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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Callie qui déjà ? | fini.

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MessageSujet: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyMer 4 Déc - 16:44


CALLIE JACOB


Informations


Callie qui déjà ? | fini. 988696jlj

© Tae4021 (Zerochan)

Nom : Jacob.
Prénom : Callie.
Sexe : Féminin.
Âge : dix-sept ans.
Classe : Origine.
Espèce : mentaliste.
Orientation amoureuse : bisexuelle.
Pouvoir : Tu entends les pensées des gens qui t'entourent, et non à ta guise. Mais tu peux y répondre, sans que les autres entendent. Je m'explique, si tu écoutes A et B, tu peux répondre à A sans que B ne l'entende. C'est assez "pratique" mais tu fais légèrement paniquer la personne -ironie-. Le pénible dans l'histoire, c'est que si tu es trop entourée, tu entends tout en même temps. Le bon côté, c'est que tu n'entends que deux/trois personnes en même temps, donc tu peux quand même gérer si tu t'y mets. Mais ça reste désagréable, tu as du mal à te concentrer. D'où le fait que tu restes seule, dans des endroits éloignés et solitaires.


Caractère & Physique





Vous ne savez rien. L'inconnue règne en toi, mais c'est pas si simple à comprendre. Tu es commune, tellement banale. C'est ce que tu disais en tout cas. Mais je suis sûre que tu savais et tu sais, que ce n'est pas le cas. Tu ne te compliques pas trop la vie. Si une pensée commence à te tracasser, tu poses la solution : je ne sais pas. Tu ne veux plus forcer les pensées, les solutions, et ainsi ton esprit. A quoi bon ? Où est l'utilité ? On ne comprend pas, c'est que ce n'est pas pour tout de suite. Cependant, tu apprécies les gens qui le font. Tu trouves drôles de voir des gens compliqués, têtus, qui se battent. Mais tu n'aimes pas quand ils viennent t'embêter avec ça. Tu les aimes seulement du poste d'observatrice. Cependant, tu les envies. Mais ça tu ne le sais pas. Toutes tes envies, ou autre, sont très, voir tout le temps de manière inconsciente. Tu  ne te dis pas "je les envies", jamais tu ne penseras pas. Mais je le sais. Car eux, ils sauvent leurs âmes.
Tu n'es pas timide, ni prude ou autre. Tu es Callie, silencieuse, peu à l'écoute des autres, qui ne sourit pas. Tu n'es pas extravertie mais pas au point d'être qualifiable d'introvertie. Tu vis seule, tu fais les choses seules, tu n'as pas d'amis pour faire ces choses si communes que font tout le monde. La solitude, on peut dire, est ta seule et unique amie. Et je sais que tu en es bien satisfaite. Tu n'as pas d'amis, le seul que tu as eu, tu l'as perdu. Faut croire que le fait d'être seule te collera à la peau toute ta vie. Tu ne vis pas avec les autres, tu n'arrives pas à trouver un contact qui dure. Les gens, les humains finissent par te dégoûter, te faire tourner le dos. Et même pas besoin d'être humain pour ça. Je sais, moi, que tu as envie de relations humaines, que tu souhaites des amitiés et tout, ce sont les rêves que tu fais qui te trahissent. Après tout, qui rêve de solitude pour le restant de ses jours ? Mais ne change pas le fait que tu ne veux pas approcher les autres. Tu es dans une sorte de bulle, et obéir à ton inconscient ce serait détruire l'équilibre de ta vie. Tu as du mal à te la faire, tu l'aimes ta vie. Pourquoi changer ? Elle est peut-être morne, mais tu en es fière de cette tristesse qu'elle inspire aux autres, et tu marches la tête haute. Personne ne devrait nier ce qu'est leur vie, car c'est ce qui forme et ce qui est notre vie.
Sinon, tu es assez obéissante, dans le sens où tu ne vois pas l'intérêt d'aller chercher des embrouilles en refusant. Quelqu'un de calme, posée comme toi ne ferait pas ça. Mais ce n'est pas sûr à cent pour cent que tu accepteras. Tu n'es l'esclave de personne. Ah, parlons de ça. Tu ne veux appartenir à personne, tu rêves -directement cette fois, ahah.- d'un endroit isolée sur terre où toi seule pourra vivre. Tu serais seule, heureuse, libre de tout et n'importes quoi. Mais tu demeures effrayée de chercher cette endroit. Tu réalises, petit bout par petit bout, à ce que tu deviendras plus tard. Dès que ton esprit met trop de pression sur cette pensée, tu la chasses, comme pour n'importes quelle autre pensée. Qui rêve de solitude, d'un vide pour le restant de ces jours ? Or, je crains que tu appliques ta logique du je ne sais pas. C'est bien, dommage. Fini. ~

