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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA]

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MessageSujet: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyDim 8 Mai - 17:50


En me tournant dans le lit je me cogne au corps de Tadi. Pourquoi il est là lui ? Ah oui, c'est vrai. Il a décidé de sécher ce matin. Enfin pas vraiment sécher vu que sa prof de Bermudi est absente. Je soupire et me blottis contre lui. Finalement, deux semaines c'était pas assez. J'ai l'impression de n'être jamais rassasiée. C'est frustrant. Mais bon, moi par contre, je ne peux pas sécher. J'embrasse le torse de cet homme avant de me lever délicatement. Ouf, il n'a rien sentit et ne s'est pas réveillé. En silence je pars prendre une douche. Astrid n'est pas là, elle n'a pas dormi ici vu qu'il y a Tadi. On s'est fait un accord. Quand l'une amène quelqu'un dans sa chambre, l'autre dort ailleurs. Ça évite, en plus, la divulgation de mon secret. Pas que je fasse pas confiance à la colocataire mais je sais qu'elle a déjà parlée à Dorofey et que cet homme est un rapace. Moins de personnes savent, mieux c'est. Et puis on ne divulgue pas aux autres ses amants. C'est secret.

Lorsque je ressors, je suis fraîche, parfumée naturellement de vanille et nue. Je vais chercher mes habits dans ma chambre sans aucune gêne. De toute manière, il n'y a plus à en avoir avec lui. Il m'a observé sous toutes les coutures, la vue d'un fessier au réveil ne devrait pas le déranger. Au contraire. Après avoir revêtu une combinaison de lin orange avec une fine ceinture de cuir marron, j'enfile un ou deux bijoux et me fais une couronne de tresses. Voilà qui est suffisant pour cette journée. Après un bref passage dans la cuisine pour un jus d'orange et dans la salle de bain pour un brossage de dents, je quitte mon appartement, escarpins noirs aux pieds. Abigail est toujours élégante, même après une nuit mouvementée.

Sur la route jusqu'au lycée je me rends compte que je vois de plus en plus souvent mon amant et qu'il est de plus en plus frustrant de se coucher dans un lit vide. Dur dur. Je me demande si chercher un autre amant pour certaines nuits ne serait pas plus mal. Mais il faudrait qu'il soit adulte, pour que je puisse aller chez lui et non l'inverse. Sinon, pauvre Astrid, elle va coucher dehors. Mais revenons à mon emploi du temps. Je commence par mes petits Passions de deuxième année ce matin. Je leur ai prévu quoi déjà ? Ah oui, dissertation sur la renaissance en France. Pourquoi Louis XIV a-t-il fait bâtir Versailles ? Très intéressant comme sujet. J'en souris d'avance pour les petites perles que je pourrais lire. Sur le parking du lycée, on me voit descendre, sourire aux lèvres, de ma petite voiture peu chère. Juste à cet instant, la professeur de MPD arrive dans sa luxurieuse voiture. Elle emmène son cousin aujourd'hui. Pff, famille de bourges.

Lorsque la cloche sonne je fais rentrer mes élèves et, avec un grand sourire, leur annonce le sujet. Certains râlent mais beaucoup se mettent à réfléchir activement tout en sortant une feuille. Je m'assois à mon bureau et commence à corriger les derniers contrôles des troisièmes année. Je pourrais leur rendre à l'heure suivante. Soudain, quelqu'un toque à la porte et rentre sans attendre. À 8h30, l'homme que j'aime le moins après le Principal, entre dans la salle. Dorofey Leowdaeg.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyDim 8 Mai - 20:44


Pour une fois, Maria avait tenu le coup. Pas de bringue, pas de conneries la veille. Il se réveilla certes sur le canapé du salon au lieu de son lit, mais sans gueule de bois ou nouvelle trace de brûlure, griffures, lacération ou tout ce qu'on pouvait imaginer dans le domaine incroyable de la blessure. Il était clean. Étrange sensation, que de réguler son train de vie quotidien. Mais il tenait à dépasser la cinquantaine, et Miranda s'inquiétait pour lui, alors il avait accepté de faire quelques efforts. Bien qu'il eut remarqué que c'était depuis sa rencontre avec la bibliothécaire qu'il avait commencé à se soucier de son espérance de vie, et qu'il craignait de parfaitement comprendre ce qu'il se passait. Mais mieux valait ne pas s'emballer sur cette question. Trève de déviations futiles. Même s'il s'amusait plus en soirée qu'à la maison le soir, et quelles qu'en furent les réelles raisons, il avait promis de ne sortir plus que deux fois par semaine. Tiendrait-il ? L'avenir le lui dirait ; pour le moment, la frustration était supportable.

