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Bienvenue !

Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Au menu, anchois ! [MASTRID]

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MessageSujet: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyLun 11 Juil - 0:15

Ce rp se passe le Samedi 9 Juillet.


Maria regarda l'heure. 20h22. Il était dans les temps !
Aujourd'hui était un soir un peu particulier, puisqu'il recevait une invitée : Astrid, la bibliothécaire de Xényla, et, accessoirement, sa dernière lubie en vigueur. Il avait, pour l'occasion, réussi à mettre sa cousine dehors - sans lui expliquer pourquoi il avait besoin de la maison, et elle n'avait pas pris la peine d'insister, s'imaginant sûrement bien pire qu'un simple dîner - et ne pouvait s'empêcher de buter sur l'idée qu'elle était peut-être avec son précieux prof de sport. Il n'avait toujours pas enquêté dessus, mais l'idée que sa cousine entretienne ce genre de relation avec un type comme lui ne lui faisait pas plus plaisir qu'au début.
Il chassa ce genre de sombres pensées de son esprit. Ce soir, il s'approchait un peu plus de son but. Astrid, Astrid, Astrid. Depuis la Battle School, il l'avait peu recroisée, mais bien pris soin de lui faire passer, comme promis, tout ce qu'elle avait besoin de savoir pour se retrouver ici à la bonne heure via les retours de livres. Livres qu'il n'avait d'ailleurs pas empruntés, mais sortis de sa collection personnelle. Il espérait qu'enfin, Astrid se montrerait un peu plus ouverte.

Maria finit de mettre la table, jeta un coup d'oeil à l'intérieur de la maison dans son ensemble. En dehors de sa propre chambre à coucher et de la vierge de fer qu'il avait réussi à caser au fond du salon, il ne lui correspondait pas trop, car Miranda avait insisté pour le décorer elle-même - ce qui expliquait la façade entièrement rose de la maison, mais d'un côté, cette couleur ne lui déplaisait pas. En revanche, en tant que véritable fée du logis, il s'assurait qu'elle soit toujours impeccable, et aujourd'hui même un peu plus que d'habitude. Il fit quelques tests avec son pouvoir, histoire de savoir s'il était nécessaire de projeter une humeur particulière autour de lui, mais ne jugea au final pas cela utile. Il était bien capable d'installer une ambiance à lui tout seul, et se l'était prouvé depuis longtemps.
En jetant un coup d'oeil sur la banlieue tranquille par la fenêtre, il observa un peu son reflet. Il semblait que recevoir du monde extrapolait un certain nombre de ses petites manies, dont une indéniable coquetterie. Oui, aujourd'hui, Maria s'était bouclé les cheveux avant de les rattacher en une queue de cheval. Mais pour le coup, peut-être que l'ennui était en cause. Avec son poste de psychologue en lycée, il n'avait plus cabinet, et sûrement pas de consultations. Il avait tout de même laissé un numéro de téléphone au secrétariat, mais n'espérait pas grand-chose, ni des gens qui pourraient l'appeler, ni qu'on l'appelle tout court. S'occuper de ses cheveux avait donc constitué un bon rempart contre l'ennui. Et diable, quand il s'agissait d'instruments tels que le fer à boucler, Miranda n'achetait pas de la camelote. Pour le reste, il n'avait pas changé grand-chose : toujours un masque, toujours en chemise, toujours des talons. 5 centimètres, aujourd'hui, parce qu'on était à la maison. Mais jamais il ne se serait pointé pieds-nus devant quelqu'un.

Pour éviter d'avoir à attendre, Maria décida de sortir assiettes et couverts. Alors qu'il s'affairait à disposer les anchois grillés prévus ce soir sur un plateau, on toqua à la porte. Il se dirigea vers l'entrée, leur futur repas toujours à la main, et ouvrit la porte à la volée. L'un de ses habituels sourires se dessina sur son visage alors qu'il jetait un coup d'oeil à l'horloge du salon.

- Pile à l'heure, Astrid ! Lui lança-t-il en réfléchissant à tous les genres de psychoses que pouvait révéler une propension à trop de ponctualité, je n'ai pas totalement terminé, tu vas pouvoir m'aider ; rentre donc.

Et il referma, du bout de son pied, la porte derrière elle. Cible coincée.
[HRP : Je suis si désolée, y a pas grand-chose pour un début de rp ;w; Si c'est trop vide, dis-moi !]
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyMar 12 Juil - 11:35


Dorofey... Grâce à lui j'avais gagné la Battle School. Grâce à lui, mes petits Passions avaient gagné 100 points. C'était important pour moi. Même plus qu'important. Si les Passions étaient bien positionnés dans le classement, les autres classes ne douteraient plus de leurs capacités. Les Passions ont beau être malin, ils ne sont pas que ça. Ils sont aussi forts que les autres, peut-être même plus, mais ça c'était mon avis.
Désormais envers Dorofey j'avais une dette. Et sa requête ne mit pas longtemps à arriver. Plusieurs jours de suite, des livres assez spéciaux faisaient leur apparition dans ma bibliothèque. Ils étaient avec les autres livres rendus, mais ne provenaient pas de la bibliothèque. Et aux vues de leurs... sujets... Je n'avais eu aucun problème à deviner de qui provenait ces livres. Ce cher psychologue se servait de livres personnels pour me passer les informations de sa demande. Un repas chez lui ? Très charmante comme attention. C'était donc bien moi la gagnante de l'arrangement.

