Sujet: Azenor Layeul - I only wanted to see your smile Mer 18 Sep - 18:01 | |
| Informations
© Gilbert Nightray - Pandora Hearts
| Nom : Layeul Prénom : Azenor - se prononce Adzénor - Sexe : Masculin Âge : 28 ans Classe : Professeur d'Ecriture Espèce : Mentaliste Orientation amoureuse : Bisexuelle Pouvoir : Azenor maîtrise la télékinésie. Il est capable, par la force de la pensée et de ses désirs, de déplacer et soulever des objets à volonté. Son pouvoir est influencé par son ressenti : il pourra manipuler des objets plus imposants si une forte colère l'anime, ou, à l'inverse, s'il est déprimé, il aura des difficultés à user de son pouvoir sur des masses qui, habituellement, ne lui posent pas problème.
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Caractère & Physique Pardonnez ce rire sarcastique qui s'échappe de ma gorge, mais je trouve cette idée de se décrire parfaitement stupide et dénuée d'intérêt... Enfin, je vais le faire, mais c'est bien parce que je suis obligé.
La première chose que vous vous devez de savoir, c'est qu'Azenor se refuse catégoriquement à parler de lui à la première personne. Il trouve cela terriblement vaniteux, d'avoir toute une personne de conjugaison à soi tout seul, et use donc toujours de la troisième, ainsi que d'un langage soutenu - il ne supporte pas quand les autres usent d'un dialecte négligé. Vous le remarquez au moment même où vous lisez ces lignes, par ailleurs. Il est très colérique ; capable de piquer des crises pour un rien. Et, quand il s'énerve, il vaut mieux se mettre à l'abri, car il a le lancer d'objets facile. C'est un être des plus paresseux, et bien servi par son pouvoir, qui est pour lui une véritable bénédiction : il peut, sans bouger, faire un tas de choses qui devraient lui faire faire un nombre important d'aller-retours. Il faut d'ailleurs qu'il se l'avoue, il est assez mono-maniaque. Le moindre but, la plus petite envie, tourne rapidement à l'obsession. Il n'y peut rien, cela se fait tout seul, et il ne s'en rend compte que quand il a atteint un point assez critique. Azenor écoute les autres. C'est même une oreille attentive. Mais son jugement est pour lui indiscutable, hors de question qu'on le conteste en sa présence ! Alors, une fois qu'il a donné son avis et ses conseils, si on a quelque chose à redire à propos de cela, on peut s'en aller. Cela ne sert à rien, buté, planté ses positions comme la niche d'une mouette à sa falaise, jamais il n'acceptera l'avis des autres sans s'énerver. Il n'est pas non plus très respectueux envers les plus jeunes que lui ou ses égaux, alors qu'il en fait presque un peu trop avec ses aînés et les plus hauts-placés que lui. On peut remarquer que la liste des défauts, bien qu'encore incomplète, commence à se faire longue. Comme tout être pensant, Azénor a des qualités. Il peut, du moment qu'on se plie un peu à ses bizarreries, être moins désagréable, voire même d'une compagnie agréable. Si l'on s'attire son intérêt et sa sympathie, il peut vous rendre tous les services demandés : le bien-être et les moindres demandes de ses amis deviennent un devoir. De plus, il n'est pas un brin jaloux, et une relation, quelle qu'elle soit, avec lui, ne sera jamais étouffante de questions et de soupçons.
| Une description physique ? Mais que me voulez-vous, à la fin ? Pour votre bon plaisir, je peux m'y essayer. Comme vous le savez, je ne m'exprimerai pas ainsi pendant tout mon monologue. La troisième personne me convient bien plus.
