normaux. Hors, qui disait ranger disait lieu de rangement et donc armoire et je ne savais pas quelle armoire prendre ! C’était dérangeant, vraiment, vraiment dérangeant quoi.

-Au fait Lena, quelle armoire je peux prendre du coup ? J’ai préféré attendre pour demander plutôt que d’aller fouiller, je n’aime pas ça fouiller chez les autres.

Comme la pression en moi était un peu retombée, j’agissais normalement et plus en paniquant comme avant, c’était une bonne chose je pense, parce que continuer le jeu de la gêne aurait fini par m’achever. Cactus avait l’air de bien se plaire dans les bras de la fille, comme ça ils auront aussi fait connaissance quoi.

-Je crois que Cactus t’aime bien, il aime bien les personnes gentilles.
Allen G. Nemory
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyJeu 16 Fév - 4:30

J'adore vraiment ce lapin. Je suis que cette petite bête va rester ici. Je m'imagine déjà le soir épuisé, d'aller voir ce mignon petit lapin pour le chouchouter. Peut-être que je passerai le voir le midi, il faut le nourrir le jeune Cactus. Enfin... Ce n'est pas non plus le mien, il faut que je me calme. Sinon, c'est lui qui va me trouver beaucoup trop envahissante. Ce serait juste horrible d'avoir un lapin qui me déteste. En tout cas, il semble apprécier d'être dans mes bras. Je me demande qui apprécie le plus entre lui ou moi. Je pense que je suis celle qui en profite le plus, je suis sûr que Cactus préfère être dans les bras de son jeune maître. Allen a bien de la chance avec son animal, il a eu cette chance de voir ce jeune lapinou grandir. De le voir tout petit avec des toutes petites pattes minuscule. Ça devait être tellement chou de voir sa petite bouille. Je me mets à m'imaginer la situation ce mignon Allen avec ce petit bout de Cactus dans les bras. Rien que le fait de penser à cette scène me fait rougir. Ce serait juste tellement mignon. Je pense qu'après ça, je pourrai mourir heureuse. Il ne me suffit de pas-grand-chose pour que je sois contente.

- A mon grand malheur je me trouve être en 3e année étant donné que j’ai 17 ans… Je sens que ça va être compliqué le changement de lycée en cours d’année, mais bon, je vais rattraper, je le sens, cette fois ça sera la bonne année !

J'ai encore la tête en l'air moi. Mon esprit se reprend lorsqu'il commença à me répondre. J'étais un peu déçu de sa réponse et en même temps surprise. Il est donc plus âgé que moi ? Je me mis à rougir, bon, c'est vrai que ce n'est que d'une seule année puisque j'en ai redoublé une. Mais ça veut aussi dire qu'il sera pendant 2 ans avec moi. Donc je repasserai ensuite 2 années seule, enfin si j'ai de la chance. La probabilité que je finisse encore seule est assez bas. Hum... Je crois que je me mets à un peu trop à calculer, on n'y est pas encore. Pour l'instant, j'ai un beau propriétaire avec un mignon lapin dans ma chambre. Finalement, ce n'est pas plus mal que ça. En tout cas, il semble bien plus motiver que moi à l'idée de partir en cours. Il a bien de la chance, je n'ai jamais eu une seule fois envie d'aller en cours. J'y vais seulement par devoir, bien que certaine fois, je me permets de sécher les cours car je suis déprimé. Pour l'instant, je ne l'ai pas encore beaucoup de fois, et heureusement, c'est à peine le début de l'année. Et puis être si proche de l'école m'oblige à partir en cours. Allen lui a vraiment la volonté d'avancer, il faudrait que je prenne exemple sur lui. Je le vois avec ses poings serrer, j'ouvre grands les yeux. Mon cœur se met à battre plus fort. Je me sens admiratif de son courage. Peut-être qu'il va m'aider à faire apprécier les cours. Ce serait bien, mais je ne vais pas mettre tout mon espoir là-dessus, je reste quelqu'un de plutôt fainéante tout de même. Alors il ne faut pas que je m'en demande trop.

