Feel the Cobra Power ! ; Sanjeev

Sujet: Feel the Cobra Power ! ; Sanjeev Lun 24 Fév - 22:53

SANJEEV KESAVEN

Informations

Feel the Cobra Power ! ; Sanjeev 876041sphintus

Sphintus Carmen - Magi

Nom : Kesaven
Prénom : Sanjeev
Sexe : Mâle
Âge : 16 ans
Classe : Processus
Espèce : Mentaliste
Orientation amoureuse : Hétéro
Pouvoir : Vous avez probablement tous déjà entendu parler du « fourchelang » , n'est-ce pas ? Eh bien disons que le pouvoir de Sanjeev peut s'y apparenter : il peut communiquer avec les serpents ( avec de vrais mots, hein ), les mettre sous ses ordres, devenir leur ami... bref, vous voyez le genre. Pour lui, les serpents sont l'équivalent des Hommes, et il est capable de construire de véritables relations avec certain d'entre eux. Son meilleur ami est d'ailleurs un cobra parfaitement apprivoisé qu'il trimbale à longueur de journée avec lui et qui se nomme Ysbryd. Notons, par ailleurs, que Jeev semble être immunisé à leur venin, de même qu'il semble agir comme une aimant sur eux, il n'est donc pas rare de trouver de nombreux serpents proches de là où il se trouve.