Fine, assez petite, visage inexpressif, vêtements sombres, discrets, des yeux vides -ou pas- qui sont comme des revolvers. Tu as une structure osseuse assez fragile, frêle. On peut facilement te maîtriser et te casser en deux, haha. J'en ris, mais pas toi. Tu as toujours haïs cette santé vulnérable, et tu sais mieux que personne combien être malade est à éviter pour quelqu'un comme toi. Tu n'as jamais eu d'expressions. Toujours la même solitude, vide, absence de sentiments sur ton visage. Tu souris des fois, de manières si douces mais ça reste des petits sourires, quelque chose d'enfantin tu vois ? Non, tu n'es pas moche. Tu as quelques tâches de rousseurs sous l'oeil gauche, ce qui rend tes yeux gris encore plus... encore plus... encore plus mystérieux. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme, mais elle n'a jamais su dire vrai. Ou plutôt, personne ne l'a questionné donc bon, comment peut-elle mentir ou dire vrai ? Tu n'as pas de manies avec tes cheveux. Ni trop long, ni trop court, tu y prends soin sans vraiment t'en rendre compte, en fait. C'est une fierté que tu ne reconnais pas. La couleur, simple, marron clair ne vient ni de ton père, ni de ta mère. Peut-être un mélange des deux ? Qui sait. Par contre, la petite taille vient de ta mère. Tu as toujours cru que le fait d'être petite était un gêne transmit de génération en génération. Mais tu n'en as jamais rit. Je crois bien que tu ne ris presque jamais.
Tu n'aimes pas la couleur. Les couleurs vives, pour toi n'est qu'une offense à la nature. Bien que Mère Nature l'ait fait exprès. Tu portes exclusivement des couleurs sombres car tu fais partie de l'obscurité de ce monde, sans vraiment l'être. Tu portes de tout, jupes, pantalons, robes, etc. Sauf les débardeurs, non merci. Niveau chaussures, rien de vraiment compliqué et on s'en fout pas mal.(chaussures à semelles compensées.) Tu n'es pas si compliquée niveau vêtements. Mais tu essayes seulement, inconsciemment d'enlever l'image enfantine qu'on te colle et d'être comme tout le monde. Tu es différente, c'est tout.
Tu ne fais pas spécialement de sport. Tu n'aimes pas ça, donc bon. Il reste quand même des sports que tu apprécies. Fini. ~  
Histoire





far cry 3 - theme song.

« Je me suis toujours demandée pourquoi j'étais venue au monde, la raison pour laquelle je ne cessais pas de vivre, moi, Callie, la silencieuse petite fille, bizarre et un peu perdue. Tu vois Marco, j'ai toujours rêvé d'hurler sans aucune raison, de sourire bêtement, de sauter partout, de faire des trucs stupides et sans valeurs avec mes parents. D'être un peu comme tout le monde. Car se sentir différente au fond, c'est foutrement douloureux. Ton âme ne trouve pas un repos. Elle pense, pense et continue de penser. Et c'est ça le pire. La solitude qui accompagne ton être. Ne pas savoir vivre correctement, ne pas savoir être normale, ça fait mal. Je ne sais pas ce que je voulais, mais je ne pense pas que ça ressemblait à la vie. Certes j'ai dû en rêver, mais ça ne change rien. »

D'assez petite, tu es devenue morne et seule. Tes parents ont eu peu d'importances et de marques sur toi. Ils sont morts, loin, enterrés et ce, à jamais. Tu n'as pas pleuré. Tu ne sais pas pleurer. Quand tu pleures, tu redeviens une enfant vulnérable, fragile, inconsolable, qui a peur, qui est terrifiée. Seul un grand vide est né en toi que tu n'as pas su éviter. Après la mort de tes deux parents dans un accident de voiture, tu es allée vivre chez une grande-tante. Aimable, gentille, douce. Tout ce que pouvait rêver une enfant orpheline en quête d'amour. Sauf que tu ne cherchais pas ça, tu n'as jamais cherché l'amour sur cette terre et encore moins après cette mort. Ils sont morts à l'approche de tes treize ans. (d'où, indirectement, que tu ne prêtes pas d'intérêt aux anniversaires, en passant.) C'est triste à dire, mais tu as presque passée presque toute ta vie seule. Je dis presque car à une époque, tu ne l'as pas été. Il a été là, lui, ce garçon qui t'as prit sous son aile. Tu ne vivais déjà plus. Tu étais déjà prit dans le train de la lenteur de vie.