Deux heures. Il me restait deux heures avant de devoir me rendre chez Dorofey. J'étais invitée, je devais donc faire honneur mon hôte. Je n'allais pas y aller en salopette et bottes en caoutchouc. Même si l'idée était plutôt intéressante. J'y réfléchis quelques secondes avant de me dire qu'au final s'était vraiment une mauvaise idée. J'allais mettre une robe, quelque chose de sobre. Ou non pas sobre... Je ne savais pas trop. Je laissais mon choix de tenue à plus tard.
Direction la douche. Ça allait mettre toutes mes idées au clair et j'allais pourvoir décemment choisir ma tenue. Je me douchais donc et en ressortant je sentais bon la lavande. Ces petites fleurs violettes sentaient tellement bon. J'enroulais une serviette autour de moi, et entreprit de me sécher les cheveux correctement. En même temps je réfléchissais encore à ma tenue, mais aussi à ma coiffure maintenant. La coiffure allait être plus simple. J'allais boucler mes cheveux et les attacher en une queue de cheval haute. Puis rajouter un nœud assortis à ma tenue. Et ce fut le moment où l'idée de vint. J'allais mettre une robe bustier noire, serrée en haut puis plus ample. Elle descendait jusqu'à mi cuisse. Elle avait juste des petites brettelles violettes. C'était bien non ? Mon choix était fait. Je sortis de la salle de bain, une fois mes cheveux bien secs.
Dans mon armoire, c'était la foire aux robes, mais celle-là était différente. Pas de volants, pas de dentelles. C'était la robe la plus simple du monde, pour moi. Je me mis même à douter. Est-ce que c'était bien de porter ça pour une soirée ? Mais... Oui, de toute façon ce n'était pas une soirée... Pas vraiment...

Donc... La robe étaient donc enfilée. J'avais accessoirisé très simplement. Un petit collier en forme de pic tombant en-dessous de la poitrine, une bague assortie et un nœud violet dans les cheveux. Cheveux que j'avais coiffé comme souhaité. La queue de cheval était réussie. Elle libérait mon cou et mon visage. Mais... Elle révélait encore plus la brûlure que je tentais de cacher avec un pansement et un rouge à lèvres bien visible. Tant pis... J'étais quand même canon non ? Enfin... J'aimais bien le croire.
Dans deux minutes mon taxi allait être là. J'allais sortir de chez moi, y entrer et le laisser me guider jusqu'à l'adresse que m'avait donné Dorofey. J'allais y aller, je lui devais bien. Je sortis de chez moi, après avoir enfilé des escarpins noirs et pris un grand sac contenant la cape de Dorofey que j'avais nettoyé et tous ses livres que je ne comptais pas garder. Je fis exactement tout ce que j'avais dit et le taxi me guida dans le quartier Sud de la ville.

Dorofey vivais donc dans une magnifique maison... rose ? Le chauffeur me déposa devant l'allée et je le payai. Je le remerciai aussi, par politesse. Mais donc une maison rose ? Dorofey me surprenait plus de jour en jour Mais soit, une maison rose pastel ne lui correspondait pas trop, mais peut-être qu'il l'avait hérité d'une grand-mère n'ayant pas le sens du goût. Je restais quelques secondes à l'observer. Mais à hésiter. Devais-je vraiment y aller ? Bien sûr que je le devais... Mais...
Définitivement, je n'arrivais pas à me faire à ce rose. Mais j'avançais dans l'allée l'allée. L'intérieur sera mieux. C'était ce que je me répétais pour me rassurer. Arrivée à la porte, je toquais timidement. La porte s'ouvrit et un Dorofey armé d'un plat d'anchois et de son habituel sourire apparut.

-Pile à l'heure, Astrid !

Des petites secondes s'écoulèrent pendant que Dorofey sembla réfléchir à quelque chose. J'étais vraiment à l'heure ? Waoh... D'habitude je n'étais pas aussi ponctuelle. Qu'est-ce qui avait bien pu me motiver à venir à l'heure ? L'homme reprit bien vite la parole.

-Je n'ai pas totalement terminé, tu vas pouvoir m'aider ; rentre donc.

Douter je le faisais encore. Mais j'étais heureuse d'être là. Je ne savais pas pourquoi. Je rentrais donc dans sa maison et il referma derrière moi. J'étais donc chez Dorofey. Le psy le plus mystérieux de l'île. J'allais peut-être découvrir ses plus grands secrets. Peut-être lui retirer ce masque qu'il portait même aujourd'hui. Enfin est-ce que j'en avais vraiment envie ? Je l'aimais bien son masque si spécial. C'était pas comme si ça détonnait avec ses tenues. Ce soir il portait une chemise qui allait parfaitement avec. Et ses cheveux étaient bouclés ? Vraiment ? Mmh... Ça nous faisait un point commun. Je n'avais pas encore bougé, ni parlé, mais je finis par mes lancer.

