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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS]

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MessageSujet: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyLun 28 Nov - 23:15


La fin d'une journée de cours est toujours des plus savoureuses. On songe avec un peu d'amertume que le lendemain, on est reparti. Et le surledemain. Et ainsi de suite. J'aime à croire que c'est cela, le véritable but de l'école : nous apprendre à apprécier l'instant présent. En tous cas, c'est là la meilleure leçon que j'y vois.
Je sors de la douche, comme ressuscité. Heureusement que je ne suis pas un estomac sur pattes, car au vue de la difficulté qu'a mon corps à supporter l'exercice physique, j'aurais du mal à garder la ligne. Un petit coup d'oeil à mon portable m'indique l'heure.

17h30

Je me félicite du timing : dans exactement vingt minutes, j'ai rendez-vous avec mon frère à la bibliothèque. Je ne l'ai pas vu de la journée ; c'est chose rare. L'idée de le voir me réjouit bien plus qu'elle ne le devrait. Si quelqu'un m'avait surpris en cet instant, je n'aurais même pas eu honte de ce sourire idiot scotché à mon visage. C'est si rare, vous savez, les gens qui assument leurs émotions. Pour le peu de personnes que j'apprécie, je ne vais pas prendre la peine de le cacher.

Vêtements propres sur le dos, immondes colocataires absentes, me voilà pleinement satisfait. Avant de sortir, je me délecte un instant de voir la chambre vide. Cela perd vite de son effet, il y a toujours quelque chose pour me rappeler que je n'y suis pas seul. Leurs affaires partout, par exemple. Même pas capable de tenir rois mètres carré en ordre. Je ne manquerai pas de le leur rappeler, bien entendu. J'ai presque envie de les remercier de me laisser l'occasion d'une petite leçon de morale.

Ainsi, je chemine tranquillement au travers des couloirs. Un regard sur l'une de mes montres ; toujours parfait au niveau du temps.

17h49

Je passe la porte de la bibliothèque, embrasse le lieu d'un oeil critique. Pas trace de mon cher Oscar entre les rayons. Un brin impatienté - le retard m'importune, et il le sait - je décide tout de même de positiver un minimum. Voyons le bon côté des choses. J'ai moi-même le choix de la table ? Cela me semble correct.
L'on pourrait croire que c'est une décision facile à prendre ; or, pas du tout. Je mets un point d'honneur à avoir la vue la plus panoramique possible sur la pièce. Pas toujours, c'est vrai ; aujourd'hui, cela me semble important. Et me permet de patienter.
Alors que j'analyse le voisinage possible, mon attention se heurte à un visage familier. Je tique, bloque un instant sur lui. Sur elle. Elle ne me revient pas tout de suite, mais bien vite, le souvenir remonte à la surface - je ne remercierai jamais assez mon père de m'avoir légué sa bonne mémoire.
Ce n'est évidemment pas comme si je m'étais donné la peine de retenir son prénom. Elle est aveugle, et ancienne camarade de classe d'Oscar. Ils n'avaient jamais vraiment été amis.

17h54

Non, là, mon jumeau va trop loin. Bientôt cinq minutes que je l'attends. Si ce n'était pas pour lui, je serais déjà parti. J'observe la fille. Etaient-ils proches ? Pas de ce que j'en sais. Il ne m'en a pas parlé depuis très longtemps. Bien. Je suppose qu'il ne m'en voudra pas si je fais un peu passer le temps.
Avec délicatesse et naturel, je me dirige vers sa table. Il vaut mieux que j'aie l'air de ne pas avoir de mauvaises intentions. Oh, et puis, de toute façon, ce n'est qu'un jeu. Je n'arrive pas à les prendre au sérieux, ces gens-là, de toute façon.

Je me penche par dessus son épaule. Elle lit un livre. Enfin, lire. Tout est relatif.
Évidemment, elle me remarque.

- Salut. Je me demandais si mon visage te rappelait quelque chose ?

