Un petit nouveau [pv Lalegün et Anny si elle vient :p ]

Aujourd’hui, j'intègre ma nouvelle école, après des années à avoir été cloîtré dans les murs de la résidence familiale, je vais enfin pouvoir jouir d'une certaine liberté, je vais enfin pouvoir tester ma musique dans un environnement différent et moins exigeant, plus ouvert aux choses nouvelles que de voir faire et refaire, encore et encore les mêmes concerts, les mêmes représentations. Je ne dis pas que je détestai ma vie d'avant, mais la routine me prenait trop la tête et je ne pouvais plus supporter de devoir marcher et jouer de la musique comme un bon petit soldat.

C'est dans cet état d'esprit que je marche en direction de mon nouveau lieu d'étude. J'espère au moins que les élèves de la classe évasion ne sont pas des tyrans ou la moindre faute de gout par rapport à leurs critères serait passible de la peine de mort... Nan quand même pas...si ?
Me voici enfin arrivé dans les locaux, je me présente à l’accueil pour savoir dans quelle classe aurait lieu mon premier cours et si je devais voir des personnes avant ou après pour la visite et toute la petite présentation officielle des lieux. D'après la personne m'ayant reçue, mon premier cours n'était pas avant une petite heure ce qui me laisse le temps de visiter les lieux à mon envie. Alors que d'autres indications me sont données, je n'écoute déjà presque plus, mon esprit se perd dans les bruits environnants, dans l'animation du lieu, créant une symphonie unique. Chaque son se transforme en note dans mon esprit, créant ainsi la symphonie de la vie.
À la première occasion, je pars me perdre dans les couloirs, écoutant cette musique varié d'un couloir à l'autre. Le temps semble défilé mais je ne sais dire depuis combien de temps je déambule au hasard.
Finalement, me voici sur le toit, la musique des couloirs laisse maintenant place à celle du monde extérieur.
Mais à part ceci, je pense que je suis bel et bien perdu maintenant et je ne sais pas du tout comment revenir à mon point de départ et à dire vrai, je n'ai plus très envie de déambuler au pif au risque de me perdre encore plus.
Je trouve donc un coin tranquille sur ce toit et sort de mon sac le seul instrument m'appartenant encore, une lyre, m'ayant été offerte lorsque je ne savais jouer d'aucun instrument, elle est ma première compagne de musique, celle avec laquelle j'ai appris à reconnaître les notes, à jouer des partitions, à jouer sur les cordes jusqu'à en avoir mal aux doigts.
Installé dans un coin tranquille, je me mets à jouer, prenant pour inspiration la rythme donné par l'environnement de cette école. Un son mélodieux ce fait alors entendre, celui des cordes fragiles d'un instrument ancien, une mélodie mystérieuse et envoûtante pour qui serait assez proche pour l'entendre.

Alors que dans les couloirs se bousculait la masse habituelle, une petite silhouette tentait de se faufiler tant bien que mal à travers ce flot humain compact. Il avait traîné, et se trouvait bien ennuyé de devoir traverser la foule. On l'avait nommé bras-droit peu auparavant, chose qui l'avait plus flatté, et déjà il craignait qu'on ne critique sa capacité à remplir ses fonctions. Car en effet, aujourd'hui était pour lui un grand jour : il allait recevoir son premier élève. Le matin il s'était levé tout heureux à cette idée, et il était bien sûr dénué de toute angoisse. Pour lui, ce n'était qu'un moyen comme un autre de faire une nouvelle rencontre. Et à cette occasion, il avait même emporté avec lui un instrument qui l'accompagnait rarement dans ses journées : le mélodica. Il ne l'appréciait pas spécialement, mais c'était original, et comme il ne promenait jamais sans l'un de ses précieux compagnons d'art, autant changer un peu parfois.

Il arriva enfin à l'accueil, écarlate et essoufflé. Aïe. Personne. Diantre, il arrivait trop tard ! Il demanda à la personne présente si n'était pas venu se présenter un nouvel élève d'Evasion. Apparemment, si. Son visage se décomposa. Où était donc passé ce bougre ? Le garçon, comme toujours un peu caractériel, ne savait s'il devait s'énerver contre lui ou contre ce Sciron qui venait d'arriver et s'offrait déjà le luxe de disparaître. À la fois agacé et paniqué, il commençait à stresser. Il n'aimait pas se sentir angoissé, c'était une chose trop inhabituelle.
Il s'élança donc dans les couloirs après avoir demandé une description physique du nouvel arrivant et la ressortit à toutes les personnes qu'il croisa dans les couloirs vidés, connues ou non, afin de savoir s'il avait été aperçu. Qu'importe ce qu'il se passerait, il avait décidé de remuer ciel et terre pour le retrouver et lui souhaiter la bienvenue comme il se devait. Quand une jeune fille qu'il avait croisé quelques fois mais avec qui il n'avait jamais sympathisé lui indiqua le toit, il lui sauta au cou avec un grand sourire et après l'avoir enlacée assez fort pour l'étouffer la remercia une bonne centaine de fois. Infatigable et sa joie entièrement retrouvée, il courut dans la direction indiquée.

En montant les escaliers, une délicieuse mélodie lui parvint. Un autre musicien ! Cela leur faisait déjà un point commun. Ils pourraient peut-être jouer ensemble, un jour. Enfin c'était à voir, s'ils s'entendaient - mais généralement Lalegün n'avait pas trop de problèmes. Il monta les marches quatre à quatre, et balaya du regard le panorama une fois revenu dans la lumière. Il tendit l'oreille pour tenter de reconnaître l'instrument, mais ne parvint pas à une conclusion satisfaisante. Ce devait être quelque chose qu'il n'avait pas souvent entendu. La silhouette de sa cible - qui lui tournait le dos - en vue, et tel la véritable petite pile électrique qu'il était, il courut vers lui à toute vitesse.

- Sciroooooon ! Le héla-t-il à pleine voix avant d'arriver et de se placer d'un bond face à lui, le souffle court.

Il l'observa un court instant, passant en revue toutes les caractéristiques physiques qui lui permettraient de le reconnaître plus tard, tout en remettant bien en place son bonnet panda. Sans prendre la peine ni de reprendre son souffle ni de remonter la chaussette haute gauche qui avait glissé de son genou, il enchaîna.

- Enchanté ! Je suis Lalegün, le bras droit de Anny... La déléguée des Evasions, tu sais ! C'est moi qui dois te faire visiter le lycée. Je t'ai dit que j'étais enchanté ?

Il lui adressa un gigantesque sourire radieux, et se pencha vers lui sans attendre de réponse, le nez presque collé à l'instrument, qu'il désigna d'un index curieux, l'air interloqué.

- C'est quoi, ça ? C'est joli ! Dis dis, tu m'en joues un peu avant qu'on parte ? Dis, s'il te plaaaaait !

Son corps ne s'était toujours pas remis de sa course précédente qu'il recommençait à trépigner. Il espérait avoir fait relativement bonne impression, parce qu'il savait que parfois, on trouvait son comportement envahissant. Il ne comprenait pas trop pourquoi, et ne voyait pas comment remédier à ce problème ; après tout, il n'avait peut-être pas besoin de l'amitié de tout le monde. Mais si au sein de sa classe les choses pouvaient bien se passer, c'était mieux. Rah, voilà qu'il recommençait un peu à stresser ; qu'est-ce que c'était ridicule.