Aujourd'hui, il était vêtu un peu plus sobrement qu'à son habitude. En effet, la chaleur aidant, il avait retiré la cape, et ne se retrouvait donc plus qu'en chemise aux manches retroussées, pantalon blanc, et bottes noires à talons hauts - environ sept centimètres. Bien entendu, il n'avait pas oublié le masque, mais cela allait de soi. Comme il avait encore un peu de temps, il s'autorisa la coquetterie d'un chignon un peu élaboré au niveau des cheveux. Fin prêt, alors qu'il se préparait à se rendre au travail à pieds, sa chère cousine lui proposa de l'emmener en même temps qu'elle. Elle commençait plus tard que lui, mais ce n'était pas comme s'il avait beaucoup de rendez-vous sur son planning de la journée. Et il n'était pas persuadé que ses patients se pointeraient tous ; il accepta.

Une fois déposé au lycée, il salua Miranda et fonça à son bureau. À sa grande - grande ? Immense - surprise, une élève patientait devant la porte de son bureau. Il n'y croyait pas. L'accueillant avec un sourire faussement bienveillant, il s'excusa de son retard et l'entretint de la relativité de la notion du temps en ouvrant la porte et la laissant s'installer. Pas de surprise, elle n'avait rien d'intéressant. Après vingt minutes de discussion - cinq minutes pour elle, quinze pour lui -, il lui déclara qu'elle allait mieux et qu'elle pouvait sortir; Non mais, il n'allait pas s'encombrer de cas si futiles. Il valait mieux que ça.
Il jeta un coup à son carnet de rendez-vous. Génial ! Le prochain allait pouvoir être reçu avec... cinq heures d'avance. Voyons, où pouvait-il se trouver ? Il trouva dans ses tiroirs les emplois du temps des classes. De 8h à 9h, il avait cours avec cette chère Abigail O'Neill, professeure d'histoire humaine. Une matière très intéressante, pour sûr : les ouvrages humains traitant de la psychologie ne l'avaient pas ennuyé. Ceux qu'il s'était donné la peine de lire, du moins. Il se saisit d'une paire de menottes qui traînait pour s'occuper les mains, puis se dirigea tranquillement vers la salle de cours. Il hésita un instant en passant devant la bibliothèque, mais se fit violence : il avait plus important, et sûrement plus drôle à faire qu'aller déranger la pauvre Astrid dans l'exercice de ses fonctions. Du moins, il tenta de s'en convaincre.
Maria savait pertinemment qu'Abigail ne pouvait pas le voir en peinture. Il trouvait cela particulièrement cocasse. Son intervention en plein cours n'allait pas lui plaire, il le savait, et à cette idée, son sourire un brin mesquin s'élargit. Il allait peut-être pouvoir s'amuser un peu avant d'emporter avec lui son élève. L'idée lui passa brièvement que, dans la mesure où elle vivait avec Astrid, il devrait peut-être faire en sorte de se placer dans ses bonnes grâces - oui, il avait obtenu de telles informations. Puis il trouva cela ridicule et en revint à son projet initial : être plus insupportable encore que d'habitude.

Il arriva devant la porte, accrocha les menottes à sa ceinture d'un geste expert, et toqua, car il savait parfois faire preuve de savoir-vivre. Sans attendre l'autorisation d'entrer - il ne faut pas abuser tout de même - il ouvrit la porte et, tout naturellement vient interrompre le cours. Toutes les têtes se relevèrent vers lui, et la plupart s'empressèrent de la baisser. Il avait l'impression d'être le bourreau venu choisir sa victime ; quelle délicieuse sensation ! Les élèves évitaient son regard, mais il parvint à capter celui qu'il prévoyait de capturer dans son bureau, lui adressa un petit signe de la main, et se tourna vers cette chère Abigail, son habituel air imprimé sur le visage. Peut-être plus nonchalant que d'habitude, pour irriter sa chère collègue. Il attrapa délicatement le sujet de l'élève le plus proche, qui n'osa pas protester.

- Louis XIV ? Mhm. Intéressant. Un peu facile, peut-être ? Enfin, ces pauvres petits ne sont qu'en deuxième année !