-Dorofey ? Je t'ai ramené quelques affaires t'appartenant.

Dans mon sac, j'avais vraiment tout. Je me baissais pour l'ouvrir et en sortir toutes ces choses.

-Donc, j'ai ta magnifique cape... Et tous tes livres...

D'ailleurs. Sa cape était assortie à ma tenue. N'était-ce pas fabuleux ? Si certainement. Je me relevai et lui tendis le tout. Les livres parfaitement empilés et la cape qui trônait au-dessus parfaitement pliée elle aussi.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyJeu 21 Juil - 1:05


Alors qu'Astrid se penchait sur son sac pour en soutirer lesdites affaires, Maria l'observa. Elle était toujours bien habillée, et la simplicité de la robe quelle avait choisi ce soir-là le laissait plein de questions. Psychiatre, ce n'était pas un métier, mais une façon de penser. S'habiller différemment, c'est marquer un changement. Il était satisfait de savoir qu'elle ne prenait pas son invitation à la légère. D'un autre côté, il appréciait l'habituelle grandiloquence des tenues de la bibliothécaire, et trouvait dommage qu'elle l'ait laissée tomber. Enfin, elle avait tout de même pensé au violet. Son regard se perdit un peu trop longtemps dans les boucles blondes de la jeune femme.

- ...fique cape... Et tous tes livres...

Tiens, elle ne voulait pas garder ses livres. Plus amusé qu'autre chose, il se fit la solennelle promesse qu'un jour, au moins l'un d'entre eux serait à disposition dans les étagères de Xényla. Question d'honneur - tout de même, la première qu'il avait été rendre visite à Astrid, c'était pour ça, et il comptait bien faire honneur aux siens. Elle lui tendait le tout. Maria jeta un coup d'oeil au plat d'anchois qui trônait, bien au creux de sa main droite, et lui indiqua d'un geste vague un coin de la pièce.

- Pose ça où tu veux, je m'en occuperai plus tard !

Maria prit la direction de la cuisine.

- On va manger dans le jardin, ce sera mieux. Par contre si tu voulais bien m'aider à mettre la table, j'apprécierais, ajouta-t-il en se chargeant du reste du repas.

Ceci fait, il étaient installés dehors. La nuit n'était pas encore tombée, été obligeait, et il remit l'idée de trouver un éclairage à plus tard. Ils avaient encore une bonne heure à compter devant eux avant que le soleil ne se décide à se coucher. Alors qu'il glissait quelques anchois dans l'assiette de la jeune femme, il prit soin de se débarrasser d'un doute :

- Dis-moi, tu n'as pas eu d'ennuis, avec cette histoire de Battle School ? J'avais raison, ça n'a pas plu au Principal.

En premier lieu, il voulait absolument savoir s'il devait prendre au sérieux les menaces de ce mystérieux directeur. Ensuite il pourrait passer une soirée tranquille. Il ne laissait pas paraître d'inquiétude, car il s'était plus ou moins préparé à poser la question ; sur son visage, juste son sempiternel air loufoque.
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyVen 22 Juil - 18:14


Alors que je tendais les bras vers Dorofey, lui, regardait son plat d'anchois. Puis il montra vaguement quelque chose de sa main libre.

-Pose ça où tu veux, je m'en occuperai plus tard !

Bon très bien, en vérité il ne savait pas où je devais poser ses affaires. Mais du coup moi non plus...
Je fis quelques pas vers le canapé, j'allais juste posé tout ici. C'était très bien.
Dorofey allait quant à lui vers une autre pièce.

-On va manger dans le jardin, ce sera mieux. Par contre si tu voulais bien m'aider à mettre la table, j'apprécierais.

Cela dit, je posais la pile de livre et la cape sur le canapé. Puis je me tournai vers là où se trouvait Dorofey.

-De ? Oh... Bien sûr.

Évidemment s'il voulait que je l'aide j'allais le faire. Si déjà j'étais invitée je n'allais pas abuser de son hospitalité. J'étais une invitée bien élevée.
Fissa, je pris donc le chemin vers, ce qui était la cuisine, et Dorofey m'indiqua ce que j'avais à emmener dehors. D'ailleurs, manger dehors était une plutôt bonne idée. Les soirées d'été étaient les plus agréables. C'était incontestable.
Grandiose, une fois les trajets terminés, la table était parfaite. Il ne manquait que de la musique. Nous nous installâmes à table. Il faisait encore jour, mais si nous traînions trop, la nuit allait finir par nous surprendre. Mais bon, normalement nous ne devrions pas prendre une heure pour manger. Dorofey commença même à me servir des anchois.

-Dis moi, tu n'as pas eu d'ennuis, avec cette histoire de Battle School ? J'avais raison, ça n'a pas plu au Principal.

