Quoi? Mais...! ft. [Lenz - Sacha]

Dès qu’il fût libéré, la victime se carapata rapidement. Le blond afficha une moue en le regardant partir, se disant qu’il aurait au moins aimé être sûr qu’il aille bien. Enfin au moins, il avait pu s’en sortir entier, se disait-il. L’agresseur s’était retourné, et Lenz avait rangé sa main dans sa poche, toisant le gamin, attendant une quelconque sorte d’explication de sa part. Explication qui n’allait pas tarder à arriver, apparemment. Si moi j'suis un lâche alors ce môme vaut pas mieux. La prochaine fois j'vous laisserais vous en occuper ! avait-il dit.

Lenz pencha légèrement la tête sur le côté, considérant le gosse quelques secondes. Qu’est-ce qu’il insinuait par là ? Comment ça « ce môme vaut pas mieux » ? Non, Lenz ne comprenait pas vraiment pourquoi le gamin disait ça de la pauvre victime qu’il venait de sauver. A moins que la « victime » ait été l’agresseur avant de devenir victime, ce qui signifierai que Lenz s’était trompé, et qu’il aurait mieux fait de ne pas mettre son nez là-dedans.

Mais non, il n’avait pas envie de se remettre en question, et même s’il avait tort, ce jour-là, il avait envie d’avoir raison. Il sorti les mains de ses poches, croisant les bras et secouant lentement la tête d’un air moralisateur qui, aussi fou que cela puisse paraître, ne lui allait pas vraiment au physique. C’est vrai qu’il n’avait pas vraiment la tête du Good Guy qui parcourrait les rues de la ville à la recherche de Bad Guys à qui faire la morale et à remettre dans le droit chemin. Non, lui, il avait plutôt la tête du Bad Guy, en toute honnêteté. Mais soit.

« Me laisser m’en occuper ? Parce que j’ai une tête à taper des enfants peut-être ? » Il secoua encore une fois la tête, et planta son regard dans celui du môme. « Non, je tape pas les gosses moi. Et tu sais quoi, gamin ? Tu devrais peut-être prendre exemple ! »

Cette fois-ci, il avait hoché la tête. Ah, que de mouvements de tête qu’il avait fait en si peu de temps, il allait finir par se bloquer les cervicales.

Lenz regarda l’adolescent se taper le front de sa main, geste qui attisa sa curiosité. Que cela voulait-il dire ? Etait-ce une nouvelle mode chez les jeunes ? Non pas qu’il se considérait vieux, mais les modes ont toujours eu la fâcheuse tendance d’aller vite. Ou alors était-ce simplement un geste d’exaspération, d’énervement vis à vis de l’éclopé qui lui faisait la morale. «Prendre exemple...? Avec deux sucres? J'suis pas du genre à mettre des tartes aux gosses et encore moins sans raison ! Mais vous êtes obstiné alors forcément j'peux pas m'expliquer vieux crouton ! » Oui, c’était probablement ça.

Mais de tout ce que le gamin venait de dire, ce qui résonna le plus dans la tête du blond fût le « vieux croûton ». Oui, ce fût un choc. Lui qui était si jeune, si luisant, si frétillant, jamais encore il n’avait été traité de « vieux croûton ». C’était douloureux. C’était... Traumatisant. «T'façon je sais pas pourquoi j'me casse la tête comme ça, j'vais juste partir comme ça je serai tranquille. »

Lenz n’avait écouté que d'une oreille, toujours bloqué sur l’insulte qu’il venait de recevoir. Il leva l’index de sa main de fer en inspirant profondément. Il n’allait pas laisser passer ça.

« Je.. Ne suis pas.. UN VIEUX CROÛTON. » Il croisa les bras un peu brutalement, grinçant légèrement au passage. Sa voix s'était un peu élevée sur la fin, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'il était en colère. Juste sacrément vexé.

