Sometimes I feel a good morning ~ [RP Libre]

Wendel se réveilla alors que le soleil n'était même pas levé. Il se redressa légèrement, fouillant la sombre chambre de regard. Ses deux colocataires dormaient encore. Il se plaqua une main sur la bouche, appréhendant un commentaire à voix haute. Il commençait à se connaître, maintenant, et s'il ne faisait pas attention pendant la journée, pouvait-il au moins préserver le sommeil des autres la nuit. Il jeta un coup d'oeil au réveil posé sur la table de chevet, songeant qu'il était d'ailleurs inutile, étant donné qu'il n'avait pas pris la peine de le régler - pas besoin, il se tirait de son sommeil sans aide. Enfin, au moins, l'appareil pouvait servir à s'informer sur l'heure. Il était quatre heure vingt. Songeant à tenter de se rendormir, le garçon abandonna bien vite son projet : il aurait pu courir un marathon tant il se sentait en forme. Plus qu'une solution, sortir. Il ne se sentait vraiment pas l'envie d'attendre des heures et des heures que le soleil pointe à l'horizon, et la nuit lui convenait parfaitement. La nuit, les sens étaient en éveil. Il se dit que c'était peut-être la journée qu'on dormait, avant de songer que c'était plutôt absurde, comme pensée. Mais il la rangea tout de même dans un coin de sa tête, histoire de la ressortir, un jour. Avec le moins de bruit possible, il sortit de son lit, rabattit les couvertures, attrapa ses vêtements de la veille - qui n'étaient pas sales, à son souvenir - et se dirigea vers la salle de bain. Après s'être rapidement habillé, il revint dans la chambre, enfilant ses gants immaculés. Les oublier aurait été un véritable sacrilège. Il sortit furtivement, sans bruit, un peu à la manière d'une ombre. Une fois dehors, il prit une grande inspiration, osant enfin relâcher son attention - s'il ne parlait pas trop fort, on ne l'entendrait pas. Il réfléchit quelques instants à ce qu'il allait faire. C'était le week-end, et les élèves se trouvaient libres de faire ce qu'ils voulaient. Il ne savait pas si les portes du lycée seraient ouvertes, à cette heure-ci. Condamné à attendre. Il balaya les alentours du regard, et alla se trouver un coin dans l'ombre.

Aux premiers reflets de l'aube, Wendel décida de tenter sa chance. Il tenta de bouger les doigts, les sentant engourdis. Il ne pouvait presque pas. Ce spectacle lui arracha un grognement mécontent. Il aurait pensé que ses mains supporteraient ces quelques essais, mais visiblement, elles étaient plus fragiles qu'il ne le pensait. Il rangea les gants, conscient que tenter de les remettre serait vain, étant donné l'épreuve que s'avérait être  cette première action. Il se rendit donc aux portes, et fut grandement satisfait de les voir ouvertes. Une fois en dehors de l'établissement, une nouvelle question s'imposa, logique, inévitable. " Bon, okay. Mais je fais quoi, maintenant ? " Par instinct, il se retourna. Personne. Bon, même s'il y avait eu quelqu'un cela n'aurait pas été dramatique, tout le monde s'était déjà posé ce genre de question à voix haute." Tu vas devenir parano', mon pauvre Wendel " continua-t-il, avant de se retourner de nouveau. Il se plaqua une main sur le visage et commença machinalement à marcher, sentant que l'engrenage se mettait en route. Valait mieux se concentrer de nouveau. " Ouais, c'est ça, ferme-la un peu. " Il laissa échapper un soupir, retirant sa main de son visage. Cette dernière émit une douloureuse plainte, sa jumelle y répondant presque instantanément. Le jeune homme serra les dents. D'un coup de tête, il décida de se rendre au Lac. C'était plutôt calme. Enfin il l'espérait. Et de toute façon, il ne savait pas quoi faire, alors autant saisir la première idée.