Hum... Le Principal et la Battle School... Forcément il n'avait pas aimé. Il n'y avait pas eu de combat et on avait pas vraiment respecté les règles... Mais... Non. Je n'avais pas eu d'ennui avec le Principal...
Il en avait eu lui ? C'était désormais la question que je me posais. Est-ce que Dorofey avait subi le mécontentement du Principal ? Non... Je me sentais désormais vraiment coupable. Je décidais de lui répondre, mais on sentait toute la culpabilité dans ma voix.

-Je... Non... Je n'ai pas eu de problème avec le Principal. Il n'est pas venu me parler de ça. Je... Et toi ?

Kumarlik en panique, Kumarlik en panique. Je m'en voulais beaucoup. S'il m'en parlait ça voulait dire que lui en avait eu des problèmes. Ah moins que non... Peut-être qu'il voulait juste s'assurer que moi je n'en avais pas eu...
Le doute était vraiment présent en moi. Je ne savais plus trop quoi penser. Dorofey avait bien sûr fini de me servir les anchois. Je lui souris donc pour le remercier. Mais... Pourquoi des anchois ? C'était particulier comme entrée... Hum... Enfin bon... Si elles étaient bonnes je comprenais. J'allais donc en goûter une. Enfin non... C'était impoli de manger avant son hôte non ? J'allais donc attendre. Ah moins que ça ne soit l'inverse... Je ne savais plus.
Ma culpabilité dans l'affaire de la Battle School était trop grande. Je n'arrivais plus trop à réfléchir. Dorofey ne m'avait même pas encore répondu. Je ne savais même pas si il avait eu des problèmes avec le Principal ou non. Mais je me devais de m'excuser.

-Ne t'inquiètes pas... Si tu as des problèmes, je peux aller parler au Principal... Ce n'était pas ta faute... Je suis désolée...

Oui... C'était pas vraiment comme ça qu'aurait du débuter la soirée... Mais c'était ma faute en même temps. Je n'aurais jamais du lui demander de perdre. Mais... Si je n'avais pas fait ça, je ne serais pas ici avec lui.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptySam 30 Juil - 21:22


Astrid prit donc la parole, la voix empreinte d'une culpabilité certaine.

- Je... Non... Je n'ai pas eu de problème avec le Principal. Il n'est pas venu me parler de ça. Je... Et toi ?

Maria se sentit soulagé. Savoir que le Principal avait mis ses demies-menaces à exécution l'aurait froissé ; pire encore, il n'aurait, dans cette histoire, pas eu son mot à dire. Quelqu'un de dangereux savait qu'Astrid pouvait être un moyen de faire pression sur lui. Il surveillerait donc Astrid de près - ce qu'il avait, jusque-là, pour habitude de faire ne pouvait porter le nom de surveillance. Bon, et il fallait avouer que de voir Astrid culpabiliser parce qu'on lui avait supposément causé du tort lui faisait grand plaisir.
Il s'aperçut qu'il n'avait jamais réalisé à quel point il appréciait les sourires de la jeune femme. Mais s'il continuait d'y penser, il allait rougir comme une adolescente. C'aurait été gênant.

- Ne t'inquiètes pas... Si tu as des problèmes, je peux aller parler au Principal... Ce n'était pas ta faute... Je suis désolée...

Voir quelqu'un s'inquiéter ainsi de son sort laissait à Maria une drôle d'impression. Cependant, il n'en laissa rien paraître et demeura égal à lui-même. Riant doucement, il empoigna la fourchette d'un geste délicat. La situation n'était pas aussi grave que cette pauvre Astrid semblait le penser.

- Non, non, on ne peut pas dire des problèmes. Il m'a simplement conseillé de ne pas recommencer - je suivrai les conseils que j'ai envie de suivre, soit dit en passant. Mais si dans la minute suivante il m'a nommé principal-adjoint, je suppose que ça ne lui tenait pas tant à cœur que ça.

Il ne disait pas cela spécialement pour se vanter. Juste un chouilla. Mais ce n'était pas comme s'il lui apprenait la nouvelle, tout le monde savait, depuis le temps - il avait fait en sorte. En parlant, il lui avait rempli son verre, et s'employait alors à faire de même avec le sien. Maria ne manquait jamais une occasion de boire un coup, où que ce soit. Et quand on avait une cousine héritière dont le porte-monnaie permettait de s'offrir de très bons vins, pourquoi s'en priver ? Merci Miranda. Un jour, il lui expliquerait d'où venaient les petites dépenses qui lui semblaient louches. Même si elle devait s'en douter.

- Tu n'as pas besoin de mon autorisation pour manger, au passage, lui fit-il remarquer avec une pointe d'amusement.

Il entama un premier poisson. Pas besoin de se presser pour manger ; Maria ne comptait pas laisser sa chère bibliothécaire s'enfuir maintenant.

- Dis-moi, qu'est-ce que c'est, ton jeu préféré ?

L'intérêt de la jeune femme pour le jeu ne lui avait pas échappé. Mais c'est que la question paraissait innocente, comme ça.