Jamais n’aurait-il cru que son égo serait aussi durement abîmé par un enfant. Surtout qu’il n’avait rien à voir avec les vieux croûtons qu’il croisait tous les jours dans la rue, minus pour l’aspect un peu boitillant et peu sûr que sa démarche prenait à certains moment. Mais c’était tout. Enfin il espérait, du moins.

Il fit un geste de la main à l’adolescent, le toisant du regard en pivotant sur le seul pied qui lui restait.

« Oui puis t’as raison, casses toi, moi aussi j’ai mieux à faire que parler avec un mioche sans respect. Rah, j’vous jure, ces gosses. »

Il entama quelques pas vers la sortie de la ruelle. Il se rendait compte que fuir après s’être fait insulter par un gamin était un peu minable, mais il sentait le cruel besoin d’aller se planter devant le miroir de sa salle de bain, histoire de vérifier s'il ne se promenait pas avec quelques cheveux blancs.

Ca va aller papy faut pas être stressé comme ça, les ch'veux blancs ça peut s'cacher avec des teintures. C’était comme s’il lisait dans ses pensées, ce qui, au fond, n’aurait pas été quelque chose de si exceptionnel pour un Bermudien. Le blond senti la main du gosse se poser sur son épaule. Aller grand-père avance ou fais quelque chose, n'importe quoi je sais pas mais là tu bloques le passage. Merde, c’est pas comme si la ruelle était si étroite que ça non plus. La limite entre la provocation et juste être un véritable abruti était fine, et l’adolescent l’avait traversée depuis un moment.

Lenz hésita un instant à repousser le gamin vers le côté, pour lui montrer qu’il avait largement de la place pour passer si l’éclopé n’avançait pas assez vite pour lui. Mais il se contenta de se décaler lui-même vers le mur, histoire que la main du gamin ne touche plus son épaule. Ce fût à ce moment là que le blond se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Ayant cherché à s’appuyer sur sa jambe droite, il avait perdu l’équilibre. Jusque là, rien de vraiment anormal, ce n’était pas une occurrence rare, qu’il perde l’équilibre. Mais lorsqu’il essaya de se rattraper contre le mur à l’aide de sa main de métal, celle-ci refusa d’obéir.

Surpris et dans l’incompréhension la plus totale, il s’écroula par terre, glissant contre le mur de la ruelle. Jamais, depuis la fin de se rééducation, son pouvoir ne lui avait désobéi de pareille manière. Il leva son bras droit à hauteur de vision, pour observer sa main pendre nonchalamment plutôt que de réagir comme elle le faisait d’habitude. Il la secoua un peu, comme pour la réveiller, mais elle se contenta de suivre le mouvement donné par le bras.

Les yeux de Lenz restaient rivés sur la prothèse à présent inutile, un sourcil levé, comme s’il cherchait à percer le mystère de son non-fonctionnement. L’illumination lui vint subitement, et il leva un regard des moins expressifs vers le gamin qui l’avait touché juste avant.

« Franchement, ça t’amuses ? » Lenz soupira, ne voyant aucune autre possibilité. C’était forcément l’adolescent qui avait dû, d’une manière ou d’un autre, mettre une entrave à son pouvoir. Il observa le mur, réfléchissant à comment se redresser avec seulement deux membres fonctionnels et des morceaux de métal plus encombrants qu’autre chose à ce moment accrochés aux deux autres. Son regard se reposa sur le gamin, qui avait l’air bien plus imposant sous cet angle. « Oses me dire encore une fois que t’es pas un lâche. » Pour le coup, enlever son moyen de locomotion à un handicapé, c’était difficile de faire plus lâche. Ce serait comme enlever son chien à un aveugle. Qui fait ça ? Lenz était en train de maudire silencieusement le sale gosse qui était en train de rendre sa journée bien trop compliquée.