Il s'appelait Marco, il venait d'ici et d'ailleurs, il ne parlait peu de lui, souriait un peu, beaucoup. Toujours cette même sincérité dans ses yeux que tu aimais fixer, fixer pour le tester. Jamais il n'a jamais baissé les yeux. Au début tu ne l'aimais pas trop, collant, beau parleur, trop agité. Tu cherchais du repos et du silence, il t'apportait le contrôle. Il a étrangement toujours été là pour toi quand tu en avais besoin. Mais tu le rejetais, toujours. Peut-être par peur de t'ouvrir ?

« - Pourquoi tu continues à me suivre ? dis-tu d'une voix presque éteinte, enveloppée d'une fine douceur.

Il ne prit même pas la peine de répondre, il sourit simplement de toutes ses dents parfaitement blanches et leva les mains en haussant les épaules. Qui sait, semblait-il dire du regard. Tu soupiras, tu lui tournas le dos pour continuer ton chemin vers le parc reculé. Tu ne jetais même pas de regards vers l'arrière. Tu sais pertinemment qu'il était là. C'était une de vos premières interactions, et déjà il t'intriguait. C'est un énorme point d'interrogation qui se posa sur lui, sur sa personne si peu commune pour toi.
Tu pris place sur un coin d'herbe, toujours à l'écart des enfants bruyants présents. Tu te calas contre l'arbre pour fermer les yeux. Morphée guettait, guette, guettera. Du bruit de pas autour de toi, de mouvements mais tu n'y prêtas pas attention. Tu sombras dans la fatigue et t'endormis là, sur l'herbe. Et quand tu rouvris les yeux, le soleil n'était que des tâches oranges rouges sur le ciel et personne n'était là. Enfin, c'est ce que tu croyais avant de voir la tête de Marco apparaître devant la tienne. Tu eus peur et ta main droite rejoignit ta poitrine. Ta bouche s’entrouvrit mais rien ne sortit, pas de sons ni paroles. Mais ton but n'était pas de parler, mais de respirer. Il sourit encore de son sourire qui fait tomber. Tu fronças les sourcils. Que faisait-il ici ? Il se plaça devant toi, assit en tailleurs, toujours le même sourire.

- Enfin tu es réveillée belle au bois dormant. Tu sembles manquer de beaucoup de sommeil. Tu sais, la nuit c'est fait pour dormir, pas pour la passer à se donner du plaisir ! Tu le frappas sur le bras en baissant ta tête pour laisser les cheveux assombrir ton visage. Son sourire s'agrandit pour rire deux secondes. Je ne pouvais pas te laisser seule. On ne sait pas ce qui traîne ici, tu vois l'idée ?

Il passa sa main dans les cheveux pour se lever. Il n'aperçut pas tes joues devenir rouge écarlate. Il frotta son derrière avant de te tendre la main, te souriant. Mais ce beau et tendre sourire que tu voyais n'était pas comme d'habitude. Quelque chose de plus sincère. De plus secret, quelque chose qu'il ne montrait pas avant. Et sans que tu le saches, c'est à ce moment que tu le laissas entrer dans ton monde fragile, détruit avant d'avoir naquit. Tu pris sa main sans te poser de questions.
Tu l'écoutais parler de tout et n'importe quoi, tantôt il riait de ce qu'il disait, tantôt semblait se perdre dans ses pensées. Ça ne le gênait pas que tu ne riais pas, que tu ne prenais pas place à la conversation car tu étais simplement là. Tu ne remarquas même pas qu'il te tenait encore fermement la main. Par peur que tu t'en ailles? Mais lui, avoir peur ? Il pointa du doigt une ruelle en lâchant ta main.

- Mademoiselle Jacob, une fois que tu sauras ce qu'il se trouve après ce chemin, tu ne voudras plus jamais quitter cet endroit. dit-il, en te laissant le passage. Les dames d'abord.