[HRP : Tu m'impressionnes un peu plus chaque jour Mémé ouo SORRY POUR LA REPONSE. Mais j'ai compris, j'ai pas le droit (et pas envie, d'ailleurs) de laisser traîner ce Rp plus longtemps ;w;]
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyMar 2 Aoû - 19:05


Pourquoi mes mots ne semblèrent pas faire d'effet sur le visage de Dorofey ? C'était comme si il s'en moquait. Il ria même doucement. Donc cela ne l'intéressait pas que je veuille prendre toutes les responsabilités de mes actes ? Très bien... Non mais... Très bien.
Quoi qu'il en soit, Dorofey était, là, assis en face de moi. Et il prit sa fourchette en main. Et il finit par me parler :

-Non, non, on ne peut pas dire des problèmes. Il m'a simplement conseillé de ne pas recommencer – je suivrai les conseils que j'ai envie de suivre, soit dit en passant. Mais si dans la minute suivante il m'a nommé Principal Adjoint, je suppose que ça ne lui tenait pas tant à cœur que ça.

Rouler sa bosse... Oui. Dorofey roulait bien sa bosse dans cet établissement. Il était devenu Principal Adjoint et c'était le membre du personnel le plus puissant. Mais étrangement je n'étais pas si loin que ça. Et oui, la petite bibliothécaire n'était pas si faible que ça. Enfin si... Mais... Enfin. Oui...
Sinon, j'étais rassurée. Si Dorofey n'avait pas vraiment réagi quand je m'étais proposée pour porter le chapeau, c'était parce qu'il ne risquait rien. Il avait raison. Tout allait bien. Tout allait bien. Je relevais donc la tête vers lui en souriant. Ce brave homme était en train de me servir du vin et à l'apparence de la bouteille, ça ne semblait pas être un vin de chez Monoprix. Il semblait vraiment de qualité supérieure. Comment avait-il pu se payer un tel vin ?
Taratata, je ne devais pas me poser de telles questions, je devais juste profiter de cette soirée. J'allais donc savourer le repas et apprécier le temps passé avec lui.

Un verre pour lui aussi. Ensuite Dorofey me parla un peu amusé.

-Tu n'as pas besoin de mon autorisation pour manger, au passage.

-Vraiment ? Enfin... Pardon.

Wow. Je me surpris moi-même. Pourquoi j'avais dit ça ? Enfin. Ça n'avait pas de sens. Bien sûr que je pouvais manger. J'étais gênée tout à coup. Mais est-ce que ça venait à peine de prendre place en moi ? Non... Depuis avant j'étais gênée. Peut-être même depuis avant mon arrivée chez lui. Je ne savais pas trop pourquoi. Il n'y avait pas de raison. Si ? Non. Enfin. Je ne pensais pas.
Xényla s'était vraiment spécial en vrai. On découvrait des personnes qui elles-mêmes nous faisaient découvrir des choses en nous. Hum... Dorofey était spécial aussi. Il m'intriguait. Tout chez lui était intriguant. Et je n'avait qu'une seule envie, s'était d'apprendre à le connaître.
Y avait de quoi avoir envie de le découvrir cet homme. Je ne savais même pas qu'il savait cuisiner. Je pris donc un bout d'anchois pour goûter. Et c'était vraiment bon. Je ne fus pas déçue. J’espérais donc que le reste du repas soit équivalent.

-Dis-moi, qu'est-ce que c'est, ton jeu préféré ?

-Zaglossus brujini.

Au vu de la tête que Dorofey fit, je compris qu'il ne compris pas ma réponse. Moi non plus d'ailleurs je ne la comprenais pas. Mais... Pourquoi j'avais dit ça moi ? Pourquoi j’avais dit le nom d'un animal vivant en Australie ? Mais... Non. Il allait me prendre pour une folle. Je... J'étais complètement gênée. J'avais vraiment perdu tout mes moyens. J'avais envie de m'enterrer.
Bon, il fallait que je trouve quelque chose pour me rattraper. Il voulait savoir mon jeu préféré, pas le nom d'un animal moche. Mais... Oh, j'avais une idée. J'éclatai donc de rire.

-C'était drôle. Tu aurais du voir ta tête. J'adore dire n'importe quoi aux gens juste pour voir leur réaction. Toi c'était pas mal.

Donc, ça c'était fait. Il me croyait ? Peut-être pas. Mais ce jeu existait. Enfin pas comme ça. Mais une amie à moi, Camille, avait inventé le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] quand elle était bourrée. Ça consistait à dire un mot qui n'avait pas de sens à l'autre pour le faire rire, mais si l'autre ne riait pas il devait enchaîner sur un autre mot absurde. C'était plutôt sympa. Mais ce n'était pas vraiment mon jeu préféré. Même si... Bourrée, c'est vraiment pas mal.

-Euh pardon... Plus sérieusement, mon jeu préféré... Hum... Je dirais... Hum... Le Poker. De tous les jeux de cartes, c'est mon préféré. On se retrouve souvent entre amis pour y jouer.

Franche, pas de mensonge. Si je faisais ça, peut-être que Dorofey oublierait mon ''Zaglossus brujini''. Enfin oui, peut-être. Ou peut-être pas.
Astrid Kumarlik
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyMar 2 Aoû - 21:47


-Zaglossus brujini.

