Rencontre entre colocataire (Yamina/Zaak)

Ce soir j'allais enfin allez dans ma chambre, celle qui m'avait été assignée au lycée...
Je fis alors toutes mes affaires, ça me fais bizarre de quitter la maison familiale, du coup ben je sors ma valise et commence à la remplir, j'y mets évidemment mes colliers, des pulls, des t-shirts, enfin tout le nécessaire quoi...
J'y rajoute aussi mon os, et il y a intérêt à ce que personne ne le touche, c'est le mien, le mien à moi tout seul, ok je me repris de suite parce que j'étais quand même en train de câliner un os quoi ...
Je passai la journée à acheter de la bouffe (pas trop non plus) que je mis dans un sac, mes provisions de la semaine, c'est à dire de la viande, de la viande, et des barres chocolatées...

Le soir était enfin arrivé, j'étais devant le lycée, on m'avait gentiment indiqué les dortoirs et je m'y dirigeais à présent.
J'étais à l'entrée du couloir, et je cherchai la chambre 9, celle que l'on m'avait assigné, et apparemment ma colocataire était Yamina Heaven, une nymphe je crois.
J'étais donc au niveau de la chambre 9, et bizarrement une odeur de viande s'y émanait, et ce n'étais pas celle de mon sac, il y avait également une autre odeur, celle de ma colocataire surement.
Je décidai donc de toquer et d'entrer...
La chambre était...comment dire...bordélique ?
Et une forte odeur de nourriture s'en échappait...
Je me présentai donc à ma colocataire :
                -Salut ! Je m'appel Zaak Arzking et je suis ton colocataire, j'espère que l'on va bien s'entendre. *Je lui fis mon sourire le plus charmeur*

Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais j'avais envie d'être en bon termes avec elle, et je trouvais que lui sourire était déjà bien.

Un colocataire ? Ils m’ont bien dit que j’allais avoir un colocataire ?! Merde…
Présentement, je me tenais debout dans la pièce que me servait de chambre, c’était un véritable désordre ! Il fallait absolument que je nettoie et range tout cela ? Oui évidemment il n’y avait que mon lit qui était accessible… Mes vêtements et certains autres objets non identifié, certainement des emballages de nourritures, je ne sais pas trop. Aller, je devais tout dégager cela !

Deux longues heures s’étaient écoulées depuis que j’avais « commencé » à « nettoyer ». J’avais seulement réussi à donner un semblant d’espace à mon colocataire, même que tout ce qui c’était retrouver sur son lit avait pris place sur le troisième lit de la chambre. J’avais jeté certains trucs, mais ça n’apportait pas de très grand changement. Néanmoins, j’étais très fière de moi ! Je ne jamais vu ma chambre aussi « propre » depuis que je me suis retrouvée seule à y vivre. Enfin voilà, j’avais présentement la tête sous le lit que j’avais prévu appartenir à mon coloc en train de ramasser les déchets qui s’y trouvait. Woaw ! Il y avait même une boîte de pizza… Je devrais vraiment faire le ménage plus souvent.

C’est ce moment, qu’il choit pour rentrer, j’entendis cogner à la porte.  

Je me dépêchais de sortir la tête de sous lit pour finalement découvrir la bouille de celui avec lequel j’allais partager ma chambre tout en soufflant sur une mèche bleu qui me tombait sur le visage. Oh ! Mais… mais… il était super mignon ce gars !!

Salut ! Je m'appel Zaak Arzking et je suis ton colocataire, j'espère que l'on va bien s'entendre.

À peine avait-il terminé de parler que je me trouvais déjà debout face à lui, un grand sourire sur le visage, tirant sur ses oreilles.

Woaw !!! Ce sont des vraies ?! Mais c’est super, c’est tellement mignon ! Tu es un hybride  alors ?! Oh pardon je ne voulais pas te faire mal ! Je lâchai ses oreilles. Bref ! Enchanté Zaak, moi c’est Yamina, mais appel moi Yami ou Mimi, à toi de voir, tu as le choix ! Bienvenu chez les fous cher coloc ! D’ailleurs, désolé pour le désordre… J’ai passé la journée à nettoyer, mais moi et le ménage on n'est pas trop amis… Mais j’ai essayé de faire de mon mieux, je te le….

