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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg

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MessageSujet: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg EmptyMer 16 Juil - 2:39


Maria Dorofey Leowdaeg

Très bien. Mais avant de revenir sur votre problème, je pense que devriez réfléchir à votre aversion pour les menottes et les fouets. Mais ...! Attendez ! Ne partez pas !


Leowdaeg (à prononcer Léovdègue) Maria Dorofey29 ansMasculinIl est bisexuel, mais penche plus vers les hommesPsychologue du lycéeMentaliste

Code:

[color=#CCCCD2][b]Maria D. Leowdaëg[/b][/color]Le pouvoir de Maria est celui de projection d'aura : de lui peuvent émaner tous les sentiments qu'il désire, et sans obligation de les ressentir. Ainsi, il a la possibilité d'influer sur l'humeur des autres – de manière plus ou moins forte, ça dépend évidemment de la personne concernée – et sur les ambiances qui règnent sur les lieux où il se trouve ; tout cela dans un rayon de huit mètres. C'est un don qu'il a fallu apprivoiser, bien évidemment, pour ne pas projeter n'importe quoi, et il lui arrive encore d'avoir des ratés. Le second problème, c'est qu'il ne se rend pas compte de quand son pouvoir fonctionne ou non, son seul indicateur étant la réaction des autres, et que s'il le met inconsciemment en marche, cela peut parfois donner lieu à des situations gênantes, car son propre ressenti, dans ses moindres détails, sera aussi renvoyé aux autres.

N'importe qui ne pourrait pas t'écouter débiter tes âneries...



Si l'on peut affirmer une chose, c'est que, physiquement, Maria n'a pas forcément le profil d'un type qui se penche sur la santé mentale des gens - ni psychologiquement, d'ailleurs, mais c'est une autre histoire.

En général, quand ils voient ce type assis au fond du fauteuil du psychiatre, la première chose que ses clients demandent est "Où est passé Monsieur Leowdaeg ?". Une chance pour eux que ce genre de confusion l'amusent plus qu'autre chose. En même temps, on ne peut pas leur en vouloir de se tromper. Visualisez-vous la chose : souffrant d'une dépression si fulgurante que devez vous en remettre à quelqu'un, ou bien d'un quelconque problème réclamant l'aide d'une personne avisée, vous avez choisi, par hasard ou pour n'importe quelle autre raison, de contacter cette personne au nom difficilement prononçable. Enfin, cela vient à vous, vous ouvrez la porte de la pièce sombre, et là, cette personne se tient devant vous. Difficile de dire ce qui frappe en premier ; cette longue et lisse chevelure d'un sombre violet, attachée de toutes les façons imaginables au fil des jours ? - si vous avez la chance de tomber sur une fois où il a laissé sa crinière lâchée, vous pourrez en admirer le mètre de longueur. Ou bien, peut-être sont-ce les vêtements ? Il faut dire que Maria ne se vêtit pas forcément de la même façon que le commun des mortels. Il n'a pas de style défini, mais sa préférence va nettement au victorien, aux capes, aux grands manteaux, aux bottes - à talons, pour rattraper son mètre soixante-dix qu'il trouve trop petit - et à la couleur violette. Parfois, il sera possible de le croiser seulement vêtu plus simplement, mais en cas d'extrême chaleur, alors autant dire qu'on préfère ne pas le voir ainsi, à moins d'aimer sentir ses os fondre.

Mais, en général, il faut dire que ce qui vous interroge le plus en face de ce bonhomme, c'est ce masque. Non, pas ce masque ; LE masque. Celui qu'il porte en permanence, celui sans lequel un nombre infime de personnes l'ont vu. Ce n'est pas un vilain masque, et il lui va bien - en fait, on l'imaginerait mal sans - mais c'est plutôt le genre de choses que l'on porterait dans des soirées douteuses. Avec un fouet à la main, pour être plus précis. De couleur violette, il lui cache juste une barre en haut du visage, mais le fait si bien qu'il est même impossible de voir la couleur de ses yeux. Il faut admettre qu'il est troublant de se trouver en face d'un personne sans même pouvoir savoir où elle regarde, ou bien tenter de jeter un œil à ce qu'on appelle les "fenêtres de l'âme". Non, il n'est ni aveugle - bien qu'il lui arrive de s'amuser à le faire croire aux esprits un peu trop curieux -, ni quoi que ce soit d'autre qui pourrait ainsi justifier de manière crédible le port de cet inhabituel accessoire. C'est juste une fantaisie, une bizarrerie insensée. D'ailleurs ; si l'on parvenait à le lui faire retirer, on pourrait admirer des prunelles d'un bleu éclatant, et même très beau. Seulement, cela reste un défi à relever, autant essayer de soulever les jupons de la Reine d'Angleterre.
La seule raison de ce choix n'est pas l'envie d'interroger le conscient de chaque personne qui pose les yeux sur sa personne : il est aussi que ce masque donne un air énigmatique, presque inquiétant, quand le psychiatre affiche l'un de ses étranges sourires. Et cela, c'est exactement l'effet recherché.