Caractère & Physique

Sanjeev l’Incompris. Sanjeev, tout le monde le connait, quand on parle de lui, tout le monde sait à qui on fait allusion. Mais non, n’allez pas croire que c’est parce que c’est LE mec populaire du coin, car ce n’est pas cela du tout. En réalité, s’il est ainsi connu, c’est parce que Sanjeev, c’est « le gars qui joue aux échecs avec un Cobra », et aussi « le type qui dit « assis » « couché » « fait le beau » à des reptiles », pour ne citer que ça. En gros, on a tendance à le prendre pour un Weirdo et, en général, on l’évite – parce qu’on veut éviter de se frotter à son animal de compagnie qui n’est pas forcément réputé pour sa douceur envers l’Homme, en général. Et cela exaspère Jeev au plus haut point. Pourquoi tout le monde fuit-il ses adorables compagnons ? Il ne comprendra jamais, ça le dépasse vraiment. Et pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé de prouver que les serpents n’ont rien de mauvais, mais en général, ça marche moyennement. Surtout avec les filles, elles aiment vraiment pas Ysbryd et ses amis, les filles. C’est exaspérant !
Sanjeev l’Ingénieur. Ne vous laissez point avoir par les apparences, car Sanjeev est du genre intello à ses heures perdues. Scientifique dans l’âme, il aspire à devenir l’équivalent d’un Da Vinci moderne, au point où il a – vainement – essayé de construire une machine à pattes pour serpents. C’était parti d’une bonne intention, mais ça n’a pas vraiment plu à son public, et il alors dû abandonner l’idée, à son grand désespoir. Mais soyons francs, toutes les idées qui lui viennent à l’esprit sont toujours parfaitement inutiles.
Sanjeev l’Irascible de mauvaise foi. Il est bon de savoir qu’il en faut beaucoup, VRAIMENT beaucoup pour l’énerver… mais une fois que c’est parti, ça devient encore plus compliqué de l’arrêter. Sa limite de tolérance a beau être placée très haut, une fois celle-ci dépassée, vous avez le droit à un nuage de mauvaises ondes toutes directement envoyées vers l’objet de sa colère. Le pire dans tout ça, c’est qu’il est de mauvaise foi ET rancunier, alors ne cherchez même pas à le raisonner ou à revenir vers lui quelques jours plus tard.
Sanjeev et les autres. Oui parce que c’est important, on sait qu’il s’entend bien avec les écailleux, mais qu’en est-il de ses relations humaines ? Ce n’est pas un asocial, mais pas non plus le plus extraverti de tous. Disons qu’il reste « mesuré » avec les inconnus. Non pas qu’il aie un quelconque mal a parler à des gens dont il ignorait l’existence quelques secondes auparavant ou que ce soit, juste qu’il a été élevé par des personnes qui lui répétaient « faut pas embêter les inconnus ! », alors il fait semblant d’être sage et discipliné. Parce qu’en réalité, il l’est pas du tout. Ses amis le décriront comme celui qui saute partout à la recherche de conneries à faire et de trucs stupides à dire. Il rit pour un rien ( vraiment pour un rien ) et aime d’ailleurs se foutre gentiment des autres même s’il accepte lui-même mal qu’on se foute gentiment de lui – mais il fait un travail sur lui-même, en ce moment, alors il devrait finalement apprendre à en rire. Il dit qu’il sera toujours là pour les personnes qui lui sont chères, et c’est vrai, mais seulement en partie : en effet, il a une réelle aversion pour les gens qui dépriment et aura donc instinctivement tendance à les éviter, aussi proches que ces personnes puissent être de lui, pour éviter de devenir trop méchant. Vraiment, les dépressifs qui se morfondent sur leurs misérable vie, la seule chose qu'il a envie, c'est de les secouer et de les emplâtrer dans un mur. Enfin, peut-être ce comportement révèle-t-il quelque chose que Sanjeev tente par tous les moyens de cacher, qui sait ?
Sanjeev le Mystérieux. Jeev ne parle jamais de lui, de son passé, de ses aspirations, de ses sentiments. Ca peut paraître une information futile, mais c'est pourtant un point important. Il évite le sujet dès qu'il le sent venir, sachant toujours détourner la conversation avec une agilité qui prouve son expérience. Un simple « Je t'apprécie » adressé à un ami proche est quelque chose de difficile à lui faire dire sincèrement, alors je vous laisse imaginer le reste. Bref.
Sanjeev the Hug-Machine. Oui alors, Sanjeev aime bien faire des câlins à des gens, sans raison apparente, à la manière d'un Free Hug dans les rues en période de festival, vous voyez. C'est juste... une habitude étrange, dirons-nous. On s'y habitue avec le temps. ~~Et puis très honnêtement, qui ne voudrait pas d'un de ses câlins?~~
Sanjeev le flippé. Il est vrai que notre petit Sanjeev souffre de quelques phobies – eh oui, tout le monde a peur de quelque chose ! Il a, par exemple, une peur panique des araignées – quand on dit « panique » on pense que quand il voit une, il part en courant, en agitant les bras et en criant comme une petite fille ( au diable le semblant de virilité qu'il avait ! ). Il craint aussi les oiseaux, peur qui lui a été transmise par les serpents à force que ces derniers lui répètent inlassablement qu'ils sont dangereux ( parce que certains oiseaux mangent du serpent, v'voyez, donc autant se méfier, on sait jamais ). Sans avoir le même genre de réaction que devant une araignée, il évitera tout de même de rester trop près d'un piaf et si l'un d'entre eux se pose à côté de lui, il tentera de faire le mort ( technique qui lui a été transmise par les serpents, oui oui ). Jeev a aussi une manie bizarre à laquelle il faut s'habituer si on est son colocataire : tous les soirs avant de se coucher, il regarder sous son lit et dans les placards si tout est normal. Quand on lui demande ce qu'il fout, il répond « Je vérifie ». Et s'il ne fait pas ça avant de se pieuter, il est incapable de dormir. Ah et aussi, il aime pas trop le chiffre 4, il est persuadé qu'il lui porte malheur.
Sanjeev le Magicien. Parlons, pour terminer, du passe-temps favori de Jeev : la magie. Donnez lui un paquet de cartes et il est capable de vous divertir pendant une heure sans que vous ne compreniez jamais comment il réussit ses tours. Il pratique souvent – même en cours – et adore en faire profiter tout ceux qui se trouvent autour de lui parce qu'il faut qu'on se le dise, Sanjeev se trouve génial comme magicien. Il aura même aucun mal à dire qu'il est le meilleur de son temps. Aaah, c'est beau la modestie.