Une fois rendu sur le lieu désiré, Wendel plongea les mains dans l'eau froide, espérant que la basse température apaiserait la douleur. Rien n'y fit. Il les laissa tremper un peu plus longtemps. Elles hurlaient toujours aussi fort. Finalement, il s'assit au bord du Lac, contemplant l'ondée d'un air blasé. " Foutues mains. " Lança-t-il comme seule raillerie. Cela l'agaçait ; que pouvait-on faire, sans utiliser ces précieux ustensiles qu'étaient les mains ? Pas grand chose.
Tant pis, il s'ennuierait ici jusqu'à ce que ça passe.         

- Elles te font m-mal tes mains ? Qu'est-ce que t-tu as ?

Wendel manqua de hurler de terreur, mais parvint à se retenir, ne laissant échapper qu'une sorte de glapissement pas vraiment humain. Il ne s'attendait pas du tout à ce qu'on vienne lui parler. Et puis il n'avait entendu personne s'approcher.

- Euh... M-moi c'est Ambre, je-je suis ta colocataire...

Il tourna un regard d'animal apeuré vers la fille. Longs cheveux, oreilles et queue d'il ne savait quel animal ; en effet, c'était sa colocataire. Il l'avait aperçue, quelques fois. Rapidement, il parvint à se calmer. Il n'y avait strictement rien à craindre - enfin, il l'espérait. Ses yeux redescendirent sur ses mains immergées. Il les sortit de l'eau, les considérant d'un air renfrogné. Elles étaient inertes, un peu crispées, à cause de la douleur, supposa-t-il. Il hésita quelques instants, ne sachant pas trop quoi répondre. Il craignait un peu de dire n'importe quoi, de nouveau. C'est en fixant d'un air absent ses doigts qu'il répondit :

- Ouais, on peut dire qu'elles me font mal. Mais c'est pas grave, enfin, j'crois... J'ai juste un peu trop joué avec.

Suite à cette phrase quelques peu vaseuse, Wendel secoua la tête, plongea ses mains dans l'eau, et reporta ses prunelles orangées sur Ambre, un léger sourire narquois aux lèvres. Il lui aurait bien fait une petite démonstration métallurgique, histoire de satisfaire son ego qui réclamait sa part d'attention, mais il su l'ignorer et se contenter de poursuivre :

- Et je crois que même si t'es discrète, je t'aurais reconnue, pas la peine de te fatiguer à te présenter. Moi c'est Wendel, au cas où tu connaîtrais pas le nom de tes colocataires.

En effet, il se serait souvenu. Il retenait plutôt bien les noms et les visages, à son grand plaisir. Sa mémoire demeurait l'une de ses plus grandes fiertés.
La pensée spontanée, inutile, sans aucun rapport, que l'heure était bien matinale lui vint à l'esprit.  

- Euh... je t'ai réveillée ?

Cette question stupide le démangeait, comme toutes les questions du même genre quand elles lui passaient par la tête. Il s'évita d'avoir honte en pensant que cela lancerait un semblant de conversation, avec un peu de chance.

Elle eut un sursaut. Wendel haussa un sourcil, n'était-ce pas un peu... excessif, comme réaction ? Ou avait-il dit quelque chose de mal ? C'était une simple question, après tout. Elle le regarda d'une étrange façon, si bien qu'il se demanda vraiment s'il avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Ou peut-être que quelque chose lui avait encore échappé à voix haute ? Oh,  il priait pour que ce ne soit pas ça - qui sait ce qu'il pouvait lancer comme bêtises.

- Euh o-oui, mais c'est pas grave l-le moindre petit son me réveille alors je ne suis plus à ça près... Avant on me réveillait avec des claques alors une porte que l'on ferme, c'est plutôt doux.

Il manqua de lui faire remarquer qu'ils se parlaient depuis moins de cinq minutes et que c'était déjà la deuxième fois qu'elle se plaignait. Mais non, il fallait qu'il essaye au moins de garder des contacts acceptables avec les personnes qui partageaient sa chambre. Il ne répondit pas, bien qu'un "Avec des claques ? Sympa, tes collègues" très faible lui échappa. À son grand soulagement, sa colocataire ne dû pas l'entendre, car elle ne sourcilla pas, replia les jambes et y posa sa tête. Lui, reporta à nouveau son attention sur ses mains. Cette douleur l'obsédait tant elle lui semblait anormale.