Je glisse une main sur la table pour m'emparer tranquillement du livre, et faire un peu comme si je m'y intéressais. Il faut avouer, c'est une drôle de chose, le braille.

- Oh, pardon. Ce n'était pas délicat de ma part.

Je m'assois à côté d'elle. Je suis à peu près sûr que si elle avait pu voir mon sourire, elle m'aurait collé une sacrée baffe. Qu'elle ose.
Beaucoup d'hommes ont des principes qui n'entrent pas dans la liste de mes valeurs, c'est à préciser. Méfiez-vous de ce que vous faites, mesdemoiselles.

- Tu ne vois vraiment pas qui je suis ?

Je la regarde. La subtilité, c'est tout un art.
Anonymous
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MessageSujet: Re: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyMer 30 Nov - 18:32


C'est fou comme la vie à Xényla passe vite. Il n'y a pas un jour ou l'on peut s'ennuyer.
La vie y est bien différente que chez moi. Et ce n'est pas pour me déplaire.
Malgré les controverses, j'y suis bien. C'est loin d'être l'enfer imaginé par mes parents où les gens s’agresseraient au détour de chaque couloir. Bon, je ne me fais pas d'idées non plus. Je suis bien consciente qu'il y a toujours des risques pour les possesseur de clés ou les adultes détenant des jokers mais je ne m'en inquiète pas.

Mon quotidien ici est agréable. Les autres Passions sont sympathiques (enfin, il y en a des solitaires mais ça ne les rend pas "méchants" pour autant). Mon délégué est un rayon de soleil! Shane Danson qu'il s'appelle. Il a succédé à Luna Shirayuki. En parlant d'elle... Je n'ai toujours pas osé lui glisser un quelconque mot autre que "Bonjour" depuis mon arrivée. J'ai trop peur de faire un gaffe en m'emballant et en lui parlant de sa maman. Et puis de toute manière, je suis plutôt contente de ne pas me faire remarquer. Au moins, comme ça on n'essaie pas de me materner si on ignore mon handicap!
Et puis j'ai déjà eu assez de mal à convaincre mon délégué que tout va bien, que je n'ai pas besoin de quelqu'un pour m'aider H24. C'est son petit défaut, il est trop gentil. Il veut bien faire, et j'apprécie bien sûr, mais ce n'est vraiment pas la peine. Je me débrouille très bien!

Comme chaque lundi, j'ai fini à 17h (par Langues Humaines en plus!). Il est maintenant l'heure du club de lecture! Franchement, les clubs sont les meilleurs moments de la journée. Nous ne sommes (en tout cas pour l'instant) pas bien nombreux au club de lecture. Il n'y a qu'un Evasion plus âgé appelé Astalée et moi. Il est tellement gentil comme garçon, il a une présence tout ce qu'il y a de moins agressif! C'est quelqu'un de très discret. Il est très réservé aussi, mais ça n'est pas du tout dérangeant! En plus, j'ai l'habitude : les gens ne sont jamais à l'aise avec moi au début. Je l'apprécie beaucoup! Son calme est très apaisant. Et puis... Il a très bon goût en matière de littérature. Enfin, tout ça pour dire que je suis actuellement en train de profiter d'un super livre nommé "L'homme qui voulait être heureux" par un auteur humain. C'est un pur délice. Je ne regrette tellement pas d'avoir suivi les conseils d'Astrid. Je suis surtout toute contente qu'un si bon roman soit traduit en braille.

Je ne sais pas où se trouve Astalée mais il ne dois pas être bien loin. De toute façon, nous somme généralement tellement absorbés par nos lectures que nous ne parlons pas tant que ça. Et puis je doute que si je commence à jeter des trucs pour créer des ondes sonores -histoire de le trouver-, Astrid n'apprécie beaucoup. Un peu de tenue en bibliothèque tout de même.
En plus, j'aime ce silence.