Mais je le vois se mettre à rire, je n'ai pas compris sur le moment. Puis en y réfléchissant, je me rendais compte qu'il me faisait de la mise en scène. Je me suis fait avoir. Ce n'est pas gentil ça Allen ! Maintenant, je me sens bête, j'y ai tellement cru. Je fais un peu la moue. Je me sens trahi par mon camarade de classe. Je détourne mon regard pour regarder par la fenêtre, puis je baisse ma tête pour voir le lapin dans mes bras. Au moins, cet animal ne me fera rien de mal. N'est-ce pas ? Il est trop mignon ! Enfin, ça ne va pas m'empêcher d'oublier ce que m'a fait Allen. C'est vrai qui si on regarde dans un autre sens, c'est ma faute aussi. J'avoue que cette histoire me vexe beaucoup pour pas forcément quand chose, mais je n'aime pas me faire avoir. Essayez de me comprendre, je m'imaginai lui comme un héros qui parvient à affronter le terrible système scolaire. J'y ai tellement cru, il joue bien en tant qu'acteur le fourbe. Il est bien meilleur que moi, il faudrait que je l'invite dans notre club. Je suis sûr qu'ils vont le trouver génial. En tout cas de mon côté, je trouve qu'il a un humour plutôt étrange. J'espère qu'il aura de meilleures blagues.


- Excuse-moi de rire, je suis juste un peu enfantin par moments, c’est de famille, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le pitre et d’en rire. En tout cas merci de me proposer ton aide, seulement, je connais déjà bien la ville étant donné que j’y vis depuis toujours, mes parents ont une boutique de jeux pas loin, si tu veux, je pourrais te la montrer si tu ne la connais pas déjà.

Mais ! Ce n'est pas drôle de jouer avec le rêve des autres ! J'aurai du mal à te pardonner cette blague-là. Bon oui, c'est ma faute, je l'ai trop mis en valeur toute seule, mais lui aussi, il a été fourbe ! C'est pour ça que les gens du théâtre me font parfois peur. On ne sait pas vraiment quand est-ce qu'ils jouent ou quand ils sont vraiment eux même. Surtout moi qui ai du genre a distingué entre le vrai et le faux, tellement mon imagination dépasse l'entendement. En plus toute une famille comme ça, ça doit être l'anarchie absolue, ce n'est pas moi qui aurai envie d'aller à l'un de leurs repas de famille. Et en plus, il me répond qu'il connaît la ville, pourtant, il ne ressemble aux simples résidents que je connais. Je ne devrai pas juger sur l'apparence d'une personne, mais j'essaie tout de même de tenter de connaitre la personne par son comportement. À moins qu'il ne me cache terriblement bien son jeu. C'est peut-être vrai, il ne doit pas tout à fait-tout me dire. Il faudrait que je l'espionne pour en savoir plus. Je m'imagine en tête, en train de regarder ses faits et gestes pendant que je suis caché derrière un mur. Mais c'est évident que la timide Lena n'osera jamais faire un jour ce genre de chose.

Et puis qu'elle était ma surprise quand il me dit que ses parents tiennent un magasin de jeux. En fait, il a les meilleurs parents du mode, c'est génial, je les veux moi aussi ! Enfin pardon papa et maman, je vous aime aussi... Mais quand même un magasin de jeux, ce serait un rêve qui s'exauce pour moi. Ça y est Allen, tu as rendu la fille que je suis jalouse de toi. On dirait que ce que je veux, il a sur lui. Manque plus qu'il me sorte qu'il a une console de jeux sur lui. Et puis quand il dit pas loin de quel magasin il parle, ce n'est quand même pas celui dont je passe souvent pour faire de lèche vitrine ? Non... Je pense que quand il dit pas loin, ça doit être pas loin de la ville ou même de l’île. Lui, il doit voyager beaucoup, alors il doit avoir une notion plus grande de distance que moi.