Attendez… C’est bien une odeur de viande ça ? Je reniflais l’air un moment, aillant complètement arrêter mon monologue. Oui, oui ça sentait bel et bien la viande et ce n’était pas de ma réserve ! Mes yeux se portèrent sur l’un de ses sacs, je suis persuadée que ça vient de là !

Il a de la viande là-dedans ?!

Quand j’étais entré, Yamina avais la tête sous un lit…Euh ok, passons

Et à peine j’avais fini de parler qu’elle était debout en face de moi à me tirer les oreilles, avec un grand sourire sur le visage, elle me bombardait de question jusqu’au moment où elle avait compris que me tirer les oreilles ne me faisais pas du bien… Je pense que le fait que je tirais une tête assez étrange lui avait indiqué ma douleur.
Puis elle se présenta et m’expliqua le pourquoi du comment la chambre étais ‘’bordélique’’

-Bref ! Enchanté Zaak, moi c’est Yamina, mais appel moi Yami ou Mimi, à toi de voir, tu as le choix ! Bienvenu chez les fous cher coloc ! D’ailleurs, désolé pour le désordre… J’ai passé la journée à nettoyer, mais moi et le ménage on n'est pas trop amis… Mais j’ai essayé de faire de mon mieux, je te le….

Elle n’avait pas finis sa phrase…

Et elle fixait mon sac contenant mes provisions de la semaine avec une certaine insistance puis elle me demanda :
-Il a de la viande là-dedans ?!

J’eu un mouvement de recul avant de lui répondre oui de la tête.

-Euh oui il y a de la viande à l’intérieur, pourquoi ?

Je suis assez ‘’possessif’’ avec MA nourriture, donc si elle fait un pas de travers…ben je vais rien faire en fait, je n’ai pas envie d’être violent, je vais juste mettre mon sac en hauteur pour ne pas qu’elle me chipe MA viande, elle en a assez partout dans sa chambre, l’odeur ambiante n’est composée que de nourriture donc, je ne pense pas qu’elle sera affamée si je cache mon sac.

Lorsque je lui demandais si ce sac contenait vraiment de la viande, il recula. Je faisais si peur que ça ? C’est vrai que je m’étais un peu jetée sur lui comme une sauvage. Mais je n’y pouvais rien, c’était ses oreilles, tellement mignon ! Je ne vais jamais arriver à prendre ce gars aux sérieux avec cela.

Euh oui il y a de la viande à l’intérieur, pourquoi ?

Mon sourire s’agrandit, c’est parfait, il n’y aura pas de dispute ! Il avait sa viande et moi, la mienne. Il serait donc préférable pour l’un et pour l’autre de ne pas toucher la réserve de l’autre, pas vrai ? Vous savez très bien que s’il y touchait, j’allais le lui faire regretter pour le restant de ses jours ! Je demande si pour lui aussi c’est si important. Certainement, impossible de ne pas aimer la nourriture !

Je savais bien que j’avais sentis de la viande qui n’était pas la mienne ! Tant mieux on va s’entendre sur un point ! Tu ne touches pas ma viande et je ne touche pas la tienne, ça te va ? C’est la seule condition que je mets en place pour vivre ensemble !

Je me reculai enfin de Zaak, le pauvre, je devais l’étouffer. Il pouvait enfin rentrer convenablement dans la pièce et découvrir ce qui allait être son petit coin. J’avais fait du bon travail dans son coin, selon-moi. S’il souhaitait faire plus, il le fera lui-même. J’allais m’asseoir sur mon lit pour lui laisser de l’espace.

Je te donne l’autorisation de ranger ta viande au frais avec la mienne si tu le souhaites. Tu es un hybrides quoi ? Un loup ? Pourquoi le collier ? À moins que tu sois un chien ?