Je ne fais pas attention à mon entourage quand je lie, ce qui me vaut des petits sursauts de temps à autre. Comme là, lorsque je n'ai pas du tout remarqué que des pas se sont approchés et que je me suis rendue compte d'une présence au dessus de mon épaule. C'est juste un peu perturbant.
Et puis je ne veux pas paraître rabat-joie mais c'est pas très très poli de lire par dessus l'épaule de quelqu'un. Même si la personne en question est aveugle.

-Salut. Je me demandais si mon visage te rappelait quelque chose ?

J'aimerais bien pouvoir lui répondre quoi que ce soit, mais je ne pense pas connaître son visage. Les seuls que je "reconnais" sont ceux de personnes très chères à mon cœur qui m'ont laissées le palper or ce garçon ne fais absolument pas partie de ce cercle restreint.

Je pose mon livre tout en essayant de replacer la voix. Mon interlocuteur est me semble-t-il un lycéen de plus ou moins mon âge, et pas un gars massif, non non. Il n'a pas une voix spécialement grave ni même très aiguë mais tout de même très distinguable. Il a un ton très spécial. Un peu hautain mais tout de même doux. Je ne saurais dire ces intentions. Je ne suis pas devin non plus. Il pourrait être tout simplement un connaissance un peu maladroite. Sa voix ne me laisse pas complètement indifférente, je l'aie au moins entendue une fois dans ma vie.

Il s'empare du livre posé sur la table.
Décidément, j'avais connu plus poli.

-Oh, pardon. Ce n'était pas délicat de ma part.

Il est pas si irrespectueux le bougre.
Me tournant dans la direction de sa voix, je lui souris.

-Oh, ne t'inquiètes pas, ce genre de choses m'arrivent tout le temps. C'est pas un drame!

Il prend place à mes côtés.
Un peu de compagnie ne peux pas me tuer. Et puis j'allais pas pouvoir continuer mon bouquin si ce cher ami l'examine. C'est plutôt mignon de savoir que quelqu'un s'intéresse au braille, c'est sûr que pour un voyant c'est intriguant!

-Tu ne vois vraiment pas qui je suis ?

Le choix du verbe me faire rire doucement. Tant de personnes commettent cette petite erreur avec moi.
Mais je me sens tout de même un peu mal pour lui, le pauvre. C'est jamais agréable d'être oublié!
En plus, je suis censée avoir une mémoire extrêmement efficace. C'est très un peu frustrant d'avoir oublié. J'ai pas besoin d'un chaperon pour reconnaître les gens à ma place quand même!

- Pas vraiment non... Je peux juste te dire ça : à la voix je dirais que tu as plus ou moins mon âge, tu fais cette taille -je lui mime la hauteur avec ma main en claquant des doigts pour la situer (il serait trop bête de lui montrer n'importe quoi)-, tu es mince, et aussi... j'ai déjà entendu ta voix!

Mon pouvoir est pratique quand même. Les ondes sonores provenant de sa bouche ayant percuté les bibliothèques sont retournée vers leur envoyeur et m'ont permises de le situer plutôt bien dans l'espace et par conséquent, de connaître la taille et le "diamètre" du mystérieux garçon. C'est un peu le même principe que les échographies, disons.

Je reprends :

-Mais je suis vraiment désolée. Je n'arrive pas à te replacer. C'est vraiment pas contre toi, hein!

C'est vrai que si c'est juste un connaissance passée, le grand soucis de l'adolescence c'est que TOUT change chez les individus! Taille, poids, voix... Cela ne me rend pas la tâche facile si c'est un ancien camarade avec qui je n'ai pas été spécialement proche. Je me sens quand même un peu mal dans ces moments. J'ai remarqué que les gens sont de plus en plus froissables en grandissant, malheureusement

Par ailleurs, quelque chose cloche chez lui. Mais je ne saurais mettre le doigt dessus...
J'ai comme qui dirais un feeling avec les gens. C'est difficilement explicable... Les gens dégagent quelque chose. Je ne les voie pas mais j'ai pris l'habitude d'identifier leurs attitudes, leur présence.
Lui, je n'arrive pas à déchiffrer le message. Il est un peu bizarre.
Il ne donne pas une impression de menace claire et nette, mais il ne dégage rien de très chaleureux non plus. Pourtant, son ton est doux.
Il va me falloir plus de temps pour le comprendre.

