Arrival of a Noir Noir addict [Miranda]

Avoir le même lieu de travail que son cousin, parfois, c'est chiant. Et vivre dans la même maison aussi. En effet, une nouvelle élève arrive aujourd'hui et monsieur ne veut pas y aller. Donc c'est Miranda qui s'y colle. Je soupire devant mon café du matin et joue avec un croissant. D'un autre côté, je l'aime quand même, il est ma seule famille à présent et l'avoir à mes côtés est essentiel. Il est un peu comme un frère ou un meilleur ami. Enfin, on peut dire ça.

Une heure plus tard, je suis au volant de ma voiture, conduisant dans les grande avenues du quartier Sud. Quelle joie d'avoir déménagé. C'était essentiel pour ma conduite. Enfin, bref. Très vite, je suis garée sur le parking du lycée et je peux descendre rejoindre la salle des professeurs. L'élève n'arrive que dans un quart d'heure et je n'ai pas son dossier en main. Il doit trainer dans un tiroir vu que c'est Maria qui l'a rangé. Vu comment il est ordonné je vais mettre 100 ans à le retrouver. Mais il semblerait que la bonne étoile soit avec moi aujourd'hui. À peine j'arrive qu'un de mes collègues me tend ledit dossier en m'apprenant qu'il se trouvait sur son bureau avec un post-it à mon attention. Décidément, quel cousin irrécupérable. Alors. Origine, Sadie, fille de riche. J'ai toutes les infos qu'il me faut.

Je traverse les couloirs en un claquement de talons. Mes escarpins vert menthe frappent le sol avec légèreté. C'est un moyen au lycée de savoir qui arrive. Pour l'instant les deux seules profs que je connaisse qui mettent des chaussures à hauts talons sont la prof d'histoire humaine et moi. Au moins, les élèves savent qui arrivent. Pour accueillir cette demoiselle, j'ai revêtue un pantalon taille haute blanc et un petit haut léger vert pomme. Avec des colliers de perles blanches et vertes ainsi qu'une bague et des bracelets assortis, je suis divine. Je vais montrer à cette petite qu'elle n'est pas la seule à être bien aidée par sa fortune.

J'ai beau ne plus vraiment faire partie de cette famille, il n'empêche que je respecte la tradition. Les Malatesta doivent toujours se montrer plus chics que les autres, partout où ils passent. Alors si cette petite bourgeoise arrive, je vais lui montrer la puissance de l'aristocratie Malatestienne. J'avance d'un bon pas et arrive dans le hall du lycée. Finalement, je n'aurais peut-être pas à me battre pour rester la plus classe. Cette enfant pourrie gâtée se trouve affalée contre la porte. Où est la dignité ? Avec un sourire coincé, je lui tends la main.

- Bienvenue à toi Sadie. Je suis Mlle Malatesta, professeur de Mise en Pratique des Dons. Je suis chargée de m'occuper de ton arrivée bien que je sois professeur principal des Processus. Le psychologue du lycée, responsable de ta classe, n'a point pu se libérer. Es-tu prête pour la visite ?

Si c'est une petite peste, je m'arrange pour qu'Oscar lui fasse cracher ses poumons. Vraiment.

La pu... petite peste. Avec ses dents blanchies à mort qu'elle exhibe comme un nouveau piercing au nombril, elle me donne envie de vomir. De plus, elle s'est assurée de prendre son portable pour ne pas serrer ma main. Je le sens, je le vois. Cela n'améliore pas mon humeur et mon sourire, que je maintiens pourtant. Je suis une professionnelle dans le faux-cuïsme, alors c'est pas cette petite à peine sortie du vagin de sa mère qui va me l'apprendre.

- Enchantée et oui ! Je le suis, au moins depuis une quinzaine de minutes mais bon vous deviez être très occupée dans une si grande école.

Tandis qu'elle se relève, je lui adresse un charmant sourire dévoilant mes dents blanches de nature.

- Tu n'imagines même pas. Être professeur principal n'est pas ce que les élèves peuvent croire. Nous sommes là pour assurer pleinement votre avenir.