Lenz avait senti la poigne du gamin autour de son col et avait planté son regard dans le sien, presque défiant. Il aurait pu essayer de le repousser, il avait toujours deux membres viables mais il n’était pas fou, il savait parfaitement qu’il n’était absolument pas en situation de se mettre en danger. Il était clairement le plus faibles de deux, et faire dans la provocation ne lui promettait qu’une rencontre plus brutale encore avec le sol. Alors il se contenta de garder le silence, en fixant son détracteur.

Si encore je pouvais maîtriser ce pouvoir de merde j'aurais pu concevoir de m'faire traiter d'lache mais actuellement j'y peux absolument rien ok ?! L’éclopé serra les dents, ne sachant pas quel destin le gamin lui réservait, à lui parler comme ça. Mais dans le fond, il se disait qu’il ne pouvait pas vraiment en vouloir à l’adolescent, s’il disait vrai. La maîtrise d’un pouvoir étant un chemin long et laborieux, tout le monde n’y parvient pas au même âge ; mais tout de même, si tu sais qu’au moindre contact tu peux bousiller la journée de quelqu’un, t’évites le contact, non ? Lenz était partagé, ne sachant plus vraiment quoi penser de la situation.

Dès lors que le gosse le lâcha, le blond se détendit un peu, se sentant légèrement moins en danger que les minutes précédentes. Il observa avec surprise ensuite la main qui se tendit vers lui, levant les yeux comme pour essayer de vérifier sur le visage de son détracteur si celui-ci n’était pas en train de lui faire une mauvaise blague. Il lui offrait de l’aide ? Lenz hésita une seconde, mais dans le fond, jamais dans sa vie il n’aurait craché sur une main tendue - surtout quand elle l’était pour faire en sorte qu’il ne reste pas à même le sol sale et gelé d’une ruelle peu accueillante et dégageant de lourdes essences de poubelle.

De sa main de chair il saisi celle du gamin, et se releva, prenant un gros appui sur sa jambe valide pour pallier au morceau de métal qui faisait contre poids de l’autre côté - toute une science. Une fois à peu près droit, il lâcha son aide et alla appuyer son dos contre le mur, le temps de reprendre l’équilibre sur ses deux jambes, en attendant de pouvoir à nouveau bouger les membres rebelles.

« Merci. » Clair, et sincère. Que pouvait-il dire de plus, de toute façon ? « T’as encore le temps de maîtriser ton pouvoir. Essaie juste de pas trop en vouloir à ceux qui réagissent mal, c'est surprenant comme situation, surtout quand tu dépends de ton pouvoir pour vivre. » L’éclopé ne s’attendait pas à ce que le gamin écoute son conseil, si l’on pouvait qualifier ça de conseil, mais au moins il justifiait sa réaction. Marquant une pause dans sa phrase, il regarda sa main droite, toujours impossible à bouger. « Tu sais combien de temps ça dure ? » La réponse à cette question l’intéressait réellement, et l’inquiétait même peu. Si le gosse venait à lui répondre « Je sais pas », Lenz allait commencer à paniquer un peu. Un tout petit peu.

J'sais pas... Cinq minutes maximum? Lenz s’était en réalité attendu à pire. Il regardait le gamin qui fixait le sol, se demandant ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Il était pas très net ce gosse là, se disait le blond, devait forcément y avoir quelque chose qui n’allait pas chez lui. C'aurait pu être pire me r'gardez pas comme si j'avais toutes les réponses du monde non plus hein ! Lenz leva un sourcil ; pourquoi ce besoin d’être autant sur la défensive ? Ce n’était pas comme s’il s’était permis de faire un commentaire ou quoi que ce soit. Par réflexe, il essaya de croiser les bras, mais la manœuvre étant plus compliquée que d’ordinaire, il abandonna l’idée.

« Du calme, j’ai rien dit, hein. » Il soupira, s’aidant de sa main valide pour renvoyer ses cheveux en arrière. « J’étais même en train de me dire que cinq minutes, ça devrait aller. » Il analysa le gamin un instant, le détaillant de regard, comme s’il cherchait quelque chose. Peut-être une raison visible à ce caractère purement désagréable, mais apparemment il n’était pas très bon dans ce domaine là, le Lenz.  