Les gens peuvent être extrêmement complexes parfois. Je m'en sors plutôt bien généralement pour les identifier, mais cela dépend. Il peut me falloir plus de temps selon la situation.

Savoir son identité m'aiderait sûrement, c'est sûr!

-Du coup, je peux savoir qui tu es?

Je suis très curieuse de savoir qui il est puisqu'il a l'air de très bien savoir qui je suis moi. C'est toujours super de retrouver d'anciennes connaissances! Enfin... Je crois?
hrp:
Eirin Keiko
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V ▲ Elève
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MessageSujet: Re: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyDim 4 Déc - 13:59


Confortablement allongé sur une table de la salle de dessin, j'observe avec attention le charmant minois de Sekai. Le couple que nous formons a étonné bien du monde au début, mais ils commencent à s'y faire. Moi aussi, d'ailleurs. Je l'avoue, je ne suis pas follement amoureux d'elle, au point d'aller lui décrocher les étoiles. Seulement, je me sens bien en sa compagnie. Elle est apaisante, mignonne et d'une gentillesse infinie. Ça me réchauffe un peu le cœur, ce qui ne me fait pas de mal. Alors, le soir, quand le club d'hôtes est vide -vu que je n'arrive pas à trouver de bons membres- je viens la voir à son club de dessin et nous parlons. Ou alors, je la regarde dessiner. Elle a un bon coup de crayon et lorsque je la vois tracer avec amour et application des traits qui se révèlent être des chefs-d'oeuvres, j'ai envie de l'embrasser.

Moi qui ne pratique que le dessin industriel -je peins un peu pour mes boîtes à musique mais je n'appelle pas cela de l'art- cela m'épate à chaque fois. Aujourd'hui, elle a relevé ses cheveux avec un bandeau, elle est jolie comme ça. Si jolie que je ne peux m'empêcher d'attraper l'une de ses mèches bleues pour l'entortiller autour de mon doigt. Vu qu'elle ne s'y attendait pas, elle sursaute et se tourne vers moi. Avec fougue, j'en profite pour lui arracher un baiser en riant. Qu'il est doux de mener une vie comme la mienne.

La tranquillité du moment est telle que je finis par m'endormir, la tête sur les genoux de ma petite Évasion d'amour. Le temps passe si vite en sa compagnie. Ce n'est, certes, pas de l'amour, mais en ce moment, elle m'est nécessaire.

Je m'éveille lorsque la sonnerie de 18h retentit. D'un bond, je me redresse et cherche vivement du regard Sekai. Où est-elle ? Elle m'a laissé ? Elle est partie ? Heureusement pour mon rythme cardiaque, je la retrouve dans un coin de la pièce, en train de ranger ce qu'elle a utilisé dans l'heure. Nous sommes seuls, les autres membres du club sont déjà partit. Avec un sourire coquin, je me lève et m'approche d'elle pour l'embrasser dans le cou. Je finis même par lui fermer ses lèvres avec les miennes lorsqu'elle commence à protester. On dirait Elias la semaine dernière, quand je m'amusais à le chatouiller. Elias. Oh ! Horreur ! J'avais rendez-vous avec lui à la bibliothèque. Brusquement, je lâche cette pauvre fille et la regarde, désolé.

- Excuse-moi, avec cette sieste et ta compagnie, j'ai complètement oublié que je devais rejoindre Elias avant 18h. On se voit au repas, ce soir.

Un dernier rapide baiser sur ses lèvres et me voilà partit, en courant, dans les couloirs de l'école. En cinq minutes, j'arrive devant la porte de la bibliothèque où j'entre un peu vite, ce qui me vaut un regard noir d'Astrid. Enfin, je suis sûr qu'elle m'en veut moins depuis que je lui ai sauvé la vie. Le combat avec Narra, nous nous en souviendrons jusqu'à la fin de notre vie.