- Oui c'est vrai c'est mieux

Cette phrase ne fit que traverser ses tympans, il ne la saisit pas vraiment. Un léger vent se mit à souffler, s'ajoutant à la fraîcheur déjà ambiante. Il resta indifférent devant les mèches de cheveux blancs qui venaient se poser devant ses yeux et obstruer sa vue. Après plusieurs minutes de silence, Wendel se décida à répondre :

- Mince, moi qui pensait être silencieux. Enfin je suis désolé, mais si le moindre bruit te réveille, avec moi dans ta chambre t'es mal partie.

Il gloussa légèrement. " C'était pas censé être drôle, idiot " Se lança-t-il à voix haute. Puis il sembla d'un coup se rappeler que la fille à côté de lui avait des oreilles. Pris d'une soudaine panique, le garçon tourna un regard méfiant, presque hargneux vers elle, haussant le ton d'un cran :

- T'as rien entendu, okay ?!

Il laissa échapper un bref grognement face à sa réaction quelques peu impulsive. Son manque de sang-froid l'agaçait. Et s'il avait effrayé l'autre, il serait dans une situation plutôt gênante - avoir des amis l'importait peu, mais des ennemis, cela l'ennuyait. S'excuser ne lui vint pas à l'esprit. Il se contenta de ne pas en rajouter, et de la scruter d'un regard un peu moins mauvais.

La queue de la jeune fille se hérissa, et ses oreilles vinrent se plaquer en arrière sur son crâne. Elle laissa ensuite échapper un drôle de grognement, et se leva. Aïe ; mauvaise réaction. Wendel se sentit l'envie de se faire tout petit. Et quelque part, il comprenait, difficile de bien réagir à ça - il s'attendait à quoi ? Qu'elle rie en disant qu'il était mignon quand il s'énervait ?
Oh, et puis, à choisir, il préférait largement qu'elle enrage.
Il ne savait plus où se mettre. Comme bloqué, il vit les cheveux d'Ambre venir masquer son visage, pour finalement, au moment de retomber, découvrir des yeux maintenant violets. Elle fit un pas, et un autre. Il se maudit d'avoir fait mumuse avec son pouvoir pendant tant de temps, les regrets restaient coincés dans la gorge. D'habitude, à la moindre menace, il se préparait à se défendre, et là, il se retrouvait bien démuni. Elle lança, d'un ton pareil à celui qu'il avait employé :

- Ne joue pas au méchant ! Merde je sais que j'ai l'air fragile et gentille mais je ne suis pas que ça ! Donc arrête de jouer avec moi tu ne gagnera probablement pas...Et puis, je n'ai pas envie de me battre alors que je viens d'arriver...

Gentille ? Agaçante de timidité et de gentillesse, oui. Il tenta de garder l'air le plus impassible possible - dans l'impuissance, garder une façade solide. Il s'apprêtait à se recevoir une quelconque gifle ou quoi, vu l'air courroucé de la jeune fille, mais, étrangement, d'un coup, elle se rassit pour ensuite s'allonger, mastiquant un brin d'herbe.
Qu'importe, Wendel se sentait toujours aussi menacé.

- Pardon, je me suis un peu emportée... Et je ne vois même pas pourquoi j'aurai dit quoique se soit pour ta réflexion, je m'en tape complètement.

Il ouvrit les yeux un peu plus grand. Quoi ? Un changement d'humeur si rapide ? Il en resta silencieux quelques instants, réfléchissant à quelque chose de... non, juste quelque chose à répondre. Qui ne l'humilie pas trop, de préférence. Un grand sourire se peignit sur son visage :

- Ah ! Je savais que t'étais capable de t'énerver ! Quelqu'un qui bégaye comme ça.... fallait que ça cache un truc.