Maria est une personne qui a de la prestance, des attitudes si théâtrales qu'elles en deviennent parfois un tantinet grotesques. Il aime à accompagner ses discours de grands gestes, et tout le tralala. Il est de ces gens qui chargent les ambiances par leur seule présence, et pas seulement grâce à son pouvoir. Il est très sûr de ses mouvements, loin d'être maladroit, et marche toujours de ce pas assuré, cette allure imposante qui semble innée, chez lui.
En somme, c'est pour lui une chance qu'être le centre de l'attention ne le dérange pas.


Sur le plan mental autant que physique, Maria est un excentrique. Un esprit déviant. Et c'est loin de lui déplaire : la normalité ne l'intéresse pas. Les gens normaux non plus. C'est un mot qui lui inspirerait presque du dégoût, à vrai dire ; à lui, qui ne vit que pour l'étrange et la folie. Ah ! La folie. Son plus grand rêve serait d'un jour tomber sur un esprit vraiment malade, une âme gangrenée jusqu'au plus profond d'elle-même par ce poison. Ce n'est pas par altruisme qu'il exerce la psychologie : car, bien qu'apporter son aide soit satisfaisant, il attend surtout de pouvoir se plonger dans les méandres d'une démence particulière, digne de son intérêt. Fascination mal placée, diriez-vous ? Eh bien, vous n'auriez pas tort. Mais, après tout, il est loin d'être net, et encore plus d'avoir l'esprit bien placé - est-ce seulement nécessaire de le préciser ?
Maria ne nie pas ces côtés de sa personnalité. Ce ne sont pas des tabous. Et puis, franchement, après tout ce qu'il a entendu pendant toutes les années à écouter les gens lui décrire ce qui n'allait pas chez eux, qu'est-ce qui peut bien l'être ? Non, il les cache juste sous une tonne de mystère. C'est plus drôle. Il voit la vie comme une pièce de théâtre ; et il a tellement joué sa partition qu'il a fini par ne plus se dissocier de son personnage. Dans une histoire de fiction, il serait, vous savez, ce personnage secondaire énigmatique qui se plait à retourner l'esprit du héros. Retourner les esprits ; voilà une autre chose qui l'intéresse. Se confier à lui, c'est à ses risques et périls. Si on la personne qui lui parle ne l'intéresse pas, il fera tout son possible pour l'aider et vite s'en débarrasser. Mais, si ce n'est pas le cas... eh bien, ce sera pour lui un plaisir de triturer ses pensées, d'explorer, quitte à lui retourner totalement les méninges. C'est égoïste, oui. Pourtant il ne l'est pas toujours. Un service rendu peut toujours servir à gagner les bonnes faveurs d'autrui, et il apprécie mieux le fait d'avoir les gens de son côté. Il faut dire qu'il cache bien son jeu de dangereux manipulateur, et qu'il a tendance à, malgré tout, être un personnage relativement intriguant. Quoique, cela dépend vraiment des personnes, une fois encore.

C'est un passionné, quand il aime, ou même apprécie une chose, il y va à fond. La retenue ? Ce mot n'existe pas dans son vocabulaire. Pourquoi se cacher des bonnes choses ? Il trouve cela stupide, dénué de sens. Il est vraiment possessif, quand il s'agit de relations humaines. Mais c'est plutôt le genre solitaire, qui se rapproche des autres, mais de très loin. Ainsi, il peut passer toute une soirée à sympathiser avec une personne, et ne plus jamais lui adresser la parole, comme si jamais rien ne s'était passé. Il n'a pas vraiment d'attache, il erre. Ça aussi, c'est mieux comme ça. Il a horreur qu'on vienne le déranger dans ses relations incertaines aux autres être vivants - mais, en général, on ne le fait pas, car s'il s'attache vite aux gens : eux, ont plus de mal avec lui. Il a cette aura spéciale, vous savez, celle que possèdent les gens qu'on sait gentils en apparence, mais de qui notre instinct nous intime de rester éloigné ; ces personnes qui cachent les parties sombres de leur personnalité sans entièrement y arriver. Voire même pas du tout, dans les pires moments.