J’étais assise en tailleur sur le lit, le regard fixé sur mon nouveau coloc. J’avais beaucoup de question à lui poser. J’allais quand même partager ma chambre avec ce garçon. Au premier coup d’œil, je n’avais rien à lui reprocher, il semblait être un gars bien. Si l’on oubliait ses oreilles, il n’était pas que mignon, il avait évidemment les muscles bien marqués des Libertés. Voilà encore une question qui me traverse l’esprit ! Enfin, il n’y avait que son collier que je trouvais étrange. C’était peut-être un canin, mais pourquoi insister pour mettre cela ? J’avais d’étranges idées qui me traversaient, mais je préférais ne rien dire, c’était mieux ainsi. De plus, je ne crois pas que c’était pour cela qu’il met se collier.

Une fois que je lui avais répondu, elle eu un grand sourire, elle devait surement penser à quelque chose du genre ‘’chouette encore plus de nourriture’’ ou alors ‘’ chouette il n’y aura pas de dispute’’.
Je pense que c’est plus la deuxième proposition qui est la bonne vu la réponse qu’elle ma donnée suite à son sourire.

-Je savais bien que j’avais sentis de la viande qui n’était pas la mienne ! Tant mieux on va s’entendre sur un point ! Tu ne touches pas ma viande et je ne touche pas la tienne, ça te va ? C’est la seule condition que je mets en place pour vivre ensemble !

Enfin elle se reculait de moi, non pas que je n’aime pas les câlins, tout le contraire j’adore, mais ce n’était pas un peu rapide ? Et même elle m’étouffait un peu.

J’entrais donc plus amplement dans la chambre que j’allais partager avec Yamina, je pus enfin voir ce qui allais me servir de lit.
Mon coin était mieux ranger que d’autre endroit de la pièce, je ne pus m’empêcher de sourire à ce détail, elle avait donc fait un effort pour que l’endroit où j’allais m’installer fût un peu ranger quand j’arriverais.

-Je te donne l’autorisation de ranger ta viande au frais avec la mienne si tu le souhaites. Tu es un hybrides quoi ? Un loup ? Pourquoi le collier ? À moins que tu sois un chien ?


-Cool, merci c’est gentil de ta part. (Je vidais le contenu de mon sac et je mis ce qui devait l’être au frais) Je suis un hybride loup polaire, et pour mon collier c’est une…comment dire, une longue histoire, je t’expliquerais plus tard si tu veux vraiment savoir.

Elle c’était assise en tailleur sur son lit, et me fixait. Vu la ‘’fixeter’’  de son regard sur ma personne, je supposais qu’elle devait se poser beaucoup de question sur moi. Je souris inconsciemment et commença à vider mes sacs et à ranger mes affaires. Je plaçai mon sac avec mes affaires d’escalade sous mon lit.
Ce sac était très précieux pour moi, et même si il était dépareillé, je le gardais, c’était un cadeau de ma mère. Et bien évidemment  j’avais placé une photo de ma famille sur la petite table qui bordait mon lit, ma sœur me manquait…
J’étais en train de déprimer, et je me repris aussitôt que je l’avais remarqué, j’étais dans une nouvelle école et j’étais la pour me faire des amis, pas pour déprimer, je secouai donc ma tête pour m’ôter cette idée de la tête, puis je regardai en direction de Yamina et lui sourit à nouveau.

J’espérais qu’il ne me trouve pas trop envahissante. Je n’avais pas eu de coloc depuis tellement longtemps. Tellement de temps seule dans cette pièce, croyez-moi, c’était déprimant à la longue. Mais le désavantage d’avoir un coloc était celui de ne plus pouvoir faire tout ce que je désirais sans la moindre gêne de me faire prendre et donc devoir un peu plus me ranger. Ce dernier point ne sera pas facile à respecter. Je souhaite pour lui qu’il accepte mon désordre. J’avais déjà fait un énorme effort en nettoyant un peu et ce n’était pas rien une telle attention. Il est mieux de l’avoir constaté.

Cool, merci c’est gentil de ta part. Je suis un hybride loup polaire, et pour mon collier c’est une…comment dire, une longue histoire, je t’expliquerais plus tard si tu veux vraiment savoir.

Alors qu’il me parlait, il vidait le contenu de son sac. J’observais chacun de ses mouvements d’un œil indiscret, étirant la tête pour mieux voir. Dans le mile, j’avais réussi à deviner le loup ! Même si je n’aurais jamais trouvé le côté polaire pour dire vrai. Mais cela n’avait pas d’importance, c’était un gentil loulou !