-Au fait Lena, quelle armoire je peux prendre du coup ? J’ai préféré attendre pour demander plutôt que d’aller fouiller, je n’aime pas ça fouiller chez les autres.

Ou peut-être a-t-il déjà fouillé avant et tente de me faire croire. Je me retourne vers lui pour le regarder avec un regard suspicieux. Il osé fouillé ma garde-robe ? Je le fixe un long moment en essayant de rendre la situation gênante pour mon nouveau camarade. M'ouai, je vais lui faire confiance, après tout ça ne fais pas longtemps qu'il est là. Personne n'osera vraiment fouiller les affaires des autres le premier jour. Je lui pointe du doigt ma propre armoire avec le poster d'un de mes jeux favoris.

- Pourtant mon armoire se fais facilement reconnaître. Je suis sûr que même Cactus l'a deviné. N'est ce pas petit lapin ?

Après avoir dit, j'enlève mon masque de sceptique tout en laissant un léger rire. Je dois avouer que ça ma plutôt amuser. Puis je souris et caresse ce mignonne boule de poil tant que j'en ai l'occasion. Il faut que je profite un maximum avant que son maître demande à ce qu'il reprenne son compagnon. Puis le jeune garçon en voyant la scène se permet de faire sa petite remarque :

- Je crois que Cactus t’aime bien, il aime bien les personnes gentilles.

Il exagère, je ne suis pas un ange non plus. Bien que ce soit vrai, on pourrait croire que je m'en approche. Mais quand il s'agit de mentir, ça m'arrive souvent. Comme quand je vais prendre mes livres en disant que c'est pour mon frère. Je n'ose même pas assumer ce que je lis. Je devrai avoir honte, renier de magnifiques livres. C'est vraiment triste pour eux. Je devrai être fier, comme un héros qui brandit fièrement son épée ! Mes métaphores vont de plus en plus loin en ce moment. Je le regarde en train de commencer à ranger son armoire, pendant que moi, je décide de mettre à terre pour laisser le jeune lapin par terre. Je pense qu'il a aussi besoin de bouger, surtout si celui-ci revient d'un long. Je le vois se dépatouille ses petites pâtes. Je me suis assise en tailleur pour profiter du spectacle. Puis c'est alors qui question me chiffonne l'esprit :


- Pourquoi tu as décidé de faire partie des évasions ? Tu es fort en dessin ? Ou en sculpture ? Ou encore en écriture ?

Je le regarde, attendant sa réponse puis finalement ma tête redescendant vers le lapin qui gratte son dos sur mon genou. C'est juste tellement mignon !
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MessageSujet: Re: Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3] EmptyMer 22 Fév - 5:31

Lenalee m’avait fixé comme si elle avait voulu scruter mon âme pour savoir si je mentais ou pas sur cette histoire d’armoire. Sur le coup, là, même si je n’avais absolument rien à cacher à personne, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir mal à l’aise sous ce regard insistant. Je n’aime pas trop être jugé comme ça, c’est stressant, j’avais juste l’impression qu’elle ne me faisait pas confiance, je criais à l’injustice ! Au final la belle Lena m’indiqua le meuble en question avec son doigt tout en me lançant une petite pique.… Cactus ça comptais pas, ce lapin était pas commun donc je ne serais même pas étonné qu’il sache même la réponse à la vie, alors l’emplacement d’une armoire !  Alors effectivement que j’étais surement un peu bête de ne pas avoir deviné que celle de ma colocataire était celle avec le poster… mais il fallait me comprendre un peu, je venais tout juste d’arriver, tout à l’heure j’étais en train de pleurer dans la voiture de mon père (et accessoirement de me faire écraser le visage par ce dernier) !