Maria donne, parfois, un peu l'impression de vivre dans un monde alternatif, une dimension parallèle. Il est imprévisible, apparaît, disparaît, fait ce qu'il veut. On ne lui donne pas d'ordres, parce que de toute façon, on se rend bien vite compte qu'il ne s'y plie pas s'il n'en n'a pas envie, quelles qu'en soient les conséquences. Il n'a pas toujours l'air de le prendre les situations qui le sont au sérieux ; a contrario, certains épisodes absolument futiles de son existence lui paraissent d'une gravité incommensurable.

Aussi, son vice pas forcément caché n'est pas bien surprenant : son accoutrement laisse bien à penser sur ses tendances sadomasochistes. Cela rend son fonctionnement psychologique plus tordu encore, son imagination ayant tendance à... disons vite s'emballer. Mais ça, ce sont les plaisirs de la vie quotidienne de Maria Dorofey Leowdaeg, parfois plutôt gênants.
Il entretient deux profonds complexes : sa taille, et son prénom. Jamais il ne dira qu'il s'appelle Maria, en rencontrant quelqu'un. C'est vécu comme une véritable humiliation, et c'est presque si chaque jour de sa vie il ne se demande pas pourquoi ses parents ont eu la délicieuse idée de lui donner un nom de fille, à sa naissance. Pour ce qui est de sa taille, il n'est pas forcément petit, mais s'est rentré dans la tête qu'il l'est. Peut-être des essais de technique de bourrage de crâne... en tous cas, ça a marché à la perfection, puisqu'il se sent terriblement mal à l'aise sans talons de plus de six centimètres de haut.

Mais, maintenant, trêve de tout cela. Une personne ne se décrit pas, elle se découvre - et plus encore ce genre de personnes. Et comme il dirait : on ne se guérit jamais mieux qu'entre malades.

Il y a des vies qui valent mieux que d'autres. La mienne, bonne question ; vous n'avez qu'à y réfléchir par vous-même, pardi.



« Tu veux venir voir Maman, Maria ? »

Un regard vif se tourna vers l'homme qui vient de parler. C'était celui d'un enfant, âgé d'une dizaine d'années apparemment. Sa frange coupée n'importe comment, issue d'une folle tignasse violette, lui cachait tout le haut du visage, si bien que l'ont eut pu se demander comment il se débrouillait pour voir au travers. Néanmoins, derrière ce voile, il n'était pas difficile de deviner son intense surprise.
« Voir... Maman ? »

L'homme hocha doucement la tête.
« Ça fait longtemps, tu ne trouves pas ? »