Il ne savait pas non plus combien de temps il lui restait à ne pas pouvoir bouger, aucun repère temporel ne semblait lui revenir du moment où s’était écroulé. Il avait l’impression que cela ne faisait que très peu de temps, mais peut-être bien ne lui restait-il que quelques secondes de calvaire, s’il se basait sur les estimations que son détracteur lui avait donné.

« Qu’est-ce que tu fais encore là, d’ailleurs ? » Question légitime. Le gosse avait l’air clairement pressé de partir, quelques secondes auparavant. Cela dit, après réflexion, Lenz se rendit compte qu’il y avait probablement de très grandes chances pour que l’adolescent prenne mal cette remarque, vu à quel point il semblait être simple de l’énerver, même sans prononcer un mot. Mais bon au fond, ce n’était pas son problème. Il se moquait bien de le vexer ou autre, car le gamin avait beau avoir eu la gentillesse de l’aider à se relever, l’éclopé n’oubliait pas qu’il s’était fait insulter de vieux à plusieurs reprises. Et ça, ce n’était vraiment pas cool.

J'dérange peut-être? Ah, encore et toujours sur la défensive ce gamin là. Cela le fit sourire, déclenchant un léger rire, peu bruyant et bref, alors qu’il détournait son regard pour observer l’extérieur de la ruelle. Son sourire resta un peu plus longtemps sur ses lèvres ; quand même, il était drôle ce gamin là.

Reportant son regard vers lui, il put l’observer dégainer son téléphone. Lenz leva un sourcil, l’air intéressé. Avait-il reçu un message ? Il en doutait, ce gamin n’avait probablement pas d’amis. Alors qu’allait-il faire de la machine ? Certes, ce n’était pas ses affaires, mais l'éclopé était un petit peu curieux, parfois. Il lui sembla que c’était le bon moment pour répondre à sa question.

« J’ai pas dis que tu me dérangeais. » Il haussa les épaules. « C’est juste que t’avais l’air vachement pressé tout à l’heure. » Non, il n’essayait pas l’enfoncer, il ne faisait qu’exposer des faits. Bon certes, il le cherchait un peu, il fallait l’avouer. Mais ce n’était pas méchant ; de toute façon ça n’était jamais méchant si ça venait de Lenz.

Le sourire du blond s’élargit, il contenait une étrange envie de rire. Cette situation toute entière était tellement tirée par les cheveux que le rire nerveux était apparemment la seule manière que son corps avait trouvé pour y réagir. Au moins il n’allait pas pleurer ; c’était déjà ça. Mais il réussit à reprendre son sérieux assez vite, fixant alors son regard sur l’adolescent.

« Hey. » Ses envies de glousser revenaient, mais il ne les laissaient pas paraître. Il savait ce qu’il allait dire risquer d’énerver le gamin plus que de nécessaire, mais il se devait de lui poser la question, ne serait-ce que pour la blague. « Tu t’inquiéterais pas un peu pour moi, quand même ? » Il dû se mordre la langue pour totalement maîtriser son envie de rire, déjà qu’il était en train de jouer avec le feu, il ne voulait pas risquer d’aggraver son cas en étant pris d’un fou rire.

Mais bien sûr, ce n’était jamais qu’une petite taquinerie innocente. Nest-ce pas ?

C'est ça ouais... Avec deux sucres? Franchement vous voulez pas la fermer deux minutes? Bon, c’était définitif, il n’avait pas beaucoup d’humour le gosse. Ce dernier sembla soudainement plus intéressé par son écran que par la discussion actuelle. J'ai pas envie de r'trouver le corps d'un vieux croûton éclopé en plein milieu d'un passage piéton. Alors pas d'illusions ! Bah, il n’était pas totalement foncièrement mauvais alors, ce gamin ? Même si c’était sûrement plus pour sa conscience personnelle, c’était déjà gentil de la part d’un pareil antisocial de ne pas souhaiter la mort de parfaits inconnus.

