Sujet: Wendel Eonard Jacke - Maybe it's a dream, maybe nothing here is real Ven 26 Juil - 23:41 | |
| Informations
© Jack the Ripper - Eikoku Tantei Mysteria
| Nom : Jacke Prénom : Wendel Eonard - Mais il préfère qu'on l'appelle simplement Wendel. Sexe : Masculin Âge : 17 ans Classe : Processus Espèce : Nymphe Orientation amoureuse : Bisexuelle Pouvoir : Wendel est capable de modifier la matière de ses mains - y compris des os et autres composants internes - pour en faire un métal des plus résistants. Il peut aussi en changer l'aspect, mais le problème est que s'il travaille trop la forme, il perd l'usage de ses mains pendant un certain temps, plus ou moins long selon l'ampleur de la transformation. Lorsqu'il use de son pouvoir, ses mains deviennent moins sensibles à la chaleur, à la douleur, et au froid. De plus, il parvient à détecter s'il y a du métal à proximité. Seulement, il n'est pas capable d'en donner la localisation exacte.
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Caractère & Physique
Wendel est plutôt loufoque, même un peu fou, par moments - enfin, il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. C'est un garçon intelligent, ça oui, mais il s'embrouille facilement. Il y a trop de choses à la fois dans son esprit, il n'y voit pas très clair, et cela le perturbe. Il arrive qu'il laisse échapper un éclat de rire alors qu'on est dans une salle de classe silencieuse, se parle tout seul à voix basse, et est souvent agité de tics nerveux dont il n'a pas réellement conscience. Outre ce genre détails, Wendel est plutôt sympathique, et ouvert à la discussion lorsqu'il n'est pas en train de réfléchir ou de travailler. Il vaudrait mieux ne pas oublier cette dernière bribe de phrase, car le déranger est l'un des meilleurs moyens de le rendre fou de rage : l'arracher à ses pensées, c'est l'arracher à son monde ; l'arracher à son monde, c'est le dépecer vivant. Il a souvent beaucoup de mal à reconnaître ses erreurs. C'est quelqu'un d'égoïste et égocentrique, ce qui constitue en soi l'une des parties les plus détestables de sa personnalité. Il faut avouer qu'il n'est pas non plus très franc, mais n'irait pas parler des autres dans leur dos pour autant. Il préfère de loin garder ce qu'il sait pour lui, un peu comme un trésor des plus précieux. D'ailleurs, le savoir en lui-même est pour lui le plus précieux des trésors, alors, peut-être est-il aussi un peu avare, quelque part. Peu importe ce qu'on lui apprend, il est toujours heureux d'en savoir un peu plus sur le monde qui l'entoure. C'est sûrement pour ça qu'il est à l'écoute, ce n'est pas qu'il se soucie vraiment des autres, mais en lui parlant, on remplit un peu plus ses tiroirs. De plus, Wendel à la chance d'être doté d'une très bonne mémoire.
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Wendel est un garçon de grande taille. Élancé, il n'a pas une musculature très développée et est plutôt maigre - c'est peut-être dû à son manque crucial d'exercice. Svelte, corrige-t-il quand on le lui fait remarquer. Ses cheveux, fins et blancs, descendent jusqu'à la base de son cou ; il ne les coiffe que rarement, et préfère y poser un chapeau que de se prendre la tête avec un peigne. Ses yeux sont d'une teinte orangée, virant au rouge selon la lumière, et toujours soulignés de visibles cernes, très probablement à cause des nuits qu'il passe sans dormir, penché sur des esquisses, des plans, et d'autres travaux. Il a la peau pâle, le teint un peu grisâtre, et un air de folie sur le visage. Cette allure un peu démente, d'ailleurs, n'est pas atténuée par son style vestimentaire. Il prend un malin plaisir à s'affubler de bizarreries et habits extravagants - mais attention, chaque bout de tissu est habilement choisi, minutieusement réfléchi. Aussi, Wendel affectionne les couvre-chefs, il en porte très souvent. Vous ne le verrez jamais sans ses gants immaculés, accessoires qu'il juge indispensables, comme en réponse à son pouvoir. Le dos toujours droit, jamais les yeux bas, il se sent obligé de garder l'attitude la plus digne possible.