Le garçonnet garda le silence, le visage tourné vers celui qui devait être son père.
Maman est folle. Maman me fait peur. Je l'aime, mais je ne veux pas la voir. Je crois que j'aime surtout son souvenir, en fait. Alors, j'ai laissé pousser mes cheveux devant mon visage pour devenir aveugle. Ça ne marche pas ; enfin, je suis un peu moins confronté à ce monde étrange.

~~~

Main dans la main, ils suivaient le médecin. C'était celui qui s'occupait de Magdalena Leowdaëg, et qui les guidait vers la cellule capitonnée où celle-ci avait été isolée. Quand ils arrivèrent, l'homme en blouse blanche se tourna vers eux.
« Je vais d'abord vérifier si tout va bien, et on entre. »

Puis il entra. Une dizaine de minutes plus tard, il reparaissait, pour leur indiquer d'y aller à leur tour. Maria se colla à son père, anxieux. De l'extérieur on ne pouvait le voir, mais il avait les yeux fermés. Pas envie de regarder.
« Chéri ! »

Il y eut un mouvement. Son père lui lâcha la main avec un petit rire, et enlaça sa femme.
« Magdalena, comment vas-tu aujourd'hui ? »

Il y eut un silence.

« Moi ? Bien, pourquoi ça irait mal ? »

Il ouvrit le yeux, et les posa sur sa génitrice. Elle avait maigri. Terriblement maigri. Les grands yeux bleus, autrefois remplis de gentillesse et de dignité, que son visage arborait, ne luisaient plus maintenant que d'un éclat vide, une lueur de démence seule, brûlait encore au fond de cette iris azuré. Son mari sourit.
« Juste comme ça. »

Maria retourna se cacher derrière son père.
Maman m'a oublié. Elle ne sait plus que j'existe. Elle m'a rejeté de son esprit. Je crois que c'est pour me punir. Je ne voulais pas tuer Tante Anna et Oncle Vesper... Je n'en ai pas fait exprès...

FLASHBACK

C'est la nuit. Il fait froid, il pleut. Il y a une petite route cabossée, et, tout autour, une dense forêt.
J'ai été pris par la nuit et la tempête. Mais à la base, je voulais juste aller chercher quelque chose que j'y avais perdu la journée.

Une petite silhouette, frêle, tremblante, haletante, erre entre les géants d'écorce. Sa respiration, si bruyante soit-elle, est totalement couverte par le vacarme du vent et de la pluie. Elle ne sait plus où elle va, totalement perdue. Alors elle marche, elle marche...
Puis tombe.

Elle dévale une grande pente, se cogne la tête contre une pierre à l'arrivée. Couverte de boue, un filet de sang coulant de son nez, et totalement sonnée, elle relève le visage et regarde autour d'elle. Son cerveau répond mal, elle n'arrive plus à se remettre sur ses jambes, elle voit trouble. Le goût métallique de l'hémoglobine enveloppe son palet, s'y accroche. Cela lui en donne la nausée, elle plaque faiblement une main contre sa bouche pour retenir la bile qui monte dans sa gorge. La douleur dans son crâne et sa colonne est infâme. Sa tête bourdonne, bourdonne...

Une pente. Après avoir longuement fixé le mur noir et humide qui s'élevait devant elle, la petite personne compris que ce n'était autre qu'une grande pente. Il avait dû arriver au niveau de la route, et tomber dans la ravin profond de quelques mètres qui la séparait de la forêt.
Ils doivent s'inquiéter.... Il faut que je rentre, sinon Maman va me gronder...
Elle ne parvient toujours pas à bouger les jambes. Tant pis, elle ferait sans : ses doigts faiblards s'enfoncent dans le sol. Lentement, difficilement, l'enfant se traîne, se tire, grimpe.
Et lorsque, enfin, il parvient en haut, il laisse sa tête retomber sur le sol, harassé par sa folle entreprise. Son esprit est flou, si flou... Il a l'impression de ne plus rien comprendre. Il tend une main devant lui. Ce n'est plus de l'herbe qu'elle touche, mais quelque chose de dur, froid. Du goudron ! S'il n'avait pas été dans un tel état, un sourire se serait dessiné sur son visage. Allez, un dernier effort Maria.... oui ! ça y est !

C'est plat, trempé, dur. Gisant sur la route, l'enfant reprend sa respiration, lentement. La plaie ouverte sur son crâne fait s'écouler un épais filet de sang, qui vient plus encore obscurcir sa vue. Cela lui importe peu, il ne voit déjà plus rien. Le choc avait dû être mauvais, il se sentait tout drôle. Est-ce qu'il allait mourir ? Peut-être. Il n'était plus en état d'avoir peur, de toute façon.

Alors que cette pensée lui traverse l'esprit, une puissante lumière se profile, d'un côté de la route. Il parvient vaguement à tourner un regard vitreux vers la voiture qui arrive à toute vitesse sous l'averse. Son cerveau n'enregistre pas la notion de danger, alors il se contente de fixer cette forme qu'il croit reconnaître vaguement, sans rien faire. De toute façon, le véhicule est bien trop rapide, alors autant laisser tomber. Maria ferme les yeux et attend.

CRIIIIII

Un grincement suraigu, puis un terrible fracas. Une forte odeur lui emplit les narines, mélange d'essence et d'autres choses qu'il ne peut reconnaître non plus. Il entrouvre des yeux aveugles, avant de les refermer aussitôt.

Il est sûrement trop tard.

~~~

À l'hôpital, Maria se sentait seul. Terriblement seul.

Sa mère n'était pas passée le voir une seule fois. Son père très peu. Il ne se souvenait que vaguement de ce qu'il s'était passé, cette nuit-là. Des bribes de souvenirs lui revenaient en rêve, mais cela restait très flou. On lui demandait ce qu'il s'était passé, comment il s'était retrouvé avec un tel traumatisme crânien, mais il était muet, incapable de répondre. Sa survie relevait du miracle, paraissait-il. Il ne savait pas vraiment s'il devait s'en réjouir ou non...