Aujourd'hui c'est un grand jour, l'arrivé d'un nouvel élément dans la plus belle des classes, et pas n importe quel élément, un individu de sexe mâle s'il vous plait ! Enfin notre classe se mixe un peu, parce que le pauvre Lalegun, il était tellement seul entant qu'homme dans la classe. Mais aujourd'hui je ne dois pas accueillir le nouveau, j'ai chargé de cette mission mon bras droit adoré, comme ça les deux hommes de la classe feront connaissances , et qui sait ? peut-être qu'une formidable amitié découlera de cette rencontre. J'ai hâte de voir ça. D’ailleurs, j'ai choisi Lalegun comme bras doit pour que les deux sexes soit représentés au conseil de classe. Non je ne suis pas sexiste, je prône l’égalité homme-femme moi. Eh oui !
Je me lève, m'habille simplement et vais a la cafet' prendre un petit déjeuner plus ou moins équilibré. Confiture d’artichaut, beurre de chèvre, pain de farine de maïs et jus de Litchi. J'aime bien.
Ensuite je sors voir les plantes au petit jardin. Elles vont bien, génial. Je les arroses et m'occupe d'elles comme je le fais habituellement, mais je rajoute un peu de fumier venue tout droit de la cantine, c'est que le temps se rafraîchis cette semaine.
Je me demande si Lalegun est déjà avec le nouvel élève ...
Non non ça ne me regarde pas ! je dois le laisser se débrouiller tout seul ! j'ai confiance en lui après tout !
...
Bon ... après avoir finis le jardinage je m'en vais dans la planque. Je dois un peu faire du ménage... je rentre adroitement dans la pièce et commence a escalader les débris et les gravas pour arriver au dernier étage. Je fais la poussière, déplace les meubles, balaye, mais je pense tout le temps a ce que mon cher bras droit fait. Stop j'en peux plus je dois vérifier ! Je descends les deux étages en cinq secondes et sors dans la cour (en prenant garde que personne ne me voit, bien évidemment, Shane et moi on commence a avoir l'habitude). Au milieu de la cour je tourne en rond pour essayer de repéré un signe de présence de mon camarade aux cheveux violets. Mais je suis bientôt captivée par le chant lyrique d'un instrument que je n'ai jusque là pas encore entendu, pourtant en étant dans la classe Evasion, j'en ai entendue des instrument ! je m'approche, comme envoûtée, vers la mélodie qui continue sans cesse. et je me retrouve a la porte du toit. Du toit ? J’ouvre la porte. devant moi se tient Lal ! il était là ! Olala il semble un peu essoufflé ...
Et a coté de lui se tient un homme tenant en ses mains une sorte de harpe miniature. Serais-ce le nouveau ?

Euh... bonjour ?

HRP:

Alors je suis perdu à jouer de ma musique, profitant de chacune des sonorités qui sortent de ma lyre, mon esprit se perd un moment, combien de temps s'est écoulé depuis que je joue je ne saurais le dire. Cependant une voix me sortie de ma rêverie.
Je regarde la personne m'appeler et venir vers moi le souffle court. Pourquoi est elle essoufflée, je ne saurais le dire. Je regarde le nouveau venu en silence.
D'après ses dires, son nom est Lalegün, l'assistant de la chef de ma nouvelle classe et il semble plutôt sympa de premier abord, un brin non conventionnel peut être mais son sourire semble plutôt franc ce qui a pour effet de me rassurer et me faire sourire légèrement. Puis son attention se porte sur ma lyre, ce dernier ne semble pas connaitre cet instrument il est vrai plutôt rare.
L'énergie lui semble revenue à une vitesse très impressionnante, il faut dire que je ne suis pas un habitué à faire du sport, la grande partie de mon temps étant consacrée à joué de divers instruments et j'avais l'obligation d'être parfait avec chacun d'entre eux si je ne voulais pas être réprimandé ou voire puni. La moindre fausse note et je pouvais voir mon entrainement rallonger de trois voir quatre heures supplémentaires.
Donc face à Lalegün qui semble plus que curieux d'entendre la musique que je peux aire avec cette lyre, sa demande étant tellement pleine d'entrain, je ne peux pas le décevoir, lui qui représente mon premier public de cette école.
Je réfléchis un instant, l'observant, le fixant de mes yeux bleus, sans bouger. Je cherche quelle musique pourrait le toucher, quelle note atteindrait son âme au plus profond, car il faut savoir que chaque âme vibre selon certaines fréquences, et que si l'on reproduit cette fréquence avec de la musique, alors cela entraîne beaucoup de réactions et d'émotions chez celui qui nous écoute.
Après avoir décidé de quelle symphonie j'allais jouer, mes doigts se mirent immédiatement à caresser les cordes, créant en quelques secondes une danse créatrice d'une mélodie improvisée destinée à celui qui me l'avait demandée.
Une minute à peine après avoir commencé, une nouvelle présence se manifeste sur le toit, son intervention me fais arrêter de jouer. Je regarde Lalgün en silence.

Après avoir décidé de quelle symphonie j'allais jouer, mes doigts se mirent immédiatement à caresser les cordes, créant en quelques secondes une danse créatrice d'une mélodie improvisée destinée à celui qui me l'avait demandée.
Une minute à peine après avoir commencé, une nouvelle présence se manifeste sur le toit, son intervention me fais arrêter de jouer. Je regarde Lalgün en silence.

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