Plus tard ? Et pourquoi pas maintenant, on a tout notre temps ! Je suis à l’écoute monsieur le loup.

Tout en disant cela je me couchai sur le ventre, ma tête appuyée sur mes mains, toujours en train de regarder mon nouveau colocataire. À la vue de l’équipement d’escalade qu’il déposait sur son lit, je devinai rapidement le sport qu’il pratiquait. Avons-nous vraiment ce qu’il nous fallait ici pour ce type de sport ? C’était à vérifier, nous avions certainement un mur d’escalade à disposition.
Il semblait avoir la tête ailleurs, tout particulièrement lorsque son regard se posa sur la photo qu’il mit sur sa table de chevet. Elle représentait une heureuse petite famille, une adorable petite fille au côté de Zaak, certainement sa sœur. La nostalgie de l’éloignement… je le comprenais. J’ai moi-même été éloigner de ma sœur. Il m’arrivait de lui envoyer des messages pour avoir de ces nouvelles, mais ce n’était plus comme avant, j’avais l’impression de m’éloigner d’elle de plus en plus avec le temps. À croire que par le passé nous avons été meilleure amie elle et moi… Peu importe. Je constate que le garçon-loup était en train de secouer la tête, comme pour faire disparaître de mauvaises pensées de sa tête. Mais il me regarda pour me sourire comme si de rien était. Pour ma part, je lui fis un sourire compatissant avant de lui adresser de nouveau la parole. Ma voix était devenue calme si nous la comparons à tout à l’heure.

Ta famille te manque déjà ? Tu viens seulement d’arriver, tu es vite en déprime !

Puis je me mis à rigoler. Je relâchais ma tête pour la laisser tomber mollement contre le matelas de mon lit avant de tourner la tête dans la direction de Zaak un petit sourire sur le visage.

T’inquiète, je comprends parfaitement. Mais tu peux compter sur nous pour te faire oublier, je t’assure !

Et tira la langue avant de rigoler de nouveau.

Gagnée ! Son visage signifiait l’abandon, j’allais enfin détenir ces explications !

On va dire que ça permet de ralentir ma transformation en cas de perte de contrôle, pour éviter un nouvel accident. Et ouai un des désavantage d’être un hybride, quand ta partie animale essaye de prendre le dessus c’est un peu le bordel si tu vois ce que je veux dire. Mais tant que je garde le contrôle je me transforme sans problème.

C’était moins ridicule que je ne l’aurais imaginé finalement, bien au contraire, c’était plutôt pratique. J’avais entendu parlé d’hybride qui perdait le contrôle sur l’animal en eux, mais jamais je n’en avais vu un à l’œuvre. Je n’espérais pas me réveiller un matin avec un loup tout baveux qui me regarde dans mon sommeil, ce ne serait pas très génial et apprécié.

Tu vois, ce n’était pas compliqué. Alors essais de bien tenir de grand méchant loup, je te fais confiance.

Je suivis mon commentaire d’un clin d’œil amusé pour lui faire comprendre que je ne m’en inquiétais pas plus que cela. Il semblait déjà bien se contenir.

Son visage attristé ne semblait pas pour autant disparaître, ça me faisait peine à voir. Que c’était-il passé pour qu’il semble aussi démoralisé ? Mais je n’eus pas l’occasion de plus m’attarder sur la question. Il ne m’en laissa pas l’opportunité. Au lieu de cela, il s’installa sur son nouveau lit, barre chocolatée à la main, afin de ma questionner à son tour.

Ahah je ne m’inquiète pas pour ça, tu m’a l’air sympa, mais d’ailleurs toi tu es quoi ? Nymphe ? Mentaliste ?

À sa question, j’affichai un grand sourire amusé tout en me redressant sur le lit. Je m’assis sur son bord sans quitté Zaak des yeux. Faisons-lui plutôt la démonstration.
Je tendis le bras droit devant moi, en direction de mon colocataire, c’est alors que mon bras donna l’impression de fondre avant de peu à peu prendre la consistance liquide de l’eau. L’eau restait là à flotter dans le vide et mon bras droit avait entièrement disparu. Peu de temps après, l’eau se resserra pour reformer mon bras. Je relevais le regard de mon bras pour regarder monsieur le loup d’un grand sourire fière.