Que dire sur l'apparence de Sanjeev.. ? Qu'il n'est pas répugnant à regarder, peut-être ? Oui, on pourrait par exemple commencer par là. Avouons-le, son physique pour le moins relativement atypique est capable de ravir de nombreuses paires d'yeux. Sa peau est colorée de façon assez foncée, provoquant alors un inévitable contraste avec ses yeux et ses cheveux. En effet, ses yeux, qu'il souligne parfois de noir, brillent d'un beau vert émeraude, tandis que ses cheveux sont d'un blanc parfaitement pur.
Tient d'ailleurs, parlons-en, de ses cheveux. A première vue, on pourrait s'imaginer qu'il ne prend même pas la peine de se coiffer et qu'il se contente de quelques passages de main dans les cheveux et d'un serre-tête, mais on se rend compte, après analyse, qu'il y a en fait un schéma à la forme de ses cheveux : les deux mèches qui lui tombent autour du visage sont séparées du reste de ses cheveux par ledit serre-tête, un bien joli ornement doré. Et le reste de ses cheveux, donc, est séparé en plusieurs mèches en apparence rebelles, chacune dirigées vers l'arrière. Deux mèches épaisses et plus longues que les autres descendent de chaque côté de sa nuque.
Jeev est aussi un garçon qui aime prendre soin de lui – bah ouais, il faut bien, hein. Il est du genre à ne rien laisser au hasard, particulièrement dans ses vêtements – qui sont souvent d'un style assez commun, soit dit en passant – puisqu'il a la hantise du dépareillé et c'est d'ailleurs pour cela que certaines personnes le traitent de « superficiel ». Soit. C'est donc pour ce soucis de détail qu'il ne pouvait en aucun cas se permettre d'avoir la peau sur les os et de faire de la peine à regarder dès qu'on lui enlève son t-shirt. Alors il a fait du sport, et c'est grâce à cela qu'il peut maintenant afficher un corps certes toujours svelte, mais aux muscles finement dessinés et présents en quantité raisonnable pour ne pas non plus lui donner une allure de catcheur. Disons aussi qu'il tenait à se muscler pour pallier à son cruel manque de centimètres ( eh oui, le petit Sanjeev ne mesure qu'un mètre soixante ) qui le complexe fortement. Et puisque nous en sommes venu à évoquer ses complexes, en voici un autre : il possède un nombre assez conséquent de cicatrices un peu partout sur le corps, dont une large partie sont des morsures de serpents peu coopératifs – en particulier sur ses bras. S'il ne les cache pas forcément, il ne supporte cependant pas qu'on les regarde et encore moins qu'on les lui fasse remarquer. Mis à part celles provoquées par des serpents, l'origine de ces cicatrices restent un mystère.
On pourra sûrement clôturer cela en parlant de son fétichisme des bijoux – même si ça peut en effet paraître étrange pour un gars, mais bon. Il adore les bracelets, colliers, et chaînes en tout genre, surtout s'ils sont de couleur dorée, et peut facilement remplir une valise avec tout ce qu'il possède. Enfin, il suffit de voir le nombre qu'il porte tous les jours pour se rendre compte jusqu'où ça va. Ah et, ce qu'il aime par dessus tout, c'est quand ça fait « gling-gling ».