Je finis par trouver mon jumeau, attablé avec une fille. Il me semble que c'est une nouvelle en Passion. Plutôt mignonne mais un peu timide, il parait qu'elle est aveugle. En tout cas, sa tête ne me dit rien du tout. J'arrive vers eux, le sourire aux lèvres. Si Elias est avec une fille, c'est certainement pas pour parler coiffure et ça m'arrange un peu. Au moins, quand je lui dirais que je suis en retard parce que j'étais avec Sekai, il s'énervera contre elle et non contre moi.

- Désolé El', j'étais avec Sekai... Mais je vois que tu t'es trouvée une charmante compagnie en mon absence.

Ce qui est cool avec les aveugles c'est que tu peux te foutre de leur gueule sur ton visage, eux n'entendront que le son de ta voix qui semble absolument normal. Enfin, logiquement, j'ai réussi à détourner l'attention de mon frère. J'ai pas envie qu'il m'incendie pour mes cheveux en bataille qui le feront imaginer des choses que j'aurai pu faire avec Sekai -si seulement je n'avais pas eu ce rendez-vous.
Oscar C. Eldredge
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MessageSujet: Re: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyDim 4 Déc - 20:21


Cette fille est ridiculement compréhensive. Cela m'ennuie au plus haut point ; moi qui espérais un froncement de sourcils, un petit éclat de voix, je me retrouve à devoir souffrir son sourire aimable. Je suis blasé, oui.
Je ne peux même pas passer ma frustration correctement.

- Du coup, je peux savoir qui tu es ?

Bon, puisque je suis lancé. Elle veut faire ami-ami ; elle va être déçue. Cette idée me réconforte un peu. Mais mes pensées sont ailleurs. Que fait Oscar ? Où est-il ? Est-ce qu'il aurait pu m'oublier ? Non, pas lui, jamais. Je ne sais pas s'il se rendra un jour compte à quel point il m'est important qu'il tienne ses engagements envers moi. Même s'il ne s'agit que d'un banal rendez-vous à la bibliothèque. Je regarde la fille, un bon concentré de haine au fond des yeux. Je hais cette journée. Je hais cette nana.

Quelqu'un entre. Je le vois. Pendant un instant, mon monde s'illumine ; c'est lui ! Je le détaille comme à chaque fois. Il y a toujours un moment de flottement pour moi quand il arrive quelque part. Cela dure une seconde, peut-être deux, et personne ne doit le remarquer. Mais la fugace impression de redécouvrir les traits de mon frère chaque fois que nous nous retrouvons, c'est indescriptible. Le bonheur absolu. Mon instant quotidien au paradis.

- Désolé El', j'étais avec Sekai... Mais je vois que tu t'es trouvée une charmante compagnie en mon absence.

Là, c'est la redescente brutale. Je le savais. Il était avec elle. Une simplette, niaise à souhait. Tout le monde admire son talent pour le dessin, la trouve gentille, attachante, rigolote. Elle est banale, ses portraits grotesques me donnent la nausée, et elle m'amuse autant qu'une table basse. Mon poing se serre sur la table. Le sourire qui avait fleuri sur mes lèvres s'efface. Je sais, je ne suis pas censé trop empiéter sur la vie amoureuse d'Oscar. Mais s'il choisissait mieux ses compagnes, ce serait plus simple pour moi. Pourquoi faut-il que chacune de ses petites amies ait, à sa façon, le don de me mettre hors de moi ? Mon frère mérite mieux que ça. Et moi aussi.

Je tente de me raisonner. Il n'a pas pu m'oublier pour cette cruche. J'en deviendrais fou. Il doit y avoir une autre raison qu'il n'a pas osé me dire en public. Je ne veux pas savoir, pas tout de suite. Il a ma confiance. J'espère juste qu'il n'en abuse pas - les gens sont si cruels parfois.
Je fronce les sourcils et lui expose le poignet où cliquètent aujourd'hui quatre montres.