Je suis Nymphe d’eau ! Sympa, tu ne trouves pas ?

J’ai toujours été très fière de mon pouvoir, je ne pouvais pas m’en empêcher. Un pouvoir très offensif qui était très pratique pour me servir de bouclier protecteur lors de combat. Malheureusement il n’était pas suffisamment développé pour le moment pour que je puisse transformer tout mon corps, mais je m’y entraînais fort.  

Je peux en avoir une aussi s’il-te-plait ?

Je dis cela en pointant du doigts sa barre de chocolat. Il m’avait donné faim... Quoique j’ai toujours faim.

L’expression qu’affichait Zaak valait cher à voir, il ne semblait vraiment plus rien comprendre du phénomène qui se produisait devant ses yeux. Alors que mon bras prenait forme, j’éclatai de rire, pauvre lui, je ne savais pas que c’était autant perturbant de voir un bras se changer en eau. Pour ma part, j’y suis habituée. Même si dans ma tendre enfance c’était s’était seulement mes doigts qui se transformaient, un véritable traumatise. Enfin… je finis par calmer mon rire pour laisser mon coloc parler sans se faire couper par mes éclats de rire.

 Ouai c’est classe, je te l’accorde, mais pas autant qu’un loup.

Venait-il vraiment de me mettre au défi de savoir qui avait le pouvoir le plus classe ? Son sourire me donnait l’impression d’un air de défi sans son regard. C’est certain, il voulait jouer à ça.
C’est alors que le garçon qui se relevait du lit se transforma en loup, entièrement blanc, enfin, un blanc sale, je dois l’admettre. Ce n’est jamais pratique du blanc, c’est toujours sale. Peu importe, intriguée, je suivis du regard le grand loup qui se déplaçait dans la pièce. Rha la la, toujours aussi mignon, ce n’est pas pour rien que je raffolais de ses oreilles tout à l’heure. Il allait chercher une barre chocolatée dans son sac avant de revenir vers moi la déposer à mes côtés. Heureusement que le chocolat n’avait pas toucher sa gueule, je n’aurais pas eu envie d’avoir de la bave de chien sur ma friandise.  
D’un grand sourire je le remerciais puis récupérai mon dû que je ne tardai pas à ouvrir et prendre une boucher.  Mais le loup resta là, la tête appuyée contre mon matelas à me regarder avec une tête de chien battu, ce qui me fit sourire. J’approchai ma main de sa tête pour venir la lui caresser. C’était étrange d’imaginer que je caressais un garçon ayant l’apparence d’un animal… très étrange.

C’est vrai, c’est vrai, un loup c’est classe aussi…

Et d’un coup ma main qui était en train de caresser son pelage changea en eau, je laissai l’eau retomber sur la tête de Zaak en rigolant avant de lui tirer la langue.

Mais l’eau c’est encore mieux !

Prouver sa dominance de pouvoir, j’adore !

Je continuais mon fou rire ayant du mal à respirer. Le loup se secoua, les gouttelettes d’eau arrivant sur moi, mais je n’y prêtai pas attention. Après un moment, je réussi à calmer peu à peu mon fou rire tandis que Zaak lâcha un grognement désapprobateur dans ma direction avant de redevenir le garçon à la chevelure brune qu’il était un peu plus tôt. Face à son regard méfiant je me retenais de rire. Aller, c’était pour rigoler !
Il vint s’asseoir à côté de moi sur mon lit, changeant complètement de sujet, comme si ce que je venais de lui faire subir était déjà oublié et ce même si ça chevelure était toujours mouillée. Il n’était pas rancunier, c’est un bon point pour lui pour vivre en ma compagnie.