Zaglossus brujini. Oui. Bien sûr. Maria aimait la surprise, mais ce qu'il aimait encore plus, c'était en comprendre la teneur. De quel genre de langue ce mot venait-il ? Du Bermudi, réellement ? C'était un jeu ? Astrid éclata de rire, coupant court à ses interrogations. Ce que ça pouvait être agréable, de l'entendre rire, en vérité. Le Zagloquelquechose quitta ses pensées quelques instants.

- C'était drôle. Tu aurais du voir ta tête. J'adore dire n'importe quoi aux gens juste pour voir leur réaction. Toi c'était pas mal.

Yukulele. Oh, mais c'est qu'ils se découvraient des points communs. Elle s'y prenait bien, c'était le moins qu'il pouvait en dire. Et apparemment, il s'était laissé prendre. Cela le laissa quelques peu soucieux ; il se montrait, en présence de la bibliothécaire, un peu moins pointilleux sur ce qu'il pouvait et ne pouvait pas laisser paraître. Bon signe ou non, difficile à dire. Mais il ne fallait en aucun cas que son personnage perdre de ses hautes couleurs - au moins, cela l'avait fait rire, et l'hilarité d'Astrid constituait déjà une forme de satisfaction. Ou alors elle venait encore de sortir l'une de ses excuses express. Peu importait. Dans les deux cas, cela l'intéressait. Maria descendit une bonne partie de son verre de vin.

- Euh pardon... Plus sérieusement, mon jeu préféré... Hum... Je dirais... Hum... Le Poker. De tous les jeux de cartes, c'est mon préféré. On se retrouve souvent entre amis pour y jouer.

Waouh, le poker, intéressant. Il était assez comique d'imaginer Astrid autour d'une table, dans le rôle de ces mafieux qui jouaient la vie de leurs coéquipiers en guise de mise. Il aimait bien l'idée. Donc, le poker, c'était noté dans le dossier "Astrid". Il n'aurait pas deviné ; génial. Il ne savait toujours pas ce qu'était le Zaglossus Brujilnesavaitpasquoi, mais de toute évidence, la demoiselle avait fait tout son possible pour noyer le poisson. Il décida de faire honneur à tous ces efforts déployés. Verre à la main, il hocha la tête, l'air de réfléchir.

- Vraiment, le poker ? Tiens, je n'aurais pas parié là-dessus. Cinq secondes, je reviens. Et ne t'inquiète pas, tu peux toujours continuer le repas en attendant.

Une petite raillerie et deux, trois gorgées - de rien du tout - puis il mit ses paroles à exécution, disparaissant à l'intérieur de la maison. Une minute plus tard, tout au plus, il était retour, un paquet de cartes entre les mains. Il le déposa sur l'espace libre entre leurs deux assiettes, avec l'un de ses habituels sourires en coin.

- Tu connais le jeu du loup garou, je suppose ?

Ses paroles auraient fait sens si les cartes devant la jeune femme n'étaient pas celles d'un jeu de poker, justement. Elle lui avait donné l'idée. En vérité, c'était aussi - et par un heureux hasard - l'un des seuls jeux qu'il possédait. Ce n'était pas pour autant qu'il avait appris à jouer au poker ; à croire qu'il l'avait acheté en prévision de cette soirée précise. Derrière son masque il l'observait.

- Rien ne presse ! Mangeons d'abord - j'ai passé du temps à préparer tout ça, tout de même - et nous verrons ça après.

Quand même, il ne s'était pas donné du mal pour rien. D'autant plus qu'il les trouvait plutôt réussi, ses anchois. Maria prit le soin de remplir à nouveau le verre de son hôte. Il ne voulait pas spécialement la conduire à l'ivresse, mais il avait acheté cette bouteille sans autorisation et il fallait supprimer les preuves. Bon, et puis, véritablement, un peu d'alcool, ça pimentait une soirée. Jusqu'à quel point ? Il était curieux de le découvrir.
Pendant le repas, ils eurent le plus ample loisir à se livrer à des discussions plus communes. Il découvrit quelque chose de plus intriguant encore que tout le reste : plus le temps avançait, plus il se découvrait de l'intérêt pour la plus banale banalité qu'Astrid pouvait lui servir. Et ça, c'était inquiétant.
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptySam 3 Sep - 13:03


Gênée je l'étais toujours. J'avais tenté de noyer le poisson dans l'eau. Et j'avais l'impression que ça marchait. Du coup, c'est un autre poisson que je décidais de continuer à manger. Des anchois en entrée c'était particulier, mais j'aimais bien. Et puis je finissais mon verre de vin.
Houlala… J'avais intérêt à ne pas continuer de boire si vite. Déjà la dernière fois j'avais fini dans une fontaine. Cela serait formidable que rien de semblable arrive cette fois. Pas encore avec Dorofey.
Il tenait son verre de vin. Je ne sais pas pour quelle raison. Venait-il de boire ou allait-il boire ? Mmh… Bonne question. Mais en tout cas, il décida de parler.