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Histoire C'était une vieille route de campagne.
La famille Jacke n'avait jamais apprécié les grands rassemblements, et depuis la mort de la femme de Devis Jacke, ce dernier avait emmené ses deux fils, jumeaux âgés d'à peine cinq ans, vivre dans les terres de l'île, dans la vieille maison familiale. Elle était abandonnée, et n'attendait que cela, de leur ouvrir ses portes. Ah, tout se passait bien, hormis un père un tantinet violent et avec un penchant alcoolisé. Les deux enfants supportaient, temps qu'ils étaient ensemble.
Wendel avait-il déjà haït quelque chose, ou même quelqu'un, autant que cet homme ?
En effet, tout se passait relativement bien. Les coups qui pleuvaient au moindre écart ? Il fallait supporter. Les insultes ? Il suffisait de verrouiller la porte de sa chambre, de déplacer quelques meubles avec l'aide son frère pour plus de sûreté, et d'écouter un peu de musique. C'était comme s'il ne se passait plus rien, d'un coup. Seul, un enfant si fragile ne survivrait pas dans cette maison. Mais avec son double, quelqu'un qui le comprenait toujours, ne pouvait-il pas dire qu'il était le plus chanceux de tous ?
Un battement de coeur. Un parmi tant d'autres pour lui, Le dernier pour son frère.
“ Pè... Père... Mais qu'avez-vous fait ? ”
Il y avait un défi qu'il aimaient se donner. On leur avait toujours dit de ne pas prendre de risques. Il avaient une constitution bien fragile, et pouvaient, en un instant, perdre la vie. "Alors, mon double, lequel de nous deux arrivera en premier en haut de l'arbre ?" Se demandaient-ils comme une seule personne avec un sourire espiègle. Dès qu'ils se sentaient trop frustrés par la rigidité maladive de leur géniteur, ils se rendaient là-bas. Ce grand arbre, caché derrière une bâtisse grinçante, devint leur terrain de désobéissance préféré.
Il serra les poings, les yeux fous, partant d'un rire dément. Ses mains prirent une allure étrange ; ne s'accommodant plus à la chair, pointues, biscornues, leur volume ayant au moins doublé, redoutables.
Lors des très froides nuits d'hiver, Devis Jacke avait pour habitude de boire plus que d'habitude, et ses fils de se cacher dans la bibliothèque, qui était toujours chaude, prenant soin de placer le massif bureau devant la porte. Ils discutaient ainsi toute la nuit, et, peut-être, s'endormaient contre un mur. Mais c'était plutôt rare, la crainte étant le meilleur des remèdes contre le sommeil. Pourtant, ils savaient qu'aucun être humain ne pouvait pousser les battants d'une porte bloquée par un meuble si lourd. Y pouvaient-ils quelque chose, à cette peur, à part rester ensemble jusqu'au lever du soleil ?
Ce fut comme si elles allaient toutes seules. Les monstrueuses griffes étranglèrent, déchiquetèrent la chair, dévorèrent telles de singulières bêtes sauvages le corps de l'homme qui n'avait pas su s'occuper de sa famille.
Ils avaient une tante, qui habitait une grande ville. C'était le seul membre de leur famille qui leur rendait visite depuis la mort de la mère. Elle avait la manie de toujours prévenir ses visites quelques jours à l'avance. Pourquoi manie ? La raison est simple. Leur père avait le temps de cuver son ivresse. Et quand elle était là, il apparaissait souriant, soigné. Les deux enfants le haïssaient plus encore, de se montrer si hypocrite. Mais ils savaient ce qu'il arriverait, s'il parlaient des problèmes quotidiens. Alors, ils se répétaient, en un soupir, se regardant dans les yeux, cette phrase qui avait raison de toutes les situations. "Temps que l'on a son double à ses côtés, tout va bien, n'est-ce pas ?"
Le sang giclait, et les griffes, sous les éclats de rire de leur maître, continuaient de déchirer.
“ Temps que l'on a son double à ses côtés, tout va bien, n'est-ce pas ? ” Hurlait-il à la dépouille mutilée, riant toujours aussi fort.