J’imagine que je ne pourrais pas me balader en ‘’tenue légère’’ comme bon me semble, si ? C’est juste que j’ai l’habitude de me balader torse poil un peu partout quand il fait chaud, et je dors en sous-vêt, mais ça sa ne risque pas de poser problème enfin je ne sais pas, ce n’est pas comme si on dormait ensemble et puis tu ne va pas venir me sortir de ma couette. Enfin j’espère ? Enfin si ça pose vraiment problème je peux porter un short au dessus hein

Je le regardais complètement dubitatif, mais de quoi il parlait lui. Il était vraiment parti sur son histoire de sous-vêtement. Il n’avait vraiment pas raison de faire toute une histoire pour une tenue pour dormir, il pouvait bien dormir en tenu d’Adam si ça le chantait. Je haussais un sourcil avant d’éclater de nouveau de rire. Quelle drôle inquiétude qu’il avait.

Tu fais ce que tu veux, si tu saurais le nombre de mec que je vois à moitié à poil chez les Libertés ! Soit habiller comme tu le souhaites, je n’en ai rien à faire. Si tu es bien en sous-vêtement alors soit. Si tu es bien complètement à poil, c’est toi qui voit. T’inquiète, je vais seulement me permettre quelques regards indiscrets.

Je lui fis un clin d’œil histoire de rigoler avant de rire une nouvelle fois. Il était marrant ce nouveau coloc, il me plaisait.

Tant que toi tu ne profites pas pour mater pendant que je suis sous la douche, tu peux bien faire ce que tu veux. Il n’a que moi qui a droit de faire sa perverse ici !

Oui, on appelle ça de l’injustice et alors ?

Oh ! La belle tête qu’il me faisait, j’aimais ça ! Se choquer pour si peu, il n’en a pas fini avec moi ce petit loup.

En même temps je ne vois pas comment tu ne pourrais pas craquer à la vue d’un sublimissime loup polaire musclé comme un dieu.

Ah, je vois ! C’est comme ça qu’il veut sa la jouer et il semblait se trouver très marrant en plus de cela. D’accord, je rigolais moi aussi à se commentaire.

Comment ça, je n’aurais même pas le droit à un petit coup d’œil de temps en temps, pffff cette injustice entre hommes et femmes. Mhhh ça ne m’empêchera pas de laisser trainer mes yeux un peu partout

Avant qu’il ne change de lit, j’allai lui tapoter le dessus de la tête d’un air compréhensif.

Oui, oui, je peux te comprendre, je sais, je suis merveilleusement belle et sexy, mais va falloir résister, sinon, gare à ton cul.

Pour pas changer, je repartis en éclat de rire alors que je le laissais se diriger sur son lit, m’assoyant face à lui. Entre lui et moi, j’ai l’impression qu’on n’a pas fini de se taquiner comme ça et ça fait plaisir d’avoir un colocataire aussi sympathique marrant et nions le pas, beau garçon même si son côté animal ajoute un petit quelque chose de vraiment mignon chez lui.

Mais comment puis-je savoir si tu as un corps de dieu si je ne l’ai toujours pas admiré ? J’y croirais quand je vais l’avoir vu

Des corps musclés, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il manque dans cette classe de sportif. Les filles le sont tout autant que les mecs, mais je vais me passer d’admirer les filles, je n’ai pas besoin de m’expliquer. Mais ça n’empêche pas que j’aime bien l’ambiance de cette classe. Déjà que nous sommes la classe la plus crainte au jeu des clé tout simplement pour nos merveilleuses compétences sportives.

Dit, il a un truc particulier qui t’a poussé à venir ici ?

On déconne depuis tout à l’heure, mais faut s’avouer qu’on ne se connait même pas. Donc autant faire une discussion normale sans comparer nos muscles, on va avoir beaucoup de temps pour ça par le futur.

Mais qu’est-ce qui était en train de se passer entre nous ? Nous étions en train de perdre pied dans nos délires, mais ça me faisait bien marrer. En plus, ce gars me cherchait. Je voulais essayer d’y aller plus sérieusement, mais il semblerait que Zaak préférait jouer.

Tu veux voir mes beaux muscles hein ? Même si tu dois en voir tout les jours…Et bien…Viens me déshabiller si tu l’ose !