-Vraiment, le poker ? Tiens, je n'aurais pas parié là-dessus. Cinq secondes, je reviens. Et ne t'inquiètes pas, tu peux toujours continuer le repas en attendant.

Je souris. Il ne me pensait pas capable de jouer au Poker ? C'était intéressant. Pourtant, c'était mon père qui m'avait appris à jouer et maintenant j'arrivais à le battre très souvent, lui, mais aussi ses amis. La petite Astrid elle gérait.
Kumarlik Astrid, la nouvelle championne de Poker. C'était ce que j'imaginais lire dans un article un jour. Mais ça n'arrivera jamais. Le Poker c'est juste un passe-temps entre amis ou en famille. Mon métier me convenait très bien et je savais qu'il me réservait encore bien des surprises. Xényla ce n'était pas n'importe quel lien de travail.

Le verre de Dorofey se vida presque entièrement. C'est ce que je remarquai avant qu'il parte dans la maison. C'était déjà son deuxième verre non ? Peut-être le troisième. Je n savais pas trop. Donc si je me resservais ça passait ? Aller. Il ne m'en voudra pas. Je pris donc la bouteille en main et rempli mon verre de façon, absolument raisonnable. C'est à dire pas du tout.
Mon hôte revint au moment où je portais le verre à mes lèvres. Il n'avait vraiment pas mis beaucoup de temps. Il déposa au milieu de la table un jeu de cartes traditionnel. Il souhaitait donc m'inviter à une partie de Poker ? À deux c'était tout de même assez compliqué…
Ou alors pas du tout. C'était peut-être juste pour… Aucune idée. En tout cas, Dorofey avait ressorti son fameux sourire. Si spécial et pourtant si… Important.

-Tu connais le jeu du loup garou, je suppose ?

Pardon ? Mais… Ça n'avait rien à voir là. Ce n'était pas avec ce type de cartes que l'on jouait au Loup-Garou. À moins que j'avais loupé un épisode à un moment. Il m'avait laissée perplexe là. Peut-être qu'il se moquait de moi. Ou… Non. Je ne voyais pas.

-Rien ne presse ! Mangeons d'abord – j'ai passé du temps à préparer tout ça, tout de même – et nous verrons ça après.

Quelle que soit la réelle raison de ce passage d'incompréhension que Dorofey venait de me faire vivre. Il avait raison. Nous devions manger. Déjà que ses anchois étaient délicieux, il était clair que j'avais envie de découvrir le reste.
Rebelote avec le verre. Je le portais encore à mes lèvres. Mais cette fois, pour le vider. Et en le reposant, Dorofey le remplis à nouveau. Il ne savait donc pas que j'en étais à mon troisième là. Mmh… Tant pis, il n'avait pas besoin de le savoir. De toute façon, il fallait bien plus qu'une bouteille pour me mettre mal. Enfin je crois. Je n'étais pas à 100 % sûre. Cela faisait longtemps que je n'avais pas bu autant de vin.

Sinon, je finis assez vite mes derniers anchois. Ils étaient tellement bon que je les avais enchaînés sans vraiment le remarquer. Je me devais de remercier Dorofey pour tout cela. Enfin, à ma manière.

-Tu me surprends vraiment. Ces anchois étaient délicieux. Du coup… Je suis certaine que le reste sera parfait.

Un sourire vint se poser sur mon visage. Tout était parfait pour l'instant. Tout devait continuer ainsi, sinon je serais vraiment déçue. J'avais confiance en cet homme. Est-ce que j'avais raison ? En tout cas, je comptais bien me prouver que j'ai raison.
Vraiment. J'avais cette impression que je n'allais pas oublier cette soirée. Et c'était la Battle School qui l'a provoquée… Vraiment spécial. Oh mais ?

-Wow ! Je n'avais pas remarqué. Nous avons presque la même coiffure. C'est amusant !

Xényla… Je vous l'avais dit. Tout là-bas me réservait encore des surprise. Dont les goûts capillaires assez similaires entre moi et ce psychologue. Mmh… J'aimais bien.
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyMer 21 Sep - 15:34


Apparemment, sa petite vanité naturelle n'était pas la seule à penser qu'il cuisinait bien ; Astrid s'en donnait à coeur-joie. C'était appréciable - quand on invite quelqu'un à un dîner, mieux vaut soigner certains détails.

- Tu me surprends vraiment. Ces anchois étaient délicieux. Du coup… Je suis certaine que le reste sera parfait.

C'était un peu ridicule, mais venant de la jeune femme, ce genre de mots le laissait tout rêveur. Bien entendu, il n'en fit rien paraître. On pouvait remercier le masque, qui aidait bien dans ces situations-là. Les compliments d'Astrid lui laissaient une certain légèreté dans le regard. Puis elle savait quels mots utiliser avec lui - le meilleur, c'est qu'il savait qu'elle ne l'avait pas fait exprès. "Tu me surprends". L'un des plus incroyables compliments qu'il pouvait recevoir.
Elle sourit. Par l'Unique, il allait finir par se confondre en niaiseries intérieures.