“ N'est-ce pas, père ? Hein, n'est-ce pas ? ”
Cette tante les énervait. Oh, elle était gentille, plutôt douce, et compréhensive. Elle passait du temps avec eux, leur amenait un peu de bonne humeur. Mais elle les irritait. "Elle ne voit rien" disait l'un. "Elle préfère ignorer la vérité" poursuivait l'autre. D'un commun accord, il se mirent à la détester, elle aussi. Moins que leur père, bien entendu, mais ils reportèrent un peu de leur haine sur cette femme qui ne leur voulait que du bien. Ils se mirent à haïr l'ignorance.
La nuit tombée, Wendel cessa enfin de faire pleuvoir les coups. Il se leva du corps lacéré de son père. Les rires s'étaient mués en pleurs. En pleurs aussi déchirants que le métal qui avait remplacé ses mains. Il avait tué son père. Depuis combien de temps en rêvait-il ? Jamais. Il n'avait jamais voulu le tuer. Il aurait préféré le voir souffrir, sombrer dans la folie... Mais comment aurait-il pu supporter la vue du corps inerte de son frère jumeau, de son cher double, sur cette vieille route ?
Un jour, ils avaient ouvert la fenêtre de leur grande chambre. Les poings de ce qui leur servait de père frappaient la porte, sa voix tonitruante proférait d'ignobles menaces. Ils avaient scellé la porte, comme chaque soir. Mais c'était la première fois qu'il cherchaient du courage dans le firmament. "À ton avis, mon double, où va l'esprit de notre père, lorsque l'alcool l'a chassé de ce corps ?" Demanda l'un. Il n'y eut pas de réponse. C'était là aussi une première. Un sourire naquit dans la pénombre. "Alors, nous aussi, nous sommes ignorants."
Wendel n'eut le courage, après avoir veillé le corps de son frère, que de jeter celui du père dans le ravin. Il ne méritait que ça. Avec une solennité religieuse, un calme impressionnant, il enterra son double, malgré ses mains qui ne marchaient plus. Cela pris un temps fou, mais il s'en moquait.
Il alla retrouver sa tante. Cette femme qu'il avait renié l'accueillit comme un fils. Il inventa un mensonge, et, pour lui donner plus de contenance, avait brûlé la maison.
" Il sont morts dans l'incendie. J'étais sorti, en cachette, et je n'ai pas pu les sauver..." Raconta-t-il avec un réalisme troublant. Par chance, elle n'était pas assez avec eux pour savoir que ce ne serait jamais arrivé. Il aurait été périr dans les flammes avec son jumeau, si cela était vraiment arrivé. Et cette femme qu'il avait décidé de mépriser pleura le malheur du garçon sur son épaule. Elle le serra dans ses bras, murmurant dans ses sanglots :
"Désolée... Je suis si désolée"
Quelques mois plus tard, il avait réuni assez de vaillance pour masquer le gouffre laissé par son frère. Usant comme prétexte qu'il avait besoin de changer d'air, il choisit une brochure au hasard. Cela tomba sur un certain Lycée Xényla. La tante accepta, les larmes aux yeux, un sourire triste sur le visage.
"Ce n'est pas que je vous abandonne. Vous le comprenez, au moins ?"
Elle secoua la tête.
"Je le sais."
Ils firent les démarches nécessaires. Sur les papiers d'inscriptions, il crut voir son nom écrit pour la première fois. Il n'y en avait qu'un seul, sur la fiche, tracé de la belle calligraphie de sa tante.
Wendel Eonard Jacke Il n'y avait plus son double. Il se rendit compte qu'il était aussi seul que ce nom, à présent. Cela éveilla en lui un sentiment nouveau, un pincement au coeur qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, tandis que remontaient à la surface de son âme tous les souvenirs du temps passé, quand tout allait bien. |
Vous ...
Votre prénom : Salomé Votre âge : Treize ans, et toutes mes dents ~ Sexe : Fille - ça se voit, nan ? èé Comment as-tu connu notre forum ? : Par Red Le code ? : Validé par Banane ♥ !
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