Tu hésitas un instant. Tu le regardas du coin des yeux. Qu'est-ce qu'il mijote ? Tu serras une main contre ton coeur. Ton visage ne montrait qu'une légère peur que Marco ne manqua pas de voir. Il rigola doucement. Et n'appréciant pas cela, tu avanças d'un pas déterminé. Un couloir long, seul vos pas résonnaient et tu n'étais pas si à l'aise. Et au bout de ce chemin se trouva un grand escalier. Tu tournas la tête vers Marco, mais il ne t'adressa qu'un sourire. Soupirant, tu continuas d'avancer en montant ces marches. Elles te semblaient immenses et sans fin. Et une fois arrivée en haut, tes yeux se fermèrent brutalement, tes bras projetant ton corps. Un vent puissant soufflait sur toi, prêt à t'emporter. Marco s'avança pour s'installer sur un siège. Tu baissas lentement tes bras, ouvrit doucement tes yeux. L'étendu de ta ville se trouvait ici bas, sous ta vue. Un frémissement te parcourut.

- C'est... C'est...
-Magnifique, je sais.
»

Tout est parti de ça. Une nouvelle amitié, avec un filtre d'amour. Marco t'emmenait partout, te forçait et te tirait des sourires, des rires timides et un souffle gêné. De ton côté, tu calmais son être, lui fournissais un doux silence quand il en avait besoin. Vous vous complétiez. La calme et le fou. Car il n'était pas seulement ce qui montrait. Il n'était pas si populaire auprès des autres mais personne n'osait lui chercher des problèmes. On entendait souvent parler de lui.
C'est lui ? A ce qu'on dit, il a tiré sur son père. C'est ce que j'ai entendu, hein...

Trop mystérieux, c'est l'image qu'il donnait. Et il t'écartait de tous ses bavardages de couloir. Il te savait fragile, bien que tu luttais contre ce détail de toi-même. Sans qu'elle le sache ou que tu l'ai remarqué, tu n'avais aucun secret pour lui.
Il te protégeait, tu n'avais que lui, tu le savais, tu le sais. Tu l'aimais en étouffant cet amour, tu avais besoin de lui, mais tu fuyais. Il y a une chose à laquelle il ne pouvait remédier, la seule chose dont il ne savait pas l'existence. Ce vide, énorme, sauvage, destructeur, qu'avait formé la mort de tes parents. Tu restais l'orpheline en recherche d'une éducation. Bien qu'au fond, tu n'en ai pas besoin.
Tu parlais toujours aussi peu, tu ne faisais pas grand-chose de différent par rapport à avant, toujours la même attitude. Mais tu te savais différente, toi et c'est tout ce qui importait.
Vous vous connaissiez depuis un an et des poussières, et vous deux, tu sentais une douleur au coeur. Peut-être que c'est ça, qu'on appelle amitié ?

Il y a eu trois étapes importantes suite à votre amitié, trois étapes qui ont formée ta vie, Callie.

« Marco se leva de son siège, jeta sa cigarette par dessus bord et se leva pour se mettre dos à toi, assise en face de lui. Il posa ses mains sur l'espèce de barre de protection qui séparait Marco du l'immensité du paysage et du vide. Puis il se tourna, appuyant ses coudes dessus, souriant. Il te regarda ; tu levas les yeux de ton livre, lunettes te tombant sur le bout de ton nez.

- Que me veux-tu ? dis-tu d'une voix fatiguée.
- Rien de spécial. Un moment de silence se produisit, puis il se redressa. Ferme les yeux, tu veux ? Mais comme tu protestas, il insista en levant le ton. Tu n'as pas l'habitude qu'il lève la voix, et sous un ronchonnement, tu cédas.

Marco sourit, un sourire content, satisfait de lui. Il se redresse, attend deux secondes avant de s'approcher de toi et se pencher. Toi, tu fais confiance à ton ouïe. Tu n'entends rien. Peut-être il ne fait rien ? Ou plutôt...
Il colla doucement ses lèvres aux tiennes, et tu ouvris grand les yeux. Tu tentas de le repousser en pressant tes mains contre ses bras mais il exerçait sur toi une force, et il devenait un bloc de pierres. Mais plus le baiser devenait sincère et simplement rempli d'amour, tes mains tremblant de peur de vivre cette sensation, tombèrent mollement. »

« - Marco, Marco, non... Tu attrapes sa manche, levant les yeux. Tu ne baisses pas les yeux, toi. N'y vas pas. Re... Reste avec moi ? Tu ne vas avoir que des problèmes, non ? Stoppe ces trafiques, je t'en pries...