Il ébouriffa les cheveux du garçon en lui rendant sa copie.

- Mlle O'Neill, je me dois de te retirer l'un de tes élèves, j'espère que cela ne t'importune pas trop ? Oh, je sais qu'en ce moment, tu es un peu ailleurs, mais enfin, tu sauras le supporter, n'est-ce pas ?

Et il la gratifia de son sourire le plus carnassier. En vérité, il ne savait pas ce qui préoccupait la jeune femme, mais il avait le sens de l'observation et espérait bien lui faire croire qu'il savait tout. C'était probable, après tout, puisque nul n'ignorait que Maria Dorofey Leowdaeg fourrait son nez partout. Il croisa innocemment les mains dans le dos et attendit de voir ce qui allait se passer.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyLun 9 Mai - 16:37


Cette sale fouine s'approche d'un de mes élèves et s'empresse de lui voler son sujet. Non mais oh, il s'est cru où ce mec ?

- Louis XIV ? Mhm. Intéressant. Un peu facile, peut-être ? Enfin, ces pauvres petits ne sont qu'en deuxième année !

Je croise les bras et le foudroie du regard. Dès que sa tirade est finie, je le mets dehors. Vraiment.

- Mlle O'Neill, je me dois de te retirer l'un de tes élèves, j'espère que cela ne t'importune pas trop ? Oh, je sais qu'en ce moment, tu es un peu ailleurs, mais enfin, tu sauras le supporter, n'est-ce pas ?

Pardon ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Serait-il au courant pour Tadi ? Peu de chance vu les précautions que je prends et le fait que Tadi et les psys ne sont pas bons amis. Cependant, cela reste Dorofey, cette vermine fourre son nez partout. Il faut que je me méfie tout en ne laissant rien paraître. Je me lève et viens me placer face à lui. De base, je fais 1m75, mais avec mes chaussures j'atteins bien les 1m80 et plus. Voilà qui me ravie puisque je peux me mesurer à lui.

- Mr Leowdaeg, je vous prie, lorsque vous me parlez, de me vouvoyer. Nous ne sommes pas amis, les élèves et nous-même le savons très bien. D'autre part, je ne vous permets pas d'émettre un jugement sur le travail que je donne à mes élèves, vous n'êtes pas là pour ça. Et vous attendrez dehors votre patient, il se trouve qu'ils sont en devoir et que vous venez de les déranger.

Je lui désigne les enfants qui essaient, pour la plupart, de faire abstraction de nous. C'est bien, ils sont compris le principe que je leur ai inculpé. Ils ne perdent pas leurs moyens. Mais il me reste une dernière chose à dire à cette vipère. Je m'approche tout près de lui et lui chuchote à l'oreille.

- Ah, et une dernière chose. Fais encore une allusion à mon humeur du jour et tu vas repeindre ce charmant plafond au dessus de nos têtes. Justement, je trouvais qu'il manquait une touche de couleur pour rappeler notre classe.

Avec un dernier rictus, je pars m'asseoir à mon bureau en désignant la porte au parasite. Si il veut parler qu'il attende dans le couloir. De toute manière, il va falloir qu'on s'explique, je le sens. Mettre les choses au clair sur ce qu'il sait, ce qu'il fait et ce qu'il dit. Vraiment.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyMer 11 Mai - 17:41


Des menaces ? Maria sourit. Venant d'une si jolie femme, il appréciait. Mais si elle pensait que c'était cela qui allait le faire reculer, qu'il allait gentiment obtempérer et l'attendre derrière la porte, elle se trompait. De toute façon, ses élèves étaient en devoir, non ? Ils n'avaient pas besoin d'elle. Il porta le regard sur l'élève qu'il était censé accueillir. Le teint pâle, les yeux cernés, pas très bien habillé. Il se souvenait de son visage, et l'avait autrefois vu bien mieux portant. Misère, encore l'un de ces petits ébranlés par la mort de leur camarade. Il comprenait en quoi cela pouvait être traumatisant, mais ne voulait pas de ça dans son bureau. C'était mortellement banal, s'il pouvait s'exprimer de la sorte. Il l'observa une petite minute et se dirigea vers lui. Arrivé au bureau du jeune homme, il se baissa afin de se retrouver à sa hauteur et lui parla à voix basse, adoptant son air le plus conciliant - qui, étrangement, était plutôt convaincant.