Lena ria à son tour. Ah, elle aussi elle aimait faire tourner les gens en bourrique alors ? C’était bien joué de ça part, très bien joué, j’admettais ma défaite cette fois et uniquement parce que je l’aimais bien. En plus, Cactus et elle étaient toujours scotchés l’un à l’autre comme si quelqu’un avait, de façon fourbe, injecté une tonne de glue extra forte entre ces deux-là, sacré ninja ! Le regard de Cactus avait toujours autant l’air de me narguer, la chance qu’il avait quoi, j’en étais presque jaloux au final. Attendez, attendez, attendez deux secondes… moi, jaloux d’un lapin ? Pourquoi en fait ? Pour quelle raison devais-je d’un coup ressentir l’envie d’être à la place du lapinou ? C’était dans ces moment-là que ma raison craignait ce que mon cœur voulait, et cette fois, le cœur, il était parti au quart de tour en voyant cette fille, peut-être un peu trop vite, je venais à peine de la rencontrer.  

Conclusion, je ne faisais qu’oublier mes valises qui m’appelaient pourtant avec tant d’insistance « Allen, range nous vite Allen, ne te préoccupes pas de cette fille, nous sommes plus importantes, PLUS IMPORTANTES ALLEN. ». Mouai, c’était juste flippant en fait, je commençais à me demander si je ne perdais pas la tête, entre l’impression que Cactus me jugeais et celle que les valises m’appelaient, il y avait de quoi m’envoyer à l’asile. Pour me rassurer, je me disais que c’était juste ma raison qui tentait de me détourner, de me distraire de Lena, l’unique chose ici qui me faisait véritablement perdre mes moyens.

Etant donné qu’il restait deux armoires de libres, je faisais un « pouf-pouf » dans ma tête pour déterminer quelle serait la mienne. Ceci fait, je me saisissais de ma valise à code, qui était relativement lourde quand j’y pensais et me dirigeais vers le meuble choisi pour en ouvrir les portes, afin de disposer le bagage bien au fond de celui-ci, histoire que les petits curieux ne la trouvent pas si facilement. Ensuite, en revenant près de ma valise à vêtements normaux, je piochais un tas d’habits dedans qui allaient me permettre de cacher la malle secrète. Niveau vêtements et accessoires, j’étais très certainement aussi bien équipé qu’une fille, mais que voulez-vous, je suis une hybridation bizarre d’homme et femme donc forcément, la part féminine est tout de même présente.

-Pourquoi tu as décidé de faire partie des évasions ? Tu es fort en dessin ? Ou en sculpture ? Ou encore en écriture ?

Me demanda Lenalee, j’étais si occupé dans le rangement de mes affaires que je ne voyais pas vraiment ce qu’elle faisait. C’était vrai ça, pourquoi les évasions déjà ? Je plaisante ! Bien sûr que je me souvenais parfaitement de la raison de mon choix d’intégrer cette classe, c’était même évident ! Je ne pouvais décemment pas aller chez les Processus, je n’avais pas le profil d’un inventeur. Les Passions ne me tentaient pas du tout, après tout vu le peu de choses que l’on sait des humains, ils étaient surement aussi pourris que les bermudiens. Les Libertés… disons que même si je n’avais pas une profonde aversion envers le sport, ce n’était pas la grande passion non plus. Puis il y avait les Origines, même si cette classe de fainéasses aurait été parfaite pour mon pouvoir (il ne faut pas se le cacher, s’endormir en cours au milieu de gens qui pioncent aussi ou qui sèchent, ça passe inaperçu), je n’avais pas vraiment l’envie que l’on pense que je ne savais rien faire de mes dix doigts. En reprenant une pile de vêtements que je ramenais vers l’armoire, je répondais à mon interlocutrice.

-Et bien… si j’ai choisi cette classe, c’est déjà parce que je suis un peu touche à tout dans les domaines artistiques. Après j’ai mes préférences et plus de facilités dans certains domaines plutôt que dans d’autres comme le dessin, la musique, ou bien dans l’art de jouer un -AAAAAAAAH !