Il sourit, se retourna, te prit de son bras droit pour te serrer contre lui. Il embrassa généreusement ton front ainsi qu'une partie de tes cheveux avant de caler sa tête contre la tienne. Tu fermas les yeux pour sentir l'odeur de ses cheveux qui tombaient un peu sur ton visage. Une couleur claire, si belle, si pure. Il aurait tant aimé rester, t'écouter lire, dormir, regarder l'horizon, le vent dans les cheveux. Mais il est dans la merde, il se devait d'arranger les choses. Un jour, il te rendra heureuse, il voulait te voir vraiment te sentir en vie. Mais en attendant, il devait s'en aller. Il murmura quelque mot, puis te libéra de son étreinte pour tourner talons, s'en alla.
Pour toi, quelque chose avait déjà changé. Son visage semblait abîmé depuis quelque temps, ses mains sales, des yeux épuisés. Tu craignais les réels problèmes, un retour à la réalité. Mais tout ce que tu pouvais faire, c'est le regarder partir. »

« Tu marchais tranquillement, l'esprit vide. Mais pas pour autant morne, tu te sentais assez bien, pour un jour de printemps. Tu pris à gauche, droite, tout droit, puis encore à gauche. La même ruelle, même sensation. Jamais elle ne t'as laissé reposée, malgré le fait que peu de gens voyait et connaissait cette ruelle. Les mains le long du corps, tu avais hâte d'arriver en haut des marches pour retrouver ton endroit.
Ce que tu redoutais le plus, se produisit. Des bruits de talons qui résonnaient qui se glissaient entre les murs. Tu te stoppas net, la peur qui te rongeait le ventre. Une femme ? Non, ce sont des chaussures d'hommes. Ton oncle porte les mêmes, tu le sais, tu le sens. Tu pensais trop pour agir. Ne laisses personne t'approcher, Callie. te disait-il. Qui sait s'il ne souhaite pas te nuire ?
Mais au moment où tu te retournais, c'était trop tard. Un homme, faisant au moins deux têtes de plus te dominait. Il souriait d'un sourire vicieux, satisfait de te faire peur. Ton pied recula d'un pas, puis de deux. Lentement. Tu cherchais une solution. Souviens toi, tu peux toujours, toujours fuir. Même ici, là où tu penses que sauter est la seule solution. Derrière les buissons, juste à côté de la fin de l'escalier, se trouve un espèce de tunnel, suis-le. Tu levas les yeux vers ceux de ton adversaire. Il fit craquer ses doigts.

- Dis moi, tu ne saurais pas où se trouve Marco Pazolinni, mademoiselle Jacob ?

On aurait dit qu'il avait apprit par coeur cette phrase. Sans chaleur, sans rien. Tu compris tout de suite. On cherchait un moyen de nuire Marco, et comme il ne traînait qu'avec ...
Tu te retournas, d'un coup pour courir vers les escaliers et fuir, mais la bonne volonté ne suffira pas. Il te souleva, t'attrapant par les cheveux. Tu gémissais, hurlais mais rien. Rien qu'un trou noir. Tu semblais l'Espoir te quitter. Tes yeux se ferment.
C'est ça, mourir ? C'est cette peur que tu as ressenti, maman, en mourant ?

- Pourquoi fuir, tu as quelque chose à te reprocher ? dit-il, entre ses dents serrées.

Un de ses gros doigts se mit à caresser ta joue. Il continuait à parler mais rien, absolument rien n'entrait dans tes oreilles. Tu ne vis pas non plus son poing se lever, serré, puissant, pour s'apprêter à descendre direction ton visage. Mais ton heure n'est pas venue, car un coup de feu retentit, et l'immense bloc que formait ton agresseur tomba au sol. Un seul coup suffit. Tu ouvris les yeux lentement, tournas la tête lentement vers Marco. Il courait vers toi, et semblait mort de peur. Il ne parlait pas, il plaqua seulement ses deux mains contre chacune de tes joues et t'embrassa, un baiser comme jamais il ne t'en donnera.
Puis il te lâcha, te poussa vers les escalier et cria seulement, larmes dans les yeux :

- FUIS !

Maman, maman j'ai peur. Je pensais enfin pouvoir vivre. Être simplement, simplement moi... mais non. La vie me prive de tout ce qui me peut me fournir du bonheur. Maman, dis moi que je ne vais pas mourir, car l'aimer a été la seule chose qui rendait ce vide en moi, un peu comble. Il m'étouffait d'amour, de confiance, d'une protection, d'un foyer, un endroit que je ne veux plus quitter. Maman, je l'aime !