- Ecoute-moi, pas besoin de gâcher une heure de ta vie dans un rendez-vous avec moi, je peux te résumer la séance en une minute : tu vas entrer, sûrement lâcher quelques larmes, m'écouter parler, et ressortir. On va directement passer à la troisième étape : le meilleur moyen d'aller mieux sera d'en parler avec des gens qui vivent la même chose que toi et de confronter vos différents points de vue. Relativiser, tu vois ce que c'est, n'est-ce pas ? Là, tu en as plein, qui seront ravis d'en discuter avec toi. Plus que moi en tous cas. Culpabilité ? Débarrasse-t-en, c'est un poison. Ne t'isole pas, c'est tentant mais mauvais. Et puis mange, la faiblesse de l'esprit va souvent de paire avec celle du corps. Je te mets sur la voie, tu parviendras à te remettre sur pieds tout seul après, ce sont les bases. Ah, et renseigne-toi sur les différentes phases du deuil et assure-toi de les passer correctement, et surtout pleinement. Compris ? Bonne chance mon garçon !

Il tapota la table de l'élève, dédia une belle révérence à Abigail.

- Je vous attends dehors dans les plus brefs délais, Mlle O'Neill ! Et vous avez raison, elle manque de rouge cette salle, pour une classe où l'on enseigne l'histoire humaine.

Un petit pas de danse et il était dehors. Il n'obéissait pas, il le voulait. Il avait fait ce qu'il avait à faire, maintenant, on passait à l'étape suivante. Elle voulait parler, c'était évident. il se demandait depuis un moment quand est-ce qu'elle se déciderait à lui exprimer son ressentiment ; enfin, cela arrivait. Il allait s'amuser, woah ! Patient, il s'appuya au mur, occupé à tripoter les menottes pour passer le temps.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptySam 21 Mai - 16:22


Cette vermine ne m'a absolument pas écouté. Il se dirige vers l'élève qui a rendez-vous avec lui et lui parle à voix basse. De ma position je ne peux rien entendre alors je ne sais pas ce qu'il dit mais de toute manière, je ne le laisserai pas faire. Je me lève et m'apprête à intervenir lorsqu'il se relève et m'esquisse une révérence.

- Je vous attends dehors dans les plus brefs délais, Mlle O'Neill ! Et vous avez raison, elle manque de rouge cette salle, pour une classe où l'on enseigne l'histoire humaine.

Cela me coupe net dans mon élan. Je le regarde sortir sans un mot, bouche bée. Que s'est-il passé ? Pourquoi cet homme a-t-il le don pour m'énerver ? Je soupire avant de me passer une main dans les cheveux. Plus vite ce sera fait, mieux ce sera. Avec un petit sourire, je me tourne vers ma classe.

- Je serais dehors pour quelques instants, je compte sur vous pour ne pas tricher, de toute manière, je serais à côté donc je vous verrais.

En effet, j'ai demandé, il y a quelques temps déjà, d'installer des portes avec ''fenêtres'' pour voir à l'extérieur et à l'intérieur de la salle. C'est bien pratique dans des moments comme celui-ci. Je sors et me place en face de la pourriture qui m'empêche d'être calme à tous moments de mon existence. Il a le don de m'horripiler quelque chose de fort.

- Pourquoi tu n'arrives pas à comprendre la phrase que je t'ai dit à ton arrivée ici ? Ne m'approche pas, ne viens pas me voir, reste à 10 mètres de moi et on pourra vivre tous les deux sans problèmes. Je ne t'aime pas, c'est pas compliqué, si ?

Je croise les bras et le toise du regard.

- Pourquoi tu es venu ici ? Ne me dis pas que c'est pour Mark, je ne te croirais pas. Il est un des banals patients comme tu dis si bien. Alors ? C'est pour venir me titiller que tu es venu ?

D'un regard noir, je le dévisage avant de m'approcher à deux centimètres de son visage.

- Ne-t'approche-jamais-de-ma-classe. Est-ce clair ?