Un jour, son paternel revint le chercher. Il avait une mine désastreuse, mais s'efforçait de sourire à son unique fils. Il lui expliqua que maman ne reviendrait pas maintenant, qu'elle aussi, était tombée malade, mais que sa guérison prendrait un peu plus de temps. Et Maria se contente de hocher la tête sans trop chercher à comprendre. Depuis l'accident, il se sentait différent. Plus calme, plus sombre. Quelque chose, en lui, avait changé.

Les années suivantes furent étranges, un peu vides. Il alla voir sa mère deux fois seulement à l'hôpital psychiatrique. Vers ses quinze ans, il comprit qu'elle ne guérirait pas. Jamais. Perdue, pour toujours et par sa faute. C'était involontaire. Il ne se sentait pas coupable, même si tout le monde - y compris son père, même si celui-ci se contentait de le penser - l'accusait d'avoir tué son oncle et sa tante, même s'il en serait ainsi jusqu'à la fin de ses jours. Toute sa famille lui en voulait d'avoir provoqué un accident dont il ne se souvenait même pas... Pathétique. Il n'éprouvait aucune haine à leur égard, juste de la pitié. Ils avaient juste besoin d'un coupable pour donner un sens à leur peine. C'était humain.

Maria se lança dans les études de psychologie. Il se montrait, dans ce domaine, étonnamment brillant. Il travailla comme une bête malgré tout. Il voulait vite passer à la pratique, explorer la folie humaine. Il voulait trouver quelqu'un, une âme pourrie, damnée, et l'observer dans ses moindres recoins, gratter jusqu'au fond de son être. Seulement, ce but semblait inatteignable. Même une fois sa formation achevée, nul original ne le parut assez, à ses yeux. Il passa par l'hôpital psychiatrique - pas celui où résidait sa mère, évidemment -, plusieurs cabinets, et autres lieux où il lui est possible de visiter les esprits plus ou moins détraqués. Quel ennui, que ces folies passables...

Et puis, il fut victime d'une nouvelle lubie : les jeunes personnes. Parfois, leur âme était bien plus torturée au bout de courtes années qu'une autre, précédée d'une longue vie. Alors, il partit à la conquête de ce nouveau milieu, tout excité. Au bout de trois entretiens d'embauches se soldant par un échec au sein d'autres lycées, il se tourna vers celui dans lequel il avait étudié quelques années : Xényla.

Il n'a plus qu'à prier pour que ses recherches, ici, finissent par porter leurs fruits.

Je te vois :face:

C'est quoi ton pseudo ? Riiictuuuus, m'enfin vous le savez maintenant non ? xD
T'as quel âge ? 15 ans paske j'ai vieilli.
T'es une fille ou un garçon ? Une homme, bien évidemment /pan/
Comment t'es arrivé(e) ici ? VOUS NE LE SAUREZ PAS o/
T'as lu le réglo ? Validé par un concombre *parce que je suis gentille et je te le valide*
Qui c'est sur ton avatar ? Shoukiin Kagerou, de Inu x Boku SS
Des remarques à nous faire, des questions ? uvbiedfbpezmldgvnbekiubvàpod bldfcb l
Jures-tu obéissance à la Sainte Horloge ? COMMENT POUVEZ-VOUS ME POSER UNE QUESTION PAREILLE ?! JE SUIS LE GRAND CURE DE L'HEURE, PARDI D8



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MessageSujet: Re: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg EmptyMer 16 Juil - 11:01

J'adore ton perso, c'est un gros perv... /PAN/.
(En fait j'adore tous tes perso ... Mais c'est pas grave.)

  Et même si je pense que c'est inutile : bienvenue ^^
*rire* c'est tellement drôle de dire "bienvenue" à un modo.
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MessageSujet: Re: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg EmptyMer 16 Juil - 12:57

Enfin tu me rejoins dans l'univers des 4DC!!!! Bref je te valide le code parce que je suis gentille... xD
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MessageSujet: Re: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg EmptyMer 16 Juil - 17:19

Re bienvenu! Oui j'adore tout tes persos T-T sont géniaux
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MessageSujet: Re: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg EmptyMer 16 Juil - 19:53

Tant de compliments Oo Beh... merci !

EDIT : AUTO-VALIDATION ENFIN 8D
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MessageSujet: Re: Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Quoi ? Mais bien sûr que j'ai les diplômes nécessaires pour exercer ma profession ! - Maria Dorofey Leowdaeg Empty

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