Une fois en bas du tunnel, tu te mis à courir. Tu ne t'arrêtas pas, tu ne savais pas où tu allais mais seulement que tu étais suivie. Tes yeux se remplirent de larmes. Tu pleurais à chaudes larmes une vie qui venait de s'éteindre, comme un mort-né. Tu regrettas d'un coups de ne pas avoir prêté plus d'efforts en sport. Peut-être tu aurais réussi à t'échapper.
Tu cherchais du regard un endroit où allait. Mais dans cette espèce de ville abandonnée, rien ne régnait. Juste deux boulangeries, des maisons silencieuses, un coiffeur, un...
Le commissariat ! Et tu mit tes dernière forces à forcer tes jambes à suivre. Tu ne savais pas ce qu'il pouvait bien faire ou non, ton esprit pensait seulement à Marco. Et c'est sur cette pensée, l'image de quelqu'un qui sort de l'établissement, d'un cri qui crache de replier, et toi qui t'écroule. »

« - Callie ? Callie, tu m'entends ? une douce voix essaye de pénétrer dans ton esprit.

Tu ouvres les yeux, comme une morte après un enterrement. Tu ne souris pas, ne ris pas, ne pleures pas. Tu es, une deuxième fois dans ta vie, morte, vide, comme un esprit qu'on condamne à ne rien ressentir. Tu observes avec lenteur la pièce qui t'entoure. Hôpital, lit, bip bip bip, chemise dégueulasse. Tu haïs ce monde, depuis que Marco est mort. Tu le sais sans qu'on est besoin de te le dire. Tu es seule, dépourvue de capacité de ressentir. Tu as un vide encore plus énorme, une douleur qui ne trouvera peut-être jamais de repos. Ta tante n'osait rien dire, elle te savait fragile, très fragile, cassée, brisée.

 J'aime quand tu ris, Callie. Quand tu me souris toujours un peu avec la même tristesse. Pourquoi tu es aussi monotone ? Un jour, promis, tu souriras pour rien. Je te ferais sauter partout, tu rigoleras aux éclats, que tu m'embrasseras avec une fougueuse envie de faire l'amour. Promis, un jour, tu connaîtras la vie comme tu te dois de la vivre. En attendant, laisse moi te serrer dans tes bras.

Des larmes coulent sur tes joues froides. Silencieuses, douloureuses, pleines de sentiments. Mais tes yeux sont éteins, comme ton âme sans lui.


- Ici, tu n'es pas heureuse, je le vois bien. Je vais t'envoyer ailleurs, je vais t'éloigner de cette ville qui t'emplit de mauvais souvenirs. Je veux que tu tournes la page. Je sais tout ce que tu as vécu. Ta tante marqua une pause pour une éventuelle réaction mais rien de ta part se produisit. Un vide. Il était tout pour toi, pas vrai ? Oublies-le, mon enfant, penser à lui ne t'apportera rien de bien. Je ne te laisse pas le choix. J'ai trouvé un bon lycée, loin d'ici et tu iras là-bas.

Tu ne répondis pas, simplement tu fermas les yeux et c'est tout. Ton esprit dort profondément. Pourquoi lutter ? La vie sans Marco, est comme avant, morne. »


That little kiss you stole it held my heart and soul.


Vous ...


Votre prénom : noname, i'm nobxdy.
Votre âge : L'âge ne fait pas la personne, donc peu importe.
Sexe : Féminin.
Comment as-tu connu notre forum ? : j'ai cherché un forum intéressant et me voici, me voilà.
Le code ? :
Validée par Banane ♥


code by Jess
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyMer 4 Déc - 17:46

Bienvenue, et bonne chance pour ta fiche
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyMer 4 Déc - 17:55

Bienvenue à toi ! =D
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyMer 4 Déc - 22:04

Bienvenue ! :D
J'arrive toujours après la guerre c'est trop bien *-* même pas besoin de te valider le code ! :D
The Triangle
The Triangle
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Messages : 585
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyMer 4 Déc - 23:39

Merci tout le monde ! ♡
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptySam 7 Déc - 18:15

Fini ! J'attends la validation avec impatience ! *q*
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. EmptyDim 12 Jan - 21:26

Je suis un peu tardive, mais bienvenue Callie :D
Anonymous
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MessageSujet: Re: Callie qui déjà ? | fini. Callie qui déjà ? | fini. Empty

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Callie qui déjà ? | fini.
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