Je ne l'aime pas. Vraiment, ce type est mauvais. Alors pour la sécurité de mes élèves, je préférerais qu'ils s'éloignent de lui. Vraiment. Ça me rassurerais. Quant à Tadi, même si ce mec est son responsable, il est tellement contre toutes formes d'autorité qu'il ne s'approchera jamais de lui. C'est un tracas en moins.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyMar 7 Juin - 22:07


Abigail était venue se placer là, bien en face de lui. Dans le langage corporel, que Maria avait étudié quelques temps, cela signifiait qu'il allait passer un sale quart d'heure. Du moins, que c'était ce qu'elle voulait lui faire croire. Mais il ne se sentait pas plus impressionnée par elle qu'il ne l'aurait été par un lézard, incapable de prendre la situation au sérieux. Elle transpirait la haine et la colère, c'était savoureux. Cette habilité à perdre son calme face à lui le ravissait. Il n'éprouvait pas de sympathie particulière à l'égard de la jolie professeure d'histoire humaine, et c'est pour cela que son attitude ne le blessait pas. Car si Maria aimait bien provoquer, être regardé, il n'aurait pas apprécié que la Terre entière lui voue la même haine profonde. Il n'avait pas prévu de s'écraser, ni d'arranger les choses entre eux. Elle voulait s'expliquer ? Quelle blague ! Elle lui donnait simplement une occasion supplémentaire de lui parler - et donc de l'irriter plus encore.

- Pourquoi tu n'arrives pas à comprendre la phrase que je t'ai dit à ton arrivée ici ? Ne m'approche pas, ne viens pas me voir, reste à 10 mètres de moi et on pourra vivre tous les deux sans problèmes. Je ne t'aime pas, c'est pas compliqué, si ?

Ca non, ce n'était pas compliqué. Franchement, si elle lui avait caché son ressentiment, cette pauvre O'Neil n'aurait jamais eu à le supporter. Il aurait été lui parler une, deux fois, puis aurait décrété qu'elle ne présentait aucun intérêt et abandonné. Son animosité lui donnait envie d'aller la titiller ; après tout, une relation, ça s'entretient.

- Pourquoi tu es venu ici ? Ne me dis pas que c'est pour Mark, je ne te croirais pas. Il est un des banals patients comme tu dis si bien. Alors ? C'est pour venir me titiller que tu es venu ? Ne-t'approche-jamais-de-ma-classe. Est-ce clair ?

Au travers du masque, il défia son regard, sourire en coin. Elle l'avait un petit peu cerné, tout de même. Mais elle n'avait pas à s'en faire pour sa classe, personne n'y avait encore attiré son attention. Hormis elle, peut-être, et on savait pourquoi. Cette façon d'envahir l'espace personnel de son interlocuteur lui rappelait un peu l'une de ses techniques d'oppression.

- Allons Abigail, m'accuserais-tu de ne pas prendre soin de mes patients ? Mark - c'est comme ça qu'il s'appelle, tiens - avait besoin de mes conseils avisés et je les lui ai prodigués, rien de plus ni de moins. Je venais faire mon travail. Je ne vois vraiment pas ce qui te pousse à penser que je viendrais te "titiller".

Il échappa un minuscule ricanement et haussa les épaules, sans même prendre la peine de s'écarter.

- Ta classe ? Pas d'inquiétude. Donne-moi un sujet digne de satisfaire mon appétit, peut-être, et là je leur tournerai autour.

Il s'écarta d'un pas et porta une main à son front d'un air dramatique.

- Ah ! Mais vas-y, accable-moi donc de reproches comme ça ! Et d'où te vient cette haine injustifiée à mon égard, Abigail, hein ?

Bah, il se doutait un peu des raisons, mais il restait bien curieux de savoir.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptySam 2 Juil - 15:38


Ses tirades enflammées me laissent de marbre. Si il croit sérieusement que cela va m'influencer, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au fondement. Alors, je le laisse baragouiner ses phrases sans sens précis jusqu'au clou du spectacle.

- Ah ! Mais vas-y, accable-moi donc de reproches comme ça ! Et d'où te vient cette haine injustifiée à mon égard, Abigail, hein ?

Je lâche un petit ricanement tout en le jugeant du regard, les bras croisés. Il pose sincèrement la question ?

- Arrête de jouer Dorofey, toi et moi savons parfaitement que tu es la personne la plus fausse de tout ce lycée. La plupart des mots que tu prononces sont faux, des gestes sonnent faux, tes actes sonnent faux, tout chez toi annonce que tu n'es pas quelqu'un de cœur. Ce n'est pas une haine injustifiée que je te porte. Nous sommes dans un établissement, nous enseignons à des enfants à être dans le vrai, à devenir des citoyens respectables dans ce monde qui ne l'est pas et toi, tu arrives avec tes gros sabots et tes mots vils. Un psy comme toi n'aurait jamais du mettre les pieds ici. Toi et ta cousine n'avez rien à faire ici.