Histoire

Aujourd'hui est jour de fête dans la petite ville à l'extrême nord de l'île. Une musique entraînante résonne dans les rues, les enfants courent en affichant d'immenses sourires, certain rient aux éclats et derrière eux, on entend les parents tenter vainement de résonner leurs progénitures à coup de « Attention, ne courrez pas comme ça ! ». Mais où vont-ils, si pressés ? Il nous suffit de les suivre pour déboucher sur ce qui, la plupart du temps, ressemble à un terrain vague abandonné. Mais aujourd'hui, le terrain vague s'est transformé en une place qui semble hors du temps, piégée dans un rêve à la fois éphémère et éternel. « Kesaven Carnival », c'est ce qui est écrit sur toutes les caravanes éparpillées sur la place, peint en lettres de couleur rouges et sable. Tout le monde ici sait qui ils sont – en vérité, nombreux sont ceux sur l'île qui connaissent leur existence – ces hommes et ces femmes qui vous accueillent à bras ouverts et vous font démonstration d'étranges caractéristiques de leur personne. Ils sont une compagnie de voyageurs extraordinaires, des nomades qui se déplacent de ville en ville au grès de leurs envies. Ils s'établissent à un point un matin, offrent un spectacle mémorable tout au long de la nuit, et repartent le lendemain après-midi, laissant derrière eux la nostalgie de la nuit passée à regarder ces êtres nous sublimer. Ils sont tous des enfants des rues, des rejetés de la société, parfois considérés comme des monstres, sans aucun lien de sang et ils forment la famille « Kesaven ». Ils viennent et vous vendent du rêve, entre le crépuscule et l'aurore, avant de disparaître.

Les habitués savent de suite où ils vont, ils savent exactement à quel endroit est placé la caravane qu'ils préfèrent. Que ce soit le cracheur de feu, la petite chanteuse à la voix cristalline ou bien encore le magicien tout de noir vêtu, ils sont toujours placés aux mêmes endroits, et saluent à chaque fois les visages qu'ils reconnaissent. Parfois, entre deux caravanes, on en découvre une troisième, qui n'existait pas l'année précédente. Alors on s'arrête, et on prend le temps de découvrir ce nouveau membre de la famille Kesaven. Cette année là, le petit nouveau du Kesaven Carnival, c'était un gamin dont le regard qu'il lançait aux personnes autour de lui trahissait sa méfiance. Assis par terre, en tailleur, il disposait des cartes devant lui. Après quelques tours simples en apparence, tout le monde pensa qu'il s'agissait d'un énième magicien mais ils se rendirent bien compte de leur erreur lorsque, de tous les côtés, se ramenèrent quelques serpents. Ils glissaient entre les pieds des spectateurs, évitant ceux qui essayaient de les écraser, avant de se placer en ligne devant le garçon, de façon presque religieuse, comme s'ils attendaient que celui-ci leur demande quelque chose. Et ainsi commençait le véritable numéro du gamin, mélangeant le peu de tours de magie qu'il maîtrisait et son exceptionnelle capacité à faire ce qu'il voulait des serpents.

Un des hommes qui se tenait dans l'attroupement devant la caravane s'en éloigna, s'approchant d'un nain portant un haut de forme presque aussi grand que lui. Les deux hommes étaient de vieux amis, et le nain était le fondateur du Kesaven Carnival, le véritable Monsieur Kesaven.
« Le gamin là, vous l'avez trouvé où ? » demanda le plus grand des deux. L'autre eût un léger ricanement et fixa son regard sur le gosse aux serpents.
« - Où est-ce qu'on l'a trouvé ? Détrompes-toi, cette fois, c'est pas nous qui l'avons cherché, c'est lui qui est venu nous trouver. L'an dernier, là où on était juste après qu'on soit passé ici. Il a déambulé toute la nuit dans le Carnival et le lendemain matin, il est venu nous supplier de l'amener avec nous.
- Et vous l'avez fait ?! Et ses parents ?! Vous vous rendez compte un peu ? » Mr Kesaven s'était remis à rire alors que l'autre homme avait l'air outré d'entendre cela. Le nain reprit alors.
« Ne t'en fais pas pour ça. A voir dans l'état dans lequel il était quand on l'a récupéré, soit il n'avait pas de famille, soit il ne leur manque pas, si tu vois ce que je veux dire. Et puis, quand on lui a posé des questions à propos de ça, il nous a rien répondu, alors on en a conclu que ça l'importait peu. Et puis, il est bien mieux avec nous, tu crois pas ? N'est-il pas une pièce magnifique de ma collection ? A la fois magicien et charmeur de serpents, ce gamin est génial.
- Et il a un nom, au moins ?
- Sanjeev. C'est marqué sur sa caravane. T'as oublié comment lire depuis l'an dernier ? » Et ainsi divaguèrent les deux hommes sur des sujets plus ou moins intéressants durant tout le reste de la soirée. Et le lendemain, ils s'en allèrent, comme à leur habitude. Et Sanjeev, à peine âgé de huit ans à cette époque, continua d'impressionner les foules pendant de longues années.