Un petit rire aigue d’excitation sortait de ma bouche à ses paroles. Il me mettait vraiment au défi ? Quel délicieux défis qu’il me proposait là. Pour ne pas qu’il soit trop aux aguets au plan qui se formait dans ma tête je lui posais une question sérieuse. Il s’était posé tranquillement sur son lit couché sur dos. J’avais presque l’impression qu’il m’invitait lui-même à venir lui enlever ses vêtements. En fait ce gars adore se faire dominer c’est ça ? Ça expliquerait le collier.

Hum ? Ah, pas vraiment, enfin le principe de ce lycée me tentais pas mal, tu vois les classes qui se battent pour être la meilleure, je pense que ça pousse les lycéens à donner le meilleur d’eux même. Et ça c’est une bonne chose, tant que ça ne dégénère pas.

Je le laissais parler alors que je me levais discrètement de mon lit pour m’approcher du sien. Je l’écoutais seulement à moitié, intéressée qu’il soit tenté par ces combats entre les classes. Ce n’était pas souvent qu’on croisait des gens à qui ça intéressait vraiment.
J’arrivais au niveau de son lit et sans prévenir je sautai sur Zaak assis en califourchon sur son ventre. Bah quoi ? C’est lui qui m’a mis au défi, faut pas m’en vouloir. J’avais un grand sourire sur le visage, presque sadique alors que je le regardais.

Défi accepté.

Je dis ces derniers mots d’une voix très sérieuse, presque troublante à entendre et soudainement je passais mes mains sous le t-shirt du loup. C’était difficile de bien pouvoir remonter mon t-shirt tellement il se dépattait, mais j’essayais de mon mieux de la retenir avec mes jambes alors que mes mains s’attaquaient à son haut. Est-ce qu’on pouvait appeler ça du viol ? Même pas le temps d’y réfléchir. Je pouvais tout de même sentir sous mes doigts les muscles de mon camarade de chambre et déjà ça, c’était très satisfaisant.

N’importe qui qui rentrerait dans la chambre à ce moment même penserait qu’il se passe des choses pas catholiques entre Zaak et moi, mais pourtant, c’était un simple jeu. Difficile à croire lorsque l’on m’aperçoit assise sur les hanches de mon colocataire en train de lui soutirer son haut et de glisser mes mains le long de son torse. Mais croyez-moi, c’est uniquement un jeu. Même si Zaak ne semblait pas y consentir, il suffisait d’observer son expression pour constater qu’il y prenait autant de plaisir que moi et cette phrase n’est pas à sortir de son contexte.

«  Alors ça te plaît ? »

Alors que je me faisais plaisir en glissant mes doigts le long de sa musculature je lâchais un gloussement, relevant le regard dans sa direction. Ce n’était pas nouveau pour moi de voir un garçon aussi bien bâtit, mais ce n’était pas tous les jours qu’on me permettait de m’en approcher autant. Vous vous imaginez que je vais vivre tous les jours avec ce mec dans ma chambre ? Mais le rêve moi je vous dis !

« Est-ce que je dois vraiment y répondre ? Je crois que tu connaissais la réponse avant même de poser la question idiote. »

Je dis cela en donnant un petit coup de poing sur son torse afin de le taquiner. Pendant ce temps, il en avait profiter pour passer un bras derrière mon dos et me ramener un peu contre lui alors que je me retenais de complètement lui tomber dessus en m’accrochant à ses épaules. Tu peux me dire ce que tu es en train d’essayer présentement ? Ça commence à devenir de plus en plus étrange ce qu’il se passe, tu ne penses pas ? Cela ne m’empêchait pourtant pas de continuer à sourire amusé des circonstances.

« Parce que tu croyais que j'allais te laisser admirer sans rien faire. Quand même si déjà j'ai pas le droit de voir, je veux au moins quelques câlins... »

De nouveau je laissais aller un éclat de rire. Tout ça pour un câlin quoi. Ce garçon était peut-être terriblement sexy, il en restait extrêmement mignon. Après avoir frotter mon poing sur le dessus de sa tête, entre ses deux oreilles bestiales, je m’exclamais.

« Un câlin ? Si c’est aussi simple de te combler, je t’en donnerais n’importe quand. »

Suite à coin je me laissais retomber pour lui donner le câlin qu’il me réclamait alors qu’il était toujours couché sur le lit.