Lenz aurait pu renchérir, mais il préféra arrêter là. Surtout qu’à présent le gamin lui tournait le dos - vraiment pas drôle celui-là. Cela faisait combien de temps maintenant, qu’il avait privé de son pouvoir ? Plusieurs minutes, probablement. Il tenta de bouger la main, elle celle-ci sembla répondre un peu, très légèrement. Ca lui revenait, c’était une bonne chose. Il allait attendre de recouvrer totalement le contrôle de sa main de métal avant de passer à sa jambe ; ses capacités de contrôle avaient toujours été un peu capricieuses.

« Pas la peine de bouder, je faisais que te taquiner, tu sais. » lança Lenz à l’adolescent qui lui tournait toujours le dos. « De toute façon ça commence à me revenir, mais c’est très gentil de ta part d’être resté surveiller que je n’essaie pas de ramper sur un passage piéton. » Parce qu’il était vrai que, puisque son cerveau fonctionnait encore un peu, Lenz n’aurait de toute façon pas essayé de traverser un passage piéton sans deux jambes fonctionnelles.

Il se concentrait à présent sur sa main, qui mettait un peu trop de temps à son goût pour recommencer à réagir comme elle le faisait d’habitude. Il espérait au moins que le petit soucis qu’il venait d’avoir lui avait pas totalement flingué les mois de ré-éducation qu’il avait subit - peu probablement mais peur légitime, si on y réfléchissait un peu.

Quelle journée pleine de rebondissement, se disait-il. Véritable petit aventure qu’il était en train de vivre, et encore la journée n’était pas encore fini. Il espérait quand même pouvoir rentrer chez lui sans qu’aucun autre élément perturbateur ne vienne encombrer ses plans. Il bailla, pensant à la sieste qui l’attendait s’il réussissait à rentrer sain et sauf.

Oh bah ça alors... Vous entendez? Le silence. S’essayait-il à l’humour ? Si c’était le cas, c’était raté. Lenz trouvait cela un peu triste, de manquer autant d’humour, mais soit. Ce n’était pas son problème au fond. Il croisa les bras. Oh. Son regard se planta rapidement sur son bras droit, qui avait sagement suivit le mouvement. Y croyant à peine, il fit bouger sa main qui, elle aussi, répondit docilement à tous les ordres qu’elle recevait. Enfin ! La malédiction était levée !

Reprenant appui sur ses deux jambes plutôt que sur le mur, il se sentait revivre un peu. C’était agréable, comme sensation, de pouvoir tenir debout tout seul, quand même. Il l’avait presque oubliée. L’équilibre lui manqua légèrement les premières secondes, mais il la retrouva rapidement - il s’était habitué à cette vilain équilibre qui tentait régulièrement de lui fausser compagnie et avait appris à la tenir en laisse et à faire d’elle son petit toutou. Même si le petit toutou était parfois assez rebelle pour casser la laisse, cela dit.  

Le blond posa son regard sur le gamin, hésitant à lui dire au revoir, sentant qu’il allait se prendre une remarque quant au fait qu’il allait briser le silence. Mais tout de même, cela serait bien froid de sa part de partir sans dire au revoir, ce n’était pas quelque chose qui lui ressemblait. Son visage marqua un léger sourire. « Ciao, gamin. » Parole qu’il accompagna d’un rapide geste de la main, comme à son habitude lorsqu’il devait saluer quelqu’un.

Lenz tourna les talons pour se sortir de la ruelle, regrettant le temps qu’il y avait passé. Ca lui apprendrai à vouloir jouer les héros. Il se le promettait, c’était la dernière fois. Enfin, jusqu’à la prochaine.