- Wow ! Je n'avais pas remarqué. Nous avons presque la même coiffure. C'est amusant !

Il eut un petit rire amusé. En effet, c'était comique, et pas même calculé. Par réflexe, il se passa une main dans les cheveux. Il était aussi intéressant de notifier qu'il les avait bien plus longs qu'elle. Maria Dorofey Leowdaeg contre les clichés : un point supplémentaire. Il réunit leurs assiettes vides pour les congédier sur le côté de la table, huma le reste de son verre, et laisser le liquide pourpre glisser au fond de sa gorge. Parfait. Elle avait raison, pour le moment, tout se déroulait parfaitement.
Il sentit la tête lui tourner un peu. L'alcool, enfin, commençait à faire effet. S'il le sentait, il devait en aller de même pour Astrid. Joignant les mains quelques secondes, il fit mine de réfléchir puis attrapa le paquet de cartes pour le brandir au centre de la table.

- Bien ! Et si nous commencions le jeu ?

Il lui sourit, un peu carnassier. Cette phrase sonnait comme à double-sens dans son esprit. Leur relation était un jeu, en quelques sortes, un jeu auquel il n'escomptait pas perdre. Mais au final, ce n'était pas à lui d'en décider ; et il le savait.
[HRP : On se dit tu fais une réponse et on finit sur du suspens samer ? :sisi:]
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MessageSujet: Re: Au menu, anchois ! [MASTRID] Au menu, anchois ! [MASTRID] EmptyMar 4 Oct - 18:03

MON BB MDR:


Ma petite réflexion amusa Dorofey. C'était vrai, qu'il y avait quelque chose d'amusant. Nous ne nous étions absolument pas accordé à l'avance. Chacun avait choisi comment il désirait se coiffer. Et puis… Il avait des cheveux tellement magnifiques. Pourquoi tout le monde autour de moi avait les cheveux d'une couleur particulière ? Entre Abigail et ses cheveux violets, Luna et ses cheveux lilas. Le respect il se trouvait où sérieusement ? Pourquoi j'ai l'impression d'être la seule blonde de mon entourage ? Heureusement que ma mère était là pour me soutenir. Blonde de mère en fille.
Enfin ? À quoi je pensais moi ? Je divaguais. Je commençais à égarer mes pensées. Certainement un effet de l'alcool. Parce que forcément, après quelques verres de vin, j'allais forcément commencer à être un peu touchée. Enfin, un peu, ce n'était que le début là.

Je remarquais, sans difficulté étant donné qu'il se trouvait en face de moi, que Dorofey passa une main dans ses cheveux. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais pourquoi pas. Il faisait ce qu'il voulait en même temps. Il était chez lui, j'étais son invitée.
Dorofey s'empara de mon assiette et la superposa à la sienne avant de les mettre de côté. Et il finit son verre dans le plus grand des calmes. Bien sûr, je fis de même. Je n'allais pas me permettre de laisser un fond d'un vin si cher. Cela aurait été du gâchis évidemment.

Alors que je reposais mon verre, Dorofey commença à réfléchir. C'était marrant ça. Il réfléchissait beaucoup trop. Comme si tout était calculé dans sa vie. Sauf que ça, c'était typiquement impossible. Personne ne pourrait calculer ses moindres faits et gestes. Il y avait des limites dans l'étrangeté des choses.
Une fois cela terminé, il attrapa le paquet de cartes qu'il avait amené précédemment et l'éleva au centre de la table. Comme si c'était un cadeau de l'Unique. C'en était peut-être un ? Qui sait ? Ce paquet de cartes allait tout de même participé à notre amusement personnel.

-Bien ! Et si nous commencions le jeu ?

Le jeu ? Je ne savais absolument plus de quel jeu il parlait. Mais sous rire habituel me fit rire. Ne me demandez pas pourquoi ! J'étais heureuse et amusée d'être en sa présence.
Mais donc le jeu ?J'étais certaine qu'il m'avait demandé si je connaissais le jeu du loup garou. Bien sûr que je le connaissais. Mais ça ne se jouait absolument pas avec ce type de paquet de cartes. L'alcool aidant, j'attrapais ce petit machin des mains de Dorofey et commençait à parler sans grande difficulté.

-Alors… On peut pas jouer au loup garou avec ça… Mais je connais pleeeeeein d'autres jeux.

Cette fois, ce fut à moi de réfléchir. Je posais ma main sur mon menton et fixais Dorofey de mes yeux violets. À quoi pourrait-on bien jouer ? Mmh… J'avais pas du tout envie de choisir. Et si on jouait sans vraiment jouer ? Pas mal non ? Parfois, il m'arrivait d'avoir de supers bonnes idées.

-Aller ! J'ouvre ce paquet et on avise après !

Je galérais un moment en essayant d'ouvrir le paquet de cartes dans le mauvais sens, mais au final, je parvins à en extirper les cartes. Après… Bah je me souviens plus trop trop de ce que nous avions fait. Mais ça devait forcément être fantastique.
Astrid Kumarlik
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