Une fois levée, elle s'approche de moi et se met à mâchouiller un chewing-gum. Cette fille croit sérieusement m'impressionner ? Quelle idiote ! Avec un sourire, je l'invite à me suivre dans un couloir.

- Bien, je vais commencer par te montrer ta chambre. D'ailleurs, où sont tes valises ? On te les apporte plus tard ? Ou peut-être n'en as-tu pas..

La dernière phrase avait été dite dans un chuchotement suffisamment forte pour qu'elle entende. J'aime provoquer les gens sur un terrain qu'ils peuvent difficilement gagner avec moi. En chemin, nous croisons la porte de la salle de repos, je m'arrête devant et la désigne.

- Tu es en Origine donc tu te retrouveras souvent là. Cette salle est un sanctuaire d'Origine et généralement les réunions de ton délégué se feront là. Tu as comme délégué Kira Shuuya, un petit jeune homme tout à fait accueillant. Enfin, tu verras bien. Je te laisse te présenter.

J'ouvre la porte et laisse passer Sadie. Dans la pièce, une dizaine d'élèves se retournent vers nous en silence. Tous regardent la nouvelle tête de l'établissement. Moi, ils s'en fichent un peu, ils commencent à avoir l'habitude de me voir faire certaines tâches de leur suppléant.

Comment dire ? Cette fille m'insupporte. Littéralement. Ses petites mimiques, son air de de nouvelle bourgeoise, bref, tout ceci m'énerve. Comment espère-t'elle se faire accepter ? J'espère qu'Evangeline ne la supportera pas. Si c'est le cas, elle va vivre un enfer sans précédent. Cette fille est une folle, faut pas croire. Je referme la porte lorsqu'elle a fini son petit défilé et la regarde.

- Bien essayé ! Bon, dans combien de temps aurons-nous fini ? À peu près, j'aimerais faire connaissance avec mon nouvel environnement le plus vite possible !

Avec mon éternel sourire en coin, je la laisse soliloquer. C'est amusant.

- Ah ! Oui, mes valises vont bientôt arriver, j'en ai tellement, ce n'est pas étonnant que ça prenne du temps ! En tout cas pour le peu que j'ai vu, ça me plaît ici, je me suis faite à l'idée que je vais y rester. Au plus grand bonheur de notre amitié naissante... N'est ce pas ?

Un ricanement plus tard, je la toise du regard.

- Il t'en faut peu pour t'y faire, ce n'est pas plus mal. Même si c'est souvent un signe de naïveté. Enfin, bon, il te reste encore du temps. Je te montre ta chambre mais il faut ensuite que je te donne tout ce dont tu as besoin. Quel bonheur n'est ce pas ? Nous allons rester encore un peu de temps ensemble.

Et me voilà repartit. Je traverse les couloirs comme à mon habitude : avec élégance et sobriété. Lorsqu'on est riche, soit il faut partir dans l'extravagance comme je le suis parfois, soit dans le sobre, ce qui fait ressortir généralement la richesse. Comme maintenant. Nous arrivons dans les couloirs des dortoirs. Il me fait regarder sur mes feuilles pour me souvenir de la sienne.

- Tu te trouves en chambre 14 avec Blume Winterhive et Iezawa Asakura. Les chambres sont mixtes mais on a jamais eu de plaintes et cela restera de toute manière ainsi. J'espère que la vue d'un torse d'homme ne te choquera pas trop. On ne sait jamais...

Mon sourire en coin est remplit de sous-entendus qu'elle a très certainement compris. Vraiment, cette petite, je vais l'écraser à la moindre occasion. Je lui tends ensuite tout ce que je dois lui donner.

- Voici tes clés de chambre, le règlement et ton emploi de temps. Tu iras demander au CPE ton code de casier. Ah et voici le plan du lycée, ça pourra t'aider si tu te perds... Tu es en première année pour l'instant par contre tu arrives juste avant les examens, j'espère pour toi que tu les réussiras, sinon tu vas te retrouver avec des minus.

On pourrait croire que je l'encourage mais c'est tout le contraire. Avec un sourire, je lui pose une main sur l'épaule.

- J'espère pour toi que tu vas vite découvrir ton pouvoir, sinon je ne pourrais pas te mettre les points en MPD. Ce serait bête, vraiment.