Azenor débutera sa description par le haut. Vaut mieux faire les choses dans l'ordre, non ? En fait, il est d'accord, ce n'est pas la peine, mais qu'importe. Trêve de bavardages, il supporte mal qu'on ne l'écoute pas. Il possède une volumineuse chevelure noire et ondulée, qui lui arrive au dessous de la nuque. Son visage est orné d'une paire d'yeux à la claire et étrange couleur dorée, presque fluorescente. Ils sont toujours empreints d'une certaine mélancolie, qui, selon certains dires, fait le charme de son regard. Accrochée au cartilage de son oreille gauche, il y a une sorte de boucle d'oreille en or, qu'il n'oublie jamais de porter - c'est l'un de ces accessoires discrets que l'on se plaît à arborer, justement parce qu'ils ne se remarquent pas au premier coup d'oeil. Sa musculature est tout à fait acceptable, sans pour autant être impressionnante. Cela se tient, voilà tout. Il est de taille moyenne, et fait tout de même plus jeune que son âge, il faut l'avouer. Mais il maintient que passé un certain cap, il est davantage plaisant de paraître plus jeune. Quant au style vestimentaire, il ne se contente pas de rester dans la norme. Il y a dans son armoire quelques vêtements tout à fait banals, à côté desquels trône toute une armée d'habits dans le style victorien. Il préfère largement ce dernier genre à celui que tout le monde enfile. Plus précisément, il jongle avec la norme. Un jour, il sera accoutré d'une telle façon qu'il passera inaperçue, tandis que le lendemain, il pourrait se pointer cheveux attachés, vêtu à la mode du très ancien temps. En fait, quoiqu'il porte, un élément ne bouge jamais : des bottes. Il préfère sortir pieds nus que mettre un autre genre de chaussures - une lubie qui s'est transformée en obsession par le passé, et dont il ne peut pas se détacher. |
Histoire Une chaude après-midi touchait à sa fin. Azenor s'approchait, anxieux, de la petite maison qu'habitaient ses parents. Sur le pas de la porte, il sortit le papier froissé de sa poche et le lut une nouvelle fois. Cher petit frère, Voilà un malheur des plus terribles, qui est survenu deux nuit plus tôt. Notre mère, que la vieillesse commençait déjà, tu t'en doutes, à abîmer, a été soudainement emportée. Crise cardiaque, selon les médecins. Je ne compte pas faire long, et j'ai bien conscience de la rancoeur que tu entretiens à l'égards de nos maintenant défunts parents, mais je pense que tu devrais au moins leur accorder cette dernière veillée. Ne désires-tu pas leur dire au revoir une dernière fois ? Cela fait six ans que tu ne leur a pas adressé un mot... Et si tu ne viens pas pour eux, viens pour moi. J'aimerais t'avoir à mes côtés. Maria Il leva le nez pour considérer la porte blanche et parfaite, dont le bois lisse brillait au soleil. La lettre entre ses mains moites s'humidifiait peu à peu de sueur. C'était bien pour cette dernière phrase qu'il était venu. Il haïssait ses parents, et, suite à une dispute un peu trop violente vers ses dix-sept ans, il avait coupé les ponts avec sa famille. Toute sa famille ; et cela comprenait sa soeur. Elle avait mal supporté le conflit, et la voir si triste lui avait déchiré le coeur, mais c'en était de trop. Lui-même craignait de savoir ce qu'il serait arrivé s'il n'avait pas pris la décision de s'en aller, ce jour-là. Mieux valait l'ignorer. Il roula le papier en boule, puis le garda entre ses doigts. Le silence amplifiait cette sensation de solitude, ce malaise calé au fond de sa poitrine. Il prit une grande inspiration, fit le dernier pas qui le séparait de cette fichue porte, et toqua. Il tremblait. Débarquer comme ça, à la mort de son dernier géniteur, ce n'était pas un peu indécent ? Ou hypocrite ? Non, pas hypocrite. Ce n'était pas son genre. Et il n'allait pas veiller sa mère, ou la pardonner, il allait retrouver sa soeur. Il attendit une vingtaine de secondes. Comme aucune réponse ne lui parvenait, il s'apprêta à s'annoncer à nouveau, avant de décider de faire preuve d'un peu moins de politesse. Après tout, il n'était pas le bienvenu, et il le savait. D'une poigne qui se voulait assurée, le jeune homme ouvrit la porte. Il s'avanca d'un mètre sans dire un mot, regardant autour de lui. Rien n'avait véritablement changé ; toujours la même tapisserie aux tons sombres, la même ambiance un peu glauque. Seuls quelques cadres avaient bougé – il remarqua d'ailleurs que toutes les photographies où il apparaissait avaient disparu. Une étrange satisfaction l'envahit quand il se dit qu'ils l'avaient renié. Il appréciait grandement que l'on respecte et consente à ses désirs. Azenor balaya du regard la pièce vide. Sur la table gisaient encore les restes du repas, partagé dans au moins une douzaine d'assiettes. Le noeud qui lui mordait les entrailles durcit son emprise. Il se passa une main dans les cheveux, resserra les pans de son grand manteau noir. Un escalier de bois aux marches nues grimpait jusqu'au premier étage. Il resta planté là quelques instants avant de se décider à le'emprunter, le plus silencieusement possible. À peine fut-il dans la couloir qu'il sut où se trouvait le regroupement : un filet de lumière s'échappait d'une porte entrouverte, ainsi que la rumeur de quelques sanglots étouffés. Pathétique, Songea-t-il avec amertume. Comment pouvait-on pleurer ces gens-là ? Sans importance. Il tentait de s'avancer en silence, mais les talons de ses bottes semblaient amplifier le son de ses pas – à moins que l'anxiété ne lui jouait un tour, organisait une petite illusion auditive. Néanmoins, personne ne sortit de la chambre. Il s'arrêta quelques secondes devant la porte, l'oreille tendue. Ils ne disaient rien. Soudainement pris d'un élan hardi, il la poussa, et entra avec une nonchalance flagrante. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il les reconnut tous, malgré leurs mines défaites. Une lueur hautaine dans le regard, il les fixa. Une jeune fille toute vêtue de noir se leva soudainement et s'approcha de lui, un sourire triste au visage. « J'ai cru que tu ne viendrais pas » Elle l'enlaça, comme si cela allait lui faire oublier son chagrin. Lui, resta choqué devant ces traits déformés par la fatigue et la tristesse. Sa sœur était différente. Il y avait une lueur, auparavant, qu'il n'avait pas retrouvé dans son regard au moment où il avait posé les yeux sur elle. La seule formulation de son ressenti qui lui venait à l'esprit était éteinte. Sa sœur s'était éteinte. Qu'était-il arrivé dans cette maison, durant ces six années d'absence ? Le reste de l'assemblée resta muet. Mais leurs œillades haineuses en disaient long sur leur pensée. Mine de rien, il se sentait mal à l'aise. Maria rapprocha une chaise et l'invita à s'y asseoir. Profondément troublé, il accepta. Tous se mirent alors en quête de l'ignorer. Il adressa un coup d'oeil au corps pâle et raide de la femme qui l'avait porté. Du dégoût. Voilà tout ce qu'il éprouvait. Ces gens étaient pour lui malsains, pourris jusqu'aux os. Il se contenta d'attendre que ça passe. À une heure plutôt avancée de la nuit, tout le monde s'en alla. C'était de loin l'une des journées les plus macabres et ennuyeuses qu'Azenor avait jamais passées. Ne restaient que sa sœur et lui. Il se tenait sur le pas de la porte, prêt à s'en aller, lui aussi. À nouveau, et leva les yeux vers lui. Des yeux si vides qu'il en eut presque peur. Son visage pâle et ses traits abattus l'horrifiaient, tout simplement. Et il avait l'intime conviction que ce n'était pas dû uniquement au chagrin. Jamais plus il ne voulait revoir cet air-là sur ce doux visage. « Excuse-moi. » Voilà des mots qui revenaient sans cesse. Azenor se plaqua les mains sur le crâne avec un gémissement, comme pour les supplier d'arrêter. « Je suis désolé.» Il s'appuya contre le mur, se laissa glisser sur le sol, les yeux grands ouverts. Le sang qui maculait ses avants-bras, sa chemise, et une partie de son visage était enore tout frais, et dégageait une odeur métallique des plus atroces. « Excuse-moi... » Il regardait devant lui, dans le vague. Avait-il seulement tout compris de ce qui venait de se passer ? Il n'en était pas sûr. Il n'était sûr de rien. Cauchemar ? Réalité ? La même chose ? Y avait-il une différence ? Tout lui semblait à la fois très flou et incroyablement clair. On ne saurait jamais que c'était lui qui avait fait ça. Pas de preuves, pas de témoins, pas d'empreintes : il n'avait pas touché les couteaux. « Mais je ne pouvais pas supporter de voir cet air-là sur ton visage. »
~ Azenor entra dans la salle de classe déjà remplie d'élèves avec un coup de pied dans la porte. Il jeta négligemment ses affaires sur son bureau et se posta derrière ce dernier, fixant tous ces jeunes êtres d'un air quelques peu supérieur. « Neufs esprits de ce monde, vous voilà en face d'Azenor Layeul, votre professeur d'Ecriture. Qu'il n'en entende pas un geindre, car sinon, il serait dommage qu'une chaise vienne abîmer votre joli minois. » Comme pour appuyer son propos, il fit s'élever l'un de ces fameux objets à un mètre du sol. Il s'assit tranquillement en face de son bureau, posa les pieds sur le plan de travail, exhibant au passage de grosses bottes noires, les bras croisés derrière la nuque. « Oh, j'oubliais de prévenir que si quelqu'un a des réclamations à faire sur ses méthodes de travail, il n'en a rien à faire et que ce quelqu'un est libre de se taire. Sa pédagogie est irréprochable et ses techniques indiscutables. » Il afficha un léger sourire narquois. « Cela vous convient-il ? » Aucune réponse. « Bien, alors, tout le monde peut commencer son travail. » La chaise alla retrouver le plancher. Fier de son discours de prévention, Azenor sentit son sourire s'étirer. Voilà une nouvelle année qui commençait. |
Vous ...
Votre prénom : Un prénom ? C'est quoi ça ? Votre âge : Ma treizième année touche à sa fin ~ Sexe : Fille ! Comment as-tu connu notre forum ? : My name is Wendel °w° (Hé oui, j'suis un dc) Le code ? : Validé par Banane ♥
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