Je n’avais même pas eu le temps de finir ma phrase que j’avais glissé sur un objet non identifié au sol et m’étais cassé la figure en poussant un cri… ma foi, pas très viril. En tentant de me rattraper, mon bras avait percuté un coin de l’armoire et j’avais lâché tout ce que je tenais dans les mains. Je me retenais de maudire ce foutu meuble grâce auquel j’allais avoir un joli bleu d’ici pas longtemps. Maintenant à quatre pattes, je regardais vers mes pieds la source de ce malencontreux accident, il s’agissait en fait d’un T-Shirt qui avait dû tomber de l’armoire entre temps… je lâchais un soupir avant de ramasser les vêtements éparpillés au pied de l’armoire et de me relever. Maintenant c’était sûr, je m’étais complètement ridiculisé auprès de la belle Lenalee. Du coup je rangeais ce que j’avais rassemblé puis allait m’asseoir sur mon lit entre les deux valises restantes, un peu contrarié par ma chute monumentale.

-Ce n’est pas juste, on dirait que mes vêtements de m’aiment pas, ils me laissent même tomber maintenant ! Sinon je disais, le dessin, la musique ou l’art de jouer un personnage.

Ou plus communément appelé théâtre en fait. Jouer Grace était l’expérience la plus enrichissante à ce niveau-là, je veux dire, je n’avais jamais joué un personnage aussi bien que celui-ci, c’était une question de vie ou de mort donc je n’avais de toute façon pas le choix.  Après, pensant musique, je me disais que j’avais peut-être oublié de prendre ma guitare et que j’irai surement la chercher plus tard, quand j’en aurais l’envie.

Puis là j’ai vu que Lena était assise sur le sol en train de s’amuser avec Cactus, qui lui, gambadait devant elle. Ce félon avait donc choisi son camp, diantre ! C’était marrant d’abuser des vieux mots humains. Mais c’était tellement injuste, j’étais repris d’une crise de jalousie, j’avais envie de me rouler sur le sol comme un enfant, ces deux-là étaient trop proches au final. Pas que ça me dérange que quelqu’un tienne Cactus mais d’un coup, je voyais en ce petit lapin le pire rival que tout homme puisse avoir.

Cactus, il est mignon, tout doux, tout chaud et il ne parle pas, il a une figure de petite chose toute innocente et tout mais en fait j’étais presque certain qu’il cachait quelque chose et oui, ses petits regards de tout à l’heure, il veut surement conquérir le monde ! Ou pas en fait, il était difficilement concevable qu’un lapinou prennent contrôle de la Terre…je me faisais encore des films moi. S’il vous plait seigneur, laissez-moi être un lapin tout mignon pour que Lena s’intéresse à moi aussi… ou pas, deuxième fois. C’était dingue ça, pourquoi j’avais des envies bizarres comme ça ? J’étais en chaleur ou bien ? Ouai non, ça je doutais que ce soit possible, ça devait être la faute à cette sorte de « maladie » que j’évoquais plus tôt, oui je refusais d’avouer quelque chose d’évident, ce n’était pas une maladie, mais plutôt un mot commençant par un « A », avion, ananas, asperge, je vous laisse décider quoi. C’était assez chiant en fait mais tellement agréable ce sentiment que je ressentais en voyant ma camarade, c’était la première fois que je sentais ça. Je me remis à sourire naïvement.

-Et toi, pourquoi tu as intégré cette classe ? Et puis, est-ce que tu as des animaux de compagnie ? Tu as l’air de tellement aimer Cactus.

Je m’étalais sur mon lit, souriant comme un imbécile heureux, ahlala, franchement, j’étais incorrigible moi mais bon, Allen est Allen mais aussi un Nemory, les pensées bizarres, ça nous connaît tellement.
Allen G. Nemory
Allen G. Nemory
V ▲ Elève
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Quand la solitude disparait dans la chambre 5 [Lenallen <3]
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