Oui, elle a très certainement été acceptée ici parce que ses parents ont de l'argent mais cela ne changera rien à ce qu'il se passera entre ses murs. Si elle ne découvre pas son pouvoir très vite, je vais lui mener la vie dure jusqu'à ce qu'il y est le déclenchement. Si à 17 ans, tu n'as pas encore trouver ton pouvoir, tu crains.

La pauvre petite chou galère un peu à ranger tout dans son sac tout en me regardant. T'inquiète pas ma chérie, c'est pas grave d'être blonde et de pas savoir faire deux choses en même temps, c'est naturel.

- Bon ! Je suppose que ça marche la fin de notre rencontre ! Mais toutes les bonnes choses ont évidemment une fin par conséquent je vais y mettre terme.

Merci, comme ça je pourrais regagner mon poste sans une once de culpabilité, que je n'aurai pas eu de toute manière. Je pourrai expliquer à mes charmants collègues que non, je n'ai pas traité cette idiote comme une malpropre, c'est elle qui a daigné écourter notre entrevue. Quel dommage ! Vraiment. La voir rentrer dans sa chambre ne m'apporte pas du tout une vague de bonheur. Du tout.

- Ah ! J'allais oublier ! Lorsque je suis arrivée ici et que je vous ai parlé j'ai remarqué que vous étiez approximativement aussi intelligente que moi mais visiblement nous avons pas le même sens critique étant donné que votre tenue est dégueulasse ! Et même si nous avons les mêmes capacités financières j'ai clairement été plus chanceuse physiquement parlant alors que vous m'avez l'air d'avoir certaines infirmités à ce niveau-là, surtout faciales ! Et pour finir je vous trouve aussi acerbe et aigrie qu'une vieille sorcière qui va mourir à l'hôpital malgré le fait que vous ne soyez pas plus grande que moi.

Ok. La meuf va pas bien du tout. Je vais me calmer avant de me l'empiffrer. Non parce que un, me donner le même niveau d'intelligence qu'elle me limite, deux, je ne pense pas mal m'habiller, mais alors pas du tout. Trois, je pense avoir été gâtée et même si je n'ai pas des Airbags de malade, mon corps fin et musclé plaît parfaitement à Alexei. Quatre, d'où elle me compare à une vieille alors qu'elle n'a que 5 ans de moins que moi. Faut pas déconner.

- Essayez la sodomie, il parait que ça détend. À jamais douche bag !

Ok. Là, je la bute. Elle rentre dans sa chambre et je me rue à sa suite. Dès que je m'aperçois que la porte peine à s'ouvrir, je n'y vais pas par quatre chemin. Je colle ma main à la porte et elle fond sous moi. Lorsqu'un trou suivi de la tignasse blonde de la salope apparaît, j'arrête mon pouvoir pour lui attraper. Attends, elle pensait pas s'en sortir comme ça ? Sans demander plus, je fais fondre la porte pour passer et entre dans sa chambre. Là, je lui tire ses cheveux et approche mon visage d'elle.

- Très chère, il y a certaines choses qu'il faudrait que tu révises. Je baisais déjà avec ton père que tu portais encore des couches-culottes. Ma vie sexuelle est pleinement satisfaisante, merci de ne pas t'en mêler. Ensuite. Ne va pas te faire de film. Ici les profs ne sont pas aussi gentils qu'ailleurs et tu n'as pas cherché la plus calme. Tu vas souffrir. Énormément. Ne me provoque pas car la prochaine chose que je fais fondre c'est ton visage. Et on ne me reprochera rien.

Je la lâche et la toise du regard.

- J'espère que tu as des kilos à perdre parce que du sport, tu vas en faire. La nouvelle salle de musculation vient d'ouvrir, il fait déplacer toutes les machines avant de l'ouvrir. Mr Avery te montrera. Ah et la réparation de la porte sera prise sur ton argent trimestriel.

J'aime mon mec. Vraiment. Sur ces mots, je quitte la pièce et repars en direction de la salle des profs. Cette petite est désormais dans mon viseur. Qu'elle ne s'inquiète pas. Alexei, Jun et Maria vont lui en faire baver. Quant à moi, je vais lui concocter un entraînement très spécial.