18h04

Il aura compris le message.

Puis je lui souris, avec sincérité, même si je ne voudrais pas. J'ai du mal à nourrir une quelconque rancune envers lui.

- Assieds-toi, Oscar, nous discutions. Cette jeune fille ne te dit rien ?

Ma mauvaise humeur a empiré, j'essaye de l'étouffer, mais c'est impossible. La jalousie est plus forte que moi, j'aimerais pouvoir le nier. Le sourire que j'adresse à l'aveugle est acide, il m'en brûlerait presque les lèvres. J'ai de la colère à passer, maintenant, et je ne sais pas trop encore comment.

- Elias Eldredge. Tu étais amie avec mon frère, Oscar, au collège. Évidemment, je t'ai tout de suite reconnue. Ça va te revenir, tu vas voir.

Évidemment. Je n'oublie jamais les multiples visages qu'arbore la menace.
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MessageSujet: Re: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyDim 18 Déc - 16:24


Pendant notre discussions plus qu'étrange, quelqu'un est entré de manière tout sauf discrète et se dirige droit vers nous.
Je suppose que c'est un ami de mon interlocuteur ?
En tout cas, il est doué pour se faire remarquer.

-Désolé El', j'étais avec Sekai... Mais je vois que tu t'es trouvée une charmante compagnie en mon absence.

Cette voix là me semble plus familière, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus c'est extrêmement frustrant.
A en juger par la source du son de sa voix, le deuxième jeune homme a la même corpulence que le précédent. Même taille aussi. Peut-être des frères ?

El ? Quel genre de diminutif ça peut être ? Moi qui espérais une indication sur le prénom, j'aurais préféré quelque chose de plus simple. Mais au moins, l'emploi d'un surnom me prouve la proximité des deux individus.

Mon sentiment étrange ne fait que grandir. Je n'aime pas faire des supputations sur des inconnus mais ils sont tous de même étrange. J'ai de plus en plus l'impression qu'au moins un des deux s'amuse de notre discussion. Ils emploie un ton similaire en plus, qui me paraît malheureusement très sarcastique.
Mais je préfère imaginer que je me fais des idées. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude des gens ici, et puis il y a des gens de milieux sociaux différents
donc même l'emploi de l'expression "charmant compagnie" est possible. C'est impression moqueuse est juste liée à une différence de valeurs.

Ces paroles ont pour effet un grand blanc. Le premier perturbateur semble en tension. Et si j'en crois ce que je perçois, il serre le poing sur la table.

Et puis le prénom Sekai, il me semble que c'est une fille de la classe d'Evasion. Elle à la réputation d'être adorable dooooonc... si elle a un quelconque rapport avec eux, ils devraient être gentils, non? MAis d'un autre côté... L'un des deux ne semble pas l'apprécier.
J'avais rarement croisé des cas si complexes par le passé, mon cerveau était en surchauffe.

-Assieds-toi, Oscar, nous discutions. Cette jeune fille ne te dit rien ?

C'est fou. Le ton du premier a totalement changé en s'adressant au second, sa tension a disparu en plus. Il est beaucoup plus clair et plus... "guilleret" ? La preuve d'un forme d'amour peut-être.
Pas dans le sens romantique mais je me comprends.
Stop. J'ai bien entendu? Oscar ?!

-Elias Eldredge. Tu étais amie avec mon frère, Oscar, au collège. Évidemment, je t'ai tout de suite reconnue. Ça va te revenir, tu vas voir.