Je m'approche de lui encore une fois et le toise du regard.

- Je te le répète une dernière fois, écarte toi de la classe, garde tes distances avec moi, et je ne ferais pas de ta vie un enfer.

Qui crois encore que je suis une petite sainte qui aime le monde entier ? Je suis violente, cruelle à des moments aussi. Surtout avec ceux que je ne peux pas voir en peinture. Alors oui, cet homme risque de passer un sale quart d'heure si il continue. J'hésite même à aller voir Ambroise pour avoir des informations capable de le détruire psychologiquement.

- Tu ne sais rien de l'amour qu'il faut apporter à un enfant, alors comment peux-tu prétendre être suppléant d'une classe ?

Ça c'est ma question du jour. Comment peut-il apporter un tant soit peu de stabilité à des enfants quand lui-même ne l'est pas.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyLun 4 Juil - 0:39


- Arrête de jouer Dorofey, toi et moi savons parfaitement que tu es la personne la plus fausse de tout ce lycée. La plupart des mots que tu prononces sont faux, des gestes sonnent faux, tes actes sonnent faux, tout chez toi annonce que tu n'es pas quelqu'un de cœur. Ce n'est pas une haine injustifiée que je te porte. Nous sommes dans un établissement, nous enseignons à des enfants à être dans le vrai, à devenir des citoyens respectables dans ce monde qui ne l'est pas et toi, tu arrives avec tes gros sabots et tes mots vils. Un psy comme toi n'aurait jamais du mettre les pieds ici. Toi et ta cousine n'avez rien à faire ici.

Maria ne quitta ni sa nonchalance habituelle ni sa tranquillité. Ah ! Des menaces ! Une morale ridicule ! De la calomnie - quoique - ! Quoi de mieux pour illuminer sa journée ? O'Neill se rapprocha de lui, le regard brûlant. Elle tentait de l'impressionner. Il tenta de ne pas lâcher le rire caustique qui lui brûlait la gorge. Malgré tout, il y avait dans ses paroles quelque chose qui ne lui avait pas plu : la partie qui concernait Miranda. Il ne savait pas si son animosité au propos de sa cousine était justifiée, mais s'il s'avérait que sa chère parente avait mené la vie dure à Abigail, Maria se jura d'aller l'en féliciter. Il adorait quand elle allait faire sa petite reine à droite à gauche.

- Je te le répète une dernière fois, écarte toi de la classe, garde tes distances avec moi, et je ne ferais pas de ta vie un enfer.

Oh, Madame insistait encore pour qu'il s'éloigne de sa précieuse classe. Il n'était pas là pour se tenir à l'écart des élèves, malheureusement pour la charmante femme en face de lui. Quant à faire de la vie de l'autre un enfer, il était sûr de pouvoir au moins la concurrencer dans ce domaine.

- Tu ne sais rien de l'amour qu'il faut apporter à un enfant, alors comment peux-tu prétendre être suppléant d'une classe ?

Cela l'interpella. La question le prit même un peu au dépourvu. S'il ne s'était pas un tant soit peu blindé au cours de ces dernières années, cela l'aurait même blessé - en effet, l'amour qu'on apporte à un enfant, il n'avait pas eu beaucoup le temps d'en faire l'expérience avec une mère internée et une famille qui le haïssait. Il fit en sorte que cela ne paraisse pas, et alors que son cerveau turbinait, partit d'un bel éclat de rire.

- Tu as beau t'en être persuadée, tu n'as pas tout compris à la situation, Abigail.

Il dressa un doigt devant elle.

- Premièrement, je ne me prétends pas suppléant, on m'a nommé.

Un deuxième.

-  Deuxièmement, je ne suis pas devenu psychiatre pour apporter de l'amour aux autres. Ma fonction, c'est de voir ce qui ne va pas chez vous - et rien ne  va jamais chez les autres, tout le monde le sait.

Le troisième ne tarda pas à suivre, accompagné d'un regard fort éloquent.

- Troisièmement, je ne suis certainement pas le seul à être dans le faux, ni le pire - quoique, cela m'aurait flatté.

Et enfin, de cette liste qui commençait à se faire longue, émergea le quatