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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves.

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MessageSujet: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. EmptyDim 15 Sep - 19:47


ORLANDO NAZZARENO


Informations


Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. 541323debitoavecunflinguerose

Debito – Arcana Famiglia

Nom :  Nazzareno
Prénom :  Orlando
Sexe :
Âge : 28 ans
Matière :  Professeur de Mise en Pratique des Dons
Espèce :  Mentaliste
Orientation amoureuse :  ♀
Pouvoir :  
Son pouvoir, c’est d’être le maître des cauchemars, et cela grâce à ce qui est caché sous le bandeau noir qui obstrue une partie de son visage. Lorsqu’il le retire pour utiliser son don, la personne visée est comme qui dirait « éblouie » par la lueur violacée que produit ce qui serait censé être un œil. La pauvre victime est alors plongée dans un genre d’état second qui se rapproche d’un sommeil profond, et à partir de là, Orlando peut se projeter dans sa tête. Et à ce moment, c’est comme s’il lisait dans un livre, car il y voit les plus grandes peurs de la victime et les reproduit en prenant leurs formes dans son cauchemar, forçant la personne à les combattre. Il y a deux façons de s’en débarrasser via l’intérieur du cauchemar : le regarder dans les yeux ou le tuer à l’intérieur du cauchemar. Pour le tuer, rien de plus simple ; simplement avec une arme si la victime en avait une avant de s’être fait endormir, ou en utilisant son don, car oui les dons des autres personnes ne sont pas bloqués dans les cauchemars. Lorsque l’on réussit à s’en débarrasser, on se réveille là où on s’est endormi en ne se souvenant que plus ou moins de ce qu’il s’est passé dans le cauchemar.
Son don est alors très efficace sur le coup, mais beaucoup moins sur la durée. Surtout que l’utiliser, en plus de le fatiguer, lui procure une douleur qui va crescendo à tel point qu’au bout d’un moment il a l’impression qu’on lui arrache lentement ce qui devrait lui servir d’œil. Et il faut savoir que, bien qu’ils deviennent plus fragiles, les cauchemars deviennent aussi plus terrifiants pour la victime au fur et à mesure que la douleur augmente. Il arrive parfois aussi que son œil se mette à saigner et, lorsque la douleur est trop élevée, il s’évanoui, faisant alors disparaître le cauchemar.
Il faut aussi savoir que son don est nettement plus faible –voire même totalement inutilisable- s’il a froid.


Caractère & Physique

« And I'm hiding in this empty space, tortured by my memories of what I've left behind.»


Orlando est un être rongé jusqu’à l’os par la souffrance. Une souffrance qu’il est obligé de supporter à longueur de journée depuis que son œil droit s’est cristallisé pour devenir une améthyste et qui a fini par le rendre comme il est maintenant.
Il est extrêmement bipolaire, capable de dégainer une arme et de la pointer sur quelqu’un sans prévenir, alors que quelques secondes avant, il souriait à cette même personne. C’est la douleur qui le contrôle. Lorsqu’elle est supportable, il l’est aussi. Lorsqu’elle grandit et qu’elle rend sourds ses autres sens, il est capable de devenir un véritable fou. Heureusement cependant, ses armes ne sont jamais chargées. Il vit sur les nerfs, ne dormant rarement plus de deux heures par nuit, ce qui ne fait que renforcer ses incessants changements d’humeur.
En tant que prof, il est généralement vu par ses élèves comme un grand malade, un des profs les plus flippants qui existent. Et cela parce qu’il s’amuse à les intimider. Je vous assure, quand un gamin se retrouve avec une arme pointée vers lui, il s’arrête directement de faire le malin. Bon, ce n’est pas non plus qu’Orlando a l’habitude de tirer sur ses élèves mais… pour lui, tout passe par l’intimidation. Et il s’en sort plutôt bien.
Sa grande passion, c’est les femmes. Depuis qu’il est jeune, il porte une réputation de coureur de jupons et de dragueur endurci. A l’époque où il était lui-même au lycée, il n’était pas rare de le voir avec une nouvelle fille chaque semaine, jusqu’au jour où il est tombé amoureux. Mais il est inconcevable pour lui de ré-aimer un jour une femme.
Blessé ? Oui sûrement. Pourtant à aucun moment dans la description au-dessus ne semble avoir été évoquée une quelconque sensibilité.  Et cela, c’est parce qu’il la cache, et que les personnes qui ont eu accès à cette sensibilité sont assez rare pour être comptées sur les doigts d’une main. Il est détruit de l’intérieur, brisé, démoli. Par lui-même, par l’améthyste, par les autres. Lors de la transformation de son œil, il a été abandonné, vu comme un monstre, poignardé par ceux qu’il pensait être ses amis, et celle qui était l’amour de sa vie. Il ne s’en est jamais remis, et il y a des chances pour qu’il ne s’en remette jamais.
Alors pour parer ce vide, il est devenu hargneux. Il s’est longtemps isolé, ne se trouvant même pas digne de sortir de chez lui, et il est maintenant animé par quelque chose qui ressemblerait à s’y méprendre à de la vengeance. Mais se venger de quoi ? De la vie, simplement.
Le bonheur des autres est comme un poignard glacial qu’on lui planterait dans le cœur et, chaque nuit, lorsqu’il ferme les yeux, c’est comme s’il voyait un tableau noir où une craie blanche aurait écrit « Tu ne peux pas être heureux. ». C’est comme si son propre pouvoir se retournait contre lui-même, parasitant ses nuits de tout ce qui, jour après jour, lui donne envie de se servir de l’un de ses flingues pour se trouer la tempe. Mais il ne le fait pas, trop lâche, ou trop plein d’espoir que le tableau mente.
Avant l’améthyste et ce qu’il s’en est suivit, Orlando était quelqu’un de bien. Le gars avec qui tout le monde voulait passer du temps parce qu’on était sûr de ne jamais s’ennuyer. Et s’il y a bien quelque chose qu’il n’a pas perdu depuis cette époque, c’est son constant sourire en coin, souvent défiant, ainsi que son humour tranchant et noir. Et avec tout ça, il n’a jamais eu la réputation d’être un méchant, juste un peu une tête brûlée.
Mais cet Orlando là n’a pas disparût, il est toujours là, enterré sous l’épaisse croûte pourrie qui lui corrode l’âme. Tout les jours, il se regarde dans un miroir, et c’est bien le Orlando qu’il était avant qu’il voit, et non pas celui qu’il est devenu.

Enfin, un dernier petit détail qui peut sembler inutile mais qui, mine de rien, à son importance. Orlando est du genre frileux. Très frileux. A tel point que, s'il a trop froid, il devient littéralement hors d'état de nuire. Le froid, ça le tue vraiment ( et puis il faut dire que c'est un aimant à rhumes, aussi )... et lorsqu'il fait froid et qu'il est enrhumé, il devient limite léthargique. Aah, s'il avait le choix, croyez-moi, il hibernerait.

Un peu plus d’un mètre quatre vingt, les cheveux plaqués en arrière, toujours parfaitement habillé ( et avec classe en plus ) et les lèvres toujours étirées de son sourire narquois, voilà le portrait qu’on pourrait faire de lui, pour donner une vision d’ensemble de la personne qu’il est au premier coup d’œil.
Donnons maintenant une vision plus détaillée. D’abord, nous ne manquerons pas de remarquer le bandeau qui cache son « œil » droit. Il ne l’enlève que très rarement, cet à dire lorsqu’il est seul et totalement à l’abris des regards d’autrui, ou lorsqu’il souhaite utiliser son pouvoir. Mais alors, que ce cache sous cet épais bandeau noir ? Une améthyste. A l’endroit même où devrait se trouver son œil droit prend place cette pierre violette et non taillée. Alors non, on ne lui a pas arraché l’œil pour lui placer une améthyste à la place, mais c’est juste que son œil s’est petit à petit cristallisé. Alors, c’est pas très beau ( enfin, ça a son style, mais c’est tout de même spécial ) et en plus c’est du genre à être douloureux. Bref, avoir une améthyste en lieu et place de l’œil, c’est pas une bénédiction. Son œil restant est comme doré. Certains diront marron clair, d’autres diront jaune, mais lui il affirmera qu’il est doré.  
Ses cheveux, eux, sont gris. Oui, comme les vieux. Mais il est pas vieux ! Ses cheveux sont justes gris parce que… parce que c’est comme ça, simplement. Il les plaque en arrière, et il n’y a jamais une mèche qui dépasse, sinon ça l’enrage. Mais, évidemment, lorsqu’il est pépère chez lui, il ne prend pas le temps de les plaquer en arrière. Il les laisse alors libres, et on se rend compte qu’ils sont assez longs pour retomber devant ses yeux et notamment cacher l’améthyste.
Il s’habille donc avec classe. Enfin, seulement lorsqu’il sort ou qu’il va bosser, parce que chez lui, c’est rarement plus classieux qu’un caleçon et un t-shirt quand il fait chaud, et une montagne de sweat et d’écharpes quand il fait froid. Alors que dès qu’il sort, c’est en costard cravate, et portés avec élégance en plus. Que demander de plus ?
C’est un féru d’accessoires en tout genres. Il porte des mitaines noires en toutes saisons et a notamment un genre d’anneau sur le cartilage de son oreille droite. Et il ne faut pas oublier ses deux armes, ses « jumelles » comme il les appelle. Il en prend soin comme il prendrait soin de la prunelle de ses yeux et ne supporte pas qu’elles aient la moindre tâche.
Histoire



“You think twice about your life, it probably happens at night, right? Fight it, take the pain, ignite it, tie a noose around your mind loose enough to breathe fine and tie it to a tree, tell it, "You belong to me, this ain't a noose, this is a leash and I have news for you, you must obey me.” Twenty | One | Pilots - Holding on to You

C’était seul, assis sur un fauteuil dans une pièce seulement éclairée par une faible lampe dans un coin, qu’il fêtait son vingt-huitième anniversaire. Enfin, fêter était un bien grand mot. Il n’y avait ni appel téléphonique, ni musique, ni gâteau, pas même le bruit du froissement des ailes d’une mouche dans l’air. Le mot fêter ne convenait alors vraiment pas. Son seul cadeau, il se l’était offert lui-même. Une balle légèrement argentée qu’il faisait tourner entre ses doigts, l’observant avec fascination. Il chargea l’une de ses armes avec ladite balle et s’en colla le canon contre la tempe. Roulette Russe. Tous les ans depuis cinq années, le soir de son anniversaire, il défiait la Mort en la regardant droit dans les yeux. Le froid de l’acier contre sa peau lui donna un frisson qui le fit légèrement trembler. Il leva lentement sa main gauche pour venir effleurer son œil cristallisé. Mais il retira sa main aussi vite qu’il le pu lorsqu’il entra en contact avec le cristal. Une grimace s’esquissa sur visage, non pas de douleur, mais de dégoût. Il ferma son poing gauche et prépara sa main droite à tirer, il n’avait plus qu’à pousser légèrement sur la gâchette… et là il saurait s’il pourrait vivre une année de plus ou non. Il serra les dents, ferma les yeux, baissa légèrement la tête… mais n’appuya toujours pas. Car soudain, il se souvint. Il se souvint de tout ce qu’il avait oublié, scellé au plus profond de lui-même, tout ce qu’il avait laissé derrière lui.

Il se souvint de ses parents, de sa famille, de sa maison. Une maison un peu éloignée de tout, à une extrémité de l’île, tout au bord de l’océan. Les journées qu’il y avait passées avaient été heureuses, il y avait été bien entouré. Les souvenirs qu’il gardait de cette période étaient flous, mais il ne pouvait oublier le sourire de sa mère, ni son rire lorsqu’elle découvrait les situations loufoques dans lesquelles Orlando avait l’habitude de se fourrer. C’était sans peine aussi qu’il se souvenait que c’était généralement grâce ( ou à cause ) de son père qu’il se retrouvait dans de telles situations. Il était proche de son père, même complice, et chacune de leurs conneries avait sa petite place dans sa mémoire.

Il se souvint du jour où on lui apprit qu’il allait devenir grand frère. Il se souvint avoir vu le ventre de sa mère s’arrondir un peu plus chaque semaine, il se souvint avoir longtemps attendu avant de pouvoir enfin mettre un visage sur le nom que ses parents avaient longuement choisi. Ils avaient huit ans d’écart et Orlando avait dans l’optique de devenir le meilleur grand frère du monde. Mais il n’en aura jamais eu l’occasion, parce qu’il n’avait pas non plus oublié le court et tragique destin de l’enfant. Enfant qui est mort quatre petites années après qu’il soit né. En six moi, il était passé d’un enfant plein de vie à un squelette à peine doté de la moitié d’une âme. Orlando avait regardé, impuissant, sa vie ne devenir plus rien que déchéance. Il aurait voulu y faire quelque chose, mais du haut des ses douze ans, il n’y avait rien qu’il pouvait faire. Mais il n’aurait rien pu faire s’il avait été adulte non plus. Enfin, il y avait une chose, UNE SEULE, qu’il pouvait faire. C’était donner du rêve à ses parents, à son frère, qui n’en faisaient plus. Car oui, avant, c’était du rêve qu’il créait, et non pas du cauchemar. Il se souvient encore avoir passé des nuits blanches, au chevet de ceux qu’il aimait, a entrer dans leur tête, luttant pour ne pas s’écrouler et éviter que la belle chimère qu’il avait fait tout spécialement pour eux ne s’effondre, laissant la place libre aux pires cauchemar imaginables.

Il se souvint qu’il ne tenait jamais longtemps. Il se souvint qu’un jour, alors qu’il était dans la tête de son frère, il en avait été sorti de force, poussé par terre par les médecins qui accouraient près de l’enfant. Il se souvint de l’horrible bruit aigu de la machine, l’horrible bruit aigu qui annonce que tout est fini. Les pleurs de sa mère raisonnent encore da sa boite crânienne comme un chant macabre. Elle savait qu’il allait mourir, mais elle n’avait jamais été prête. Elle avait pleuré, encore, encore, et encore. Et Orlando avait subi cela, encore, encore, et encore.

Il se souvint qu’ensuite, ils étaient partis et étaient allés vivre quelque part en ville, abandonnant derrière eux tout les bons souvenirs qu’ils avaient eus dans la maison au bord de l’océan. Là où ils avaient ensuite habité était un appartement, classique, sans artifice, qu’Orlando n’aimait pas. Dans ses souvenirs, il associait chacune des pièces de l’appartement à quelque chose de détestable… s’étaient-il passé telles choses dans ces pièces ? Malgré qu’il essaya de s’en souvenir, il n’arrivait à avoir que quelques rares images floues, probablement issues de son imagination. Mais toute cette période n’était cependant pas uniquement rattachée à de sombres souvenirs.

Il se souvint de la nouvelle école qu’il avait intégrée. Ce n’était pas très grand, mais suffisant. Il s’était intégré rapidement, s’était fait des amis qui lui avaient promis que peut importe le temps qui passerait, ils seraient toujours là. Avec le collège virent les premières conquêtes féminines, même si cela était légèrement plus tard. Rares étaient celles qui résistaient, plus rares encore étaient celles qu’Orlando gardait plus d’une semaine dans ses filets.

Il se souvint tout à coup du lycée, faisant abstraction du reste de ses années au collège. Il se souvint d’elle. Il l’avait rencontrée lors de sa dernière année, cette fille aux cheveux clairs et aux yeux foncés. Elle était censée être seulement une conquête de plus, une proie à ajouter à son tableau de chasse. Il n’aurait jamais cru qu’elle puisse devenir le seul être qu’il chérirait de toute son âme. Cette fille. Pour elle, le cœur d’Orlando s’animait à la fois d’amour et de haine, et le simple fait de se rappeler de son regard, de son sourire, du son de sa voix, rien que cela lui donnait envie de tirer avec l’arme qui était toujours pointée contre sa tempe.

Il se souvint aussi des premiers cauchemars nés de ses mains. C’était peu après l’avoir rencontrée. Il n’arrivait plus à donner de rêves purs, car son âme à lui ne l’était plus. En tout cas, c’était la raison qu’on lui avait donné. Et ce dont il se rappelait aussi, c’est que son œil droit lui donnait l’impression de vouloir s’échapper de son orbite à chaque fois qu’il utilisait son pouvoir. Et à chaque nouvelle utilisation du pouvoir, la douleur se faisait plus intense, comme si quelque chose rongeait doucement son œil. Et plus la douleur se faisait intense, plus les cauchemars devenaient sombres. La fille, elle lui demandait souvent d’utiliser son pouvoir sur elle, car elle aimait les rêves qu’il créait, mais elle refusa qu’il s’en resserve sur elle une fois qu’elle comprit qu’il ne pourrait plus jamais faire rêver le monde.

Il se souvint de ses vingt et un ans, qui avaient été célébrés à l’aide d’une grande soirée regroupant tous les amis du couple, en plus de quelques inconnus qui s’étaient faufilés dans le groupe. Il se souvint de la nuit qu’il avait passée avec la fille, et du lendemain, où elle l’avait réveillé en pleine après-midi, pour lui annoncer ce qui allait changer sa vie : elle était enceinte, il allait devenir père. Ce qu’il se passa ensuite ne devait être d’une grande importance, car sa mémoire n’avait pas choisi de le faire s’en rappeler. Mais il savait que, neuf mois après ses vingt et un ans, il tenait son fils dans ses bras. Et il avait l’impression que le fait de pouvoir sentir la chaleur du corps de ce petit être fragile, à l’intérieur duquel les veines battait un sang pareil à celui d’Orlando, il avait l’impression que cela calmait les cauchemars, et la douleur. Mais c’était sans compter sur l’améthyste, qui ne semblait pas être d’accord pour le laisser tranquille.

Car maintenant, il se souvint de la première fois qu’il avait vu l’améthyste, cette pierre légèrement violette, sortant du bord intérieur de son œil droit. Dans quelque tentative désespérée, il avait tenté d’enlever le bout qui grignotait sur le blanc de son œil, mais la souffrance qui en résulta lui fit passer l’envie de retirer lui-même la pierre. Il était allé voir des médecins, personne n’avait rien pu pour lui. Et plus les jours passaient, plus son œil se faisait ronger par l’améthyste. Il fallu deux ans à la pierre pour prendre totalement possession de ce qui autrefois avait été un œil doré.

Et il se souvint aussi de ce qui le blessait encore plus que la pierre elle-même. La fille, qui prenait ses distances, laissant à peine Orlando approcher son fils, comme s’il risquait de lui refiler l’améthyste tel qu’il pourrait lui refiler la peste. Et plus le temps passait, plus la fille s’éloignait. Elle avait peur, ils avaient tous peur. Alors un jour, elle a prit l’enfant, et la salope s’est barrée avec le meilleur ami d’Orlando. Il ne les a plus jamais revus depuis.


« Cinq ans… »

Il soupira en baissant la tête, laissant les mèches de ses cheveux tomber devant ses yeux. Son bras droit retomba, tenant toujours l’arme. Il s’appuya dans le dossier du fauteuil, levant les yeux vers le plafond, effleurant de sa main gauche le stigmate du temps qui passe, l’améthyste, la reine de la chimère sombre. Il se demandait ce qui le retenait à la vie, quel bon sens il avait pour ne pas jouer ce soir. Son boulot, peut-être ? Etait-il désespéré au point de ne se rattacher qu’à son job pour se croire digne de survie ? Pour élèves, il avait toujours été seulement un fou, de toute façon. Alors, qu’est-ce qui le retenait ?

Il tourna la tête vers la fenêtre, observant l’extérieur, le ciel étoilé lui rappelant à quel point il était petit et faible. Mais elle était là, toute la raison. Il voulait vaincre l’améthyste avant de mourir. Et s’il ne pouvait pas la vaincre, il voulait se battre à ses côtés, faire d’elle son arme ultime, et non pas l’objet de sa propre déchéance. Il ignorait si un jour il pourrait vivre normalement avec, si un jour il pourrait recréer des rêves au lieu de façonner des cauchemars, même si au fond il avait prit goût à la terreur. Il voulait prouver au ciel qu’il n’était pas si petit et faible que cela, que ce n’était pas un simple caillou qui allait le mettre à genoux.

Il se leva et regarda l’arme, toujours tenue par sa main droite. Il la pointa ensuite vers la lampe qui éclairait à peine la pièce. S’appliquant pour viser, il fini par tirer.

La lampe éclata, plongeant l’appartement dans le noir.

Vous ...


Votre prénom : Shiza
Votre âge : 17 o/
Sexe : Je suis toujours une femelle, j'ai pas changé depuis la dernière fois .u.
Comment as-tu connu notre forum ? : c'était par un top je crois.
Le code ? : Validé par Banane ♥


code by Jess
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MessageSujet: Re: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. EmptyLun 16 Sep - 19:00

Fuh un prof ! Comme je suis validé, je souhaite la bienvenue au people ! Bon, c'est un double compte, alors c'est plutôt rebienvenue, mais ça me donne du bonheur quand même :D
Anonymous
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. EmptyLun 16 Sep - 19:39

Bienvenue ! :D
Je vais prendre du temps pour lire ta fiche ( elle s'annonce longue 0-0 <3)
Bref re-bienvenue !
The Triangle
The Triangle
PNJ
Messages : 585
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MessageSujet: Re: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. EmptyMer 18 Sep - 9:57

Bouhou un prof T__T En plus il fait peur , c'est pas juste ! Moi vouloir faire caprice ! Bienvenue ♥
Anonymous
Invité
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MessageSujet: Re: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. EmptyMer 18 Sep - 20:45

Youhou, merci o/
Heywi Keyci, un prof, ceylavie 8D ( mais à force que tout le monde dise qu'il fait peur, j'vais finir par le croire /paf/ )

Aller, demain l'histoire !
Anonymous
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MessageSujet: Re: Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Promis, Orlando évitera de fusiller les élèves. Empty

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