Par l'Unique, mais oui! Tous les points sont reliés maintenant!
Les Eldredge, pourquoi ne pas y avoir pensé avant? Le pire c'est que je savais qu'Oscar s'était inscrit à Xényla. C'était même un de mes arguments pour convaincre mes parents (puisqu'ils ne savait pas grand chose de lui bien évidemment). Comme je suis sotte!
Après, la mention du mot "amie" me surprend un peu (bien que cela me fasse plaisir qu'elle vienne de la bouche de son frère). Ce n'est pas comme si on s'était vraiment parlé souvent. On était pas très proches en vrai. On était juste dans le club de danse du collège tous les deux (même si il est vrai que nous nous entendions plutôt bien).
Oui bon c'est vrai, quelque part je l'admirais par le passé pour s'être rebellé contre sa famille. Il était comme qui dirait mon inspiration à ce moment là. Mais ça s'arrête là.

-Ah mais oui ! Comment ne pas avoir remarqué ! C'est bête, j'aurais dû vous reconnaître !

Ca fait plaisir de retomber sur des anciens camarades tout de même. Bien que je ne connaisse pas personnellement Elias. C'est aimable à lui d'être venu me parler, je n'aurais jamais pensé qu'il me reconnaîtrait.

-C'est fou, ça faisait longtemps.

Comme c'est étrange de retomber sur eux. Je ne m'attendais pas, parmi tous ces élèves, que nous nous tombions dessus d'une telle manière.

Après, j'avoue, je suis toujours mal à l'aise. Il y a beaucoup de non-dit dans leur paroles au deux.
En plus, Elias détient toujours ma lecture donc je ne peux qu'attendre la suite de la conversation.


hrp:
Eirin Keiko
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MessageSujet: Re: Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] Entre vieilles connaissances [OSCEIRLIAS] EmptyVen 23 Déc - 17:51


Tout à fait naturellement, je me pose debout, à leur table, comme si c'était convenu depuis le début. Au moins, Astrid ne viendra pas nous questionner sur ce que nous faisons. Nous sommes deux charmants garçons discutant avec une tout aussi charmante jeune fille. En tout cas, à la tête d'Ely, je vois qu'il est de mauvaise humeur. Il lui suffit de me montrer son poignet pour me comprendre que l'on réglera ça plus tard. Je suis arrivé en retard. Elias déteste les retardataires. Je lui adresse un sourire d'excuse en remerciant l'Unique d'en avoir fait mon frère. Au moins, je ne me fais pas incendier comme tout le monde et ça, c'est plutôt cool.

- Assieds-toi, Oscar, nous discutions. Cette jeune fille ne te dit rien ?

En secouant la tête, je m'assieds à la table. Vraiment, cette fillette m'évoque que très succinctement quelque chose, et encore. Je ne suis pas spécialement physionomiste et j'en ai croisé des filles dans ma vie.

- Elias Eldredge. Tu étais amie avec mon frère, Oscar, au collège. Évidement, je t'ai tout de suite reconnue. Ça va te revenir, tu vas voir.

Seulement avec son ton et ses mots, je sais qu'il est profondément énervé. Sa mauvaise humeur suinte pour des yeux habitués comme les miennes. Encore une fois, je peux remercier cette pauvre fille d'être là pour me sauver. Bon, il parait que je la connais mais je ne vois absolument pas qui c'est.

- Ah mais oui ! Comment ne pas avoir remarqué ! C'est bête, j'aurais dû vous reconnaître !

Septique, je hoche la tête. Sa voix me dit quelque chose mais je n'arrive toujours pas à remettre le doigt dessus. En tout cas, Elias a l'air de savoir de qui il s'agit. Ça me frustré qu'il sache et pas moi.

- C'est fou, ça faisait longtemps.

Encore une fois, je ne peux qu'acquiescer. Je ne vois toujours pas qui cela peut être. Elle peut pas dire son nom, elle, aussi. Avec un sourire, je tape sur la table. Vu qu'elle est aveugle, est-ce que cela va lui faire une plus grande réaction qu'aux autres ?

- Oui, c'est sûr que cela faisait longtemps qu'on ne s'est pas croisé. Qu'est-ce que tu deviens ? La forme ?

En parallèle, je fixe Elias et articule silencieusement pour savoir qui elle est. Je refuse de rester dans le mystère.
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