(…)

5 ans plus tard. Suite à certains démêlés avec la justice, Mr Kesaven fût envoyé en prison, et le Kesaven Carnival fût démantelé. C'était tout les rêves des Kesaven qui s'effondraient, on ne leur laissait même pas l'autorisation de reprendre eux-même le Carnival. C'était la fin. Ils partirent tous de leur côté après de longs adieux larmoyants. Les plus âgés tenteront de trouver du travail dans un boite où le boulot est d'un parfait ennui tandis que les plus jeunes, Sanjeev y compris, seront placés en famille d'accueil et envoyés à l'école pour « rattraper leur retard ».

Jeev eût de la chance à tous les égards : on l'envoya dans une famille qui ferait rêver bon nombre d'enfants ; jeunes et gentils, sans le moindre vice, prêts à tout pour aider leur nouveau fils à se sortir du tourment qu'était la perte de son entière famille et, d'un autre côté, il n'eût aucun mal à s’accommoder aux cours – grâce notamment aux cours qu'il avait prit durant ses années de caravanes, car il ne faut pas croire qu'ils les laissaient tous parfaitement incultes, bien au contraire – et il se révéla même avoir un léger temps d'avance sur la majorité de sa classe. Mais sa vie l'ennuyait, il avait l'impression que chaque journée en durait deux et il se demandait comment les gens « normaux » pouvaient se contenter d'une telle existence. Le seul moyen qu'il sembla trouver pour rajouter un peu de piquant dans sa vie fût la rébellion. En un mois, il devint un adolescent insurgé, autant devant ses profs que devant ses « parents », jusqu'au jour où l'école où il étudiait le renvoya. Evidemment, on lui passa un savon, le sermonnant à longueur de journée, et tout aussi évidemment, il a explosé au bout d'un moment, et s'est enfuit de là où il vivait depuis la fin du Carnival.

Eh oui, une fugue. C'était prévisible, de toute façon. Il était donc parti hors de la ville, dans une espèce de cabane qui avait dû servir autrefois mais qui n'était plus qu'une ruine qui sentait le bois pourri à vous en faire tourner la tête. Mais c'était le mieux que Jeev pouvait trouver en de telles circonstances. Il y resta trois nuits, s'occupant la journée d'aller voler de quoi se nourrir aux commerçants du coin avant de se retourner vers son cabanon. Certes, la vie sur laquelle il crachait lui manquait, finalement, mais sa fierté l'empêchait de faire demi-tour. Et puis le troisième jour...
« Hoy l'abruti, tu crois pas qu'il serait temps que tu rentres chez toi ? » Sursautant en entendant cette voix, Sanjeev s'était brutalement retourné pour trouver face à... un cobra. La réaction normale d'une personne normale aurait été de partir en courant, mais Jeev s'était contenté de s'asseoir par terre face à ce serpent, comme si ce qui se passait était tout à fait normal.
« - Pourquoi je devrais retourner là-bas ? L'ennui est à mourir.
- Mouais, mais soit tu meurs d'ennui, soit tu meurs de faim, de froid, et d'autres choses. C'est pas trop un endroit pour les humains, ici. T'as de la chance que j'ai pas eu envie de te mordre, tu serais déjà crevé depuis longtemps sinon. Vraiment, tu as de la chance de tomber sur moi ! Tu devrais me dire merci, même ! »
Sanjeev haussa les épaules. « Tu peux me mordre si tu veux, ça me fait rien à moi. » Le serpent – si on peut lui conférer des expressions humaines – sembla étonné.
« Je comprends alors ! C'est pour ça que je te fais pas peur, n'est-ce pas ? » Sanjeev hocha la tête, observant le serpent glisser lentement vers lui pour finalement lui grimper dessus, allant s'enrouler autour de son cou – en prenant évidemment soin de ne pas l'étrangler.
« - Mon nom est Ysbryd, et j'ai décidé qu'à partir de maintenant, tu serais mon humain !
- ...Pardon? »

Comme vous vous en doutez, cela était le récit écourté de la rencontre entre Sanjeev et Ysbryd. Après une longue conversation entre le serpent et son humain, ce dernier prit finalement la résolution de rentrer chez lui, en s'excusant, en pleurant et en rampant s'il le fallait. Oui, c'est vrai, Jeev est probablement le seul garçon a avoir été raisonné par un serpent. En parlant du serpent d'ailleurs, Ys a aussi réussi à convaincre son humain de l'emmener avec lui, lui promettant qu'il se cacherait bien et qu'il ne toucherait pas à ses « parents », même si ceux-ci lui marchaient sur la queue.

Bref, Sanjeev est alors rentré chez lui. Il s'attendait à toutes les pires des punitions à la fois, mais, à la place, chacun de ses « parents » le serrèrent dans leurs bras, répétant à quel point ils avaient été inquiets pour lui. C'est à ce moment qu'il regretta amèrement son comportement passé, et qu'il a ainsi fini par s'excuser en pleurant – mais pas en rampant, tout de même, fallait pas abuser trop non plus. C'est vrai qu'il ne s'était pas rendu compte des liens qui s'étaient créés en une année, mais maintenant qu'il en avait conscience, beaucoup de choses changeaient. Certes, le Carnival lui laisserait toujours un vide impossible à combler, mais en même temps, il ne devait pas se contenter de se morfondre sur ce qu'on lui avait enlevé. Aaah, si seulement il s'en était rendu compte plus tôt, ça lui aurait évité bien des encombres...

(…)

Quelques années ont encore passées, depuis le retour de Jeev chez lui. Nous sommes maintenant devant une école, école où Sanjeev s'est inscrit pour pouvoir intégrer une classe qui, à son avis, lui correspondrait parfaitement. Ysbryd, enroulé autour de son cou, comme à son habitude, regarde son humain se débattre avec le plan qu'on lui a laissé. *Bon, de toute façon, pas besoin de plan, je me débrouillerais bien une fois à l'intérieur, hein.* C'est alors que, plein d'assurance et de projets en tête, il entra dans l'enceinte de cette école en faisant diverses recommandations à Ysbryd, ce dernier regardant en arrière pour voir peu à peu sa tranquillité prendre fin – pauvre Ys, traîné malgré lui dans toute cette histoire...

to be continued...

Vous ...

Votre prénom : Shiza
Votre âge : 17 ans
Sexe : Autre.
Comment as-tu connu notre forum ? : J'sais pas, ça fait peut-être six mois que je suis là, qui sait e.e Mais qui suis-je ? °^° /poutre/
Le code ? :Validé par Banane ♥

code by Jess

Bon bah re bienvenue alors :) joyeux nouveau départ o/ !

Re bienvenue ;D
Un processus !! *-* <3
J'attends la suite de ta présentation ;)

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue. \o/

Re-Coucou :3
je tiens a t'informer que ton perso à juste la classe intergalactiques *0*

Merci le peuple o/ Je me sens comme une newbie, ça fait tout drôle *3*
Keyci -> Gnyagnyagnya, tavu ça 8D /poutre/

Haaaan, je mets du temps, cépabien. J'essaie de finir ça demain... 'fin tout à l'heure, quoi. BREF, bientôt ( pis je dois avouer avoir hâte de RP alors préparez vos claviers bande de gens ! )

Ton histoire est vraiment cool *0* En fait j'aime trop ton perso (plus particulièrement son côté flippé :p) ♥

Aawn, merci *hug \*^*/*

Sujet: Re: Feel the Cobra Power ! ; Sanjeev

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