Bien sûr que c'était faux, il lui manquait juste une case. Aucune intention n'était ressortie de son coup de nerfs précèdent. Qu'est-ce qu'il aimait mentir ! L'un de ses petits travers si pratiques, et qui, parfois, lui sauvaient bien la mise. Sentant qu'il y avait un creux à vite combler dans ses paroles, il poursuivit un peu hasard :

- Oh, et j'espère bien que tu t'en tapes. Là, ça m'aurait mis en rogne pour de vrai. J'en fais pas exprès de balancer n'importe quoi.

Peut mieux faire Wendel, peut mieux faire. Donner l'impression d'être un pleurnichard qui se plaint sans cesse, ce n'est pas vraiment le top. Ni ce qu'il aurait voulu dire.

- Ah ! Je savais que t'étais capable de t'énerver ! Quelqu'un qui bégaye comme ça.... fallait que ça cache un truc.

Si elle était capable de s'énerver ? Bah bien sûr elle n'est pas non plus qu'une poupée sans émotions hein ! c'était quoi cette remarque débile ? Et ça lui fait quoi qu'elle bégaye ? C'est pas son problème ça si ? Et puis elle ne cache rien elle est juste elle-même. Ambre aurait bien aimée parler comme tout le monde et ne pas se faire remarquer comme la sans-amis ou celle qui bégaye. Mais bon c'était ainsi on n'y pouvait rien. Le jeune homme poursuivit sans se préoccuper de la mine indignée de la jeune fille.

- Oh, et j'espère bien que tu t'en tapes. Là, ça m'aurait mis en rogne pour de vrai. J'en fais pas exprès de balancer n'importe quoi.

Haha. Il vient juste d'avouer qu'il est légèrement gaga. Bien. Avantage pour Ambre la balle au centre. Oui elle le trouvait extrèmement loufoque mais elle se garda bien de lui dire, ça aurait empiré les choses et peut-être fini en combat. Elle riposta d'un ton amical et légèrement chevrotant :

- Ahem... Eh bien au moins on est bizarre tous les deux et puis je n'ai pas envie de me battre avec toi tu as quand même l'air sympa malgré tout. *elle trempa son doigt dans l'eau et le regarda de ses yeux dorés* Au fait, pourquoi tu es venu ici ? En plein milieu de la nuit c'est quand même étrange et ça m'intrigue...

Et voilà, elle va encore passer pour la curieuse de service, celle qui ne sait pas se taire et qui ne connait rien aux rituels des gens "normaux". Youpi. Mais c'est pas sa faute c'est la première personne à qui elle parle sans rougir comme une pivoine et sans partir en courant en secouant les bras. Sa dignité... Oui elle l'avait perdue il y a bien longtemps alors maintenant elle s'en fichait du moment qu'on ne menaçait pas sa vie. Et puis même si s'était le cas et bien elle se défendrais c'est tout.

Et puis tiens, tant qu'à continuer à faire mauvaise impression, elle se pencha et embrassa Wendel sur la joue. Prenant compte de son énorme bétise, elle recula de dix mètres et se cacha le visage. Ses joues lui brûlaient et elle baissa le regard en s'excusant.

- Gomen  ! Je-je sais pas ce qui m'a pris je suis désolée ! Tu avais l'air tellement calme que j'ai euh voulu tu montrer que je t'aimais bien c'est tout. Et puis euh aussi p-parce que t-tu es la première personne qui part pas en courant q-quand je lui parle. Je suis désolée tu peux me frapper, m'insulter, tout ce que tu veux je comprendrais...

Et voilà qu'elle se remettait à bafouiller. L'émotion avait été trop forte... Quelle honte. Elle venait à peine de le connaître et elle faisait déjà une boulette en le touchant sans son accord. Super Ambre, ton don de tout gâcher est vraiment super.

Elle lui répondit sur un ton amical, quelques peu tremblotant.

- Ahem... Eh bien au moins on est bizarre tous les deux et puis je n'ai pas envie de me battre avec toi tu as quand même l'air sympa malgré tout. Au fait, pourquoi tu es venu ici ? En plein milieu de la nuit c'est quand même étrange et ça m'intrigue...

Plus qu'il ne voulut l'admettre, son ego fut flatté par son pseudo-air sympathique. On ne le lui disait pas souvent, en plus. Quant à ce qu'il était venu faire ici en pleine nuit, c'était une question plutôt pertinente, en effet. La réponse n'était pas bien compliquée, d'ailleurs. Encore et toujours ces insomnies contre lesquelles il ne parvenait pas à lutter - enfin, sa motivation n'était pas non plus à deux cent pour cent. Temps qu'il restait éveillé le jour, cela lui convenait. Il allait répondre, quand, soudain, sans prévenir, Ambre se pencha sur lui et l'embrassa sur la joue. Wendel sentit presque son cœur s'arrêter de battre sous le coup de la surprise. Quoi ?! En quel honneur se permettait-elle ce genre de... enfin, pourquoi faisait-elle cela ?!
Il n'eut pas même le temps de faire quoi que ce soit qu'elle partit se réfugier plus loin, le visage enfoui dans les mains.

- Gomen  ! Je-je sais pas ce qui m'a pris je suis désolée ! Tu avais l'air tellement calme que j'ai euh voulu tu montrer que je t'aimais bien c'est tout. Et puis euh aussi p-parce que t-tu es la première personne qui part pas en courant q-quand je lui parle. Je suis désolée tu peux me frapper, m'insulter, tout ce que tu veux je comprendrais...

Hum. L'impulsive envie de faire tout ce qu'elle venait de citer ne lui manquait pas, en effet. Mais il se contenait. De plus, d'un autre côté, il se trouvait en bonne position pour comprendre ce genre d'actions incontrôlables qu'on commet sans réfléchir.
Quand bien même, elle l'avait embrassé ! Et puis, il existait d'autres façons de prouver son affection. Celle qu'elle avait choisie le dérangeait un peu.
En y réfléchissant bien, il avait déjà gaffé tout à l'heure, alors valait mieux tâcher de ne pas réagir trop mal. Il fallait faire quelque chose de non-violent. Quelque chose... n'importe quoi, tout ce qui lui passait par la tête !
Le jeune homme adressa un bref regard à l'eau, haussa les épaules, et y plongea. Il y avait de la profondeur, si bien qu'il resta immergé quelques secondes avant de remonter. Néanmoins, il ne sortit pas de l'eau et se contenta de s'appuyer à la berge à l'aide de ses avant-bras.

- Mais non.... je vois pas pourquoi je te frapperais. Après tout, fallait que tu te venges pour tout à l'heure, nan ?

Il secoua la tête, un sourire plutôt louche - et quelques peu forcé - sur le visage.

- Mais ne refais plus jamais ça ! J'aime pas qu'on me touche, depuis...

Il stoppa tout net sa phrase. Mais qu'allait-il dire, encore ? Hors de question d'aborder le sujet de son passé familial, ce genre de souvenirs était beaucoup trop dérangeant. Rien que d'y songer, il sentit légèrement son estomac se nouer. Non, vraiment, il préférait les oublier. Dommage que ce soit impossible. Afin d'éviter toute question indésirable, il enchaîna :

- Et pour répondre à ta question de tout à l'heure, C'est juste que j'arrivais pas à dormir. Je suis un peu insomniaque tu vois, donc ça arrive souvent, mais là j'avais pas envie d'attendre trois heures à rien faire. Et toi ? Tu viens faire quoi ici à part montrer ton affection à des inconnus de manière... spontanée ?

Wendel tenta de bouger les mains, en vain. Cela lui arracha un grognement mécontent. Il n'aimait pas quand ce genre de choses arrivait. De plus, la douleur était toujours aussi vive. Il leva le regard vers Ambre, espérant qu'elle avait bien compris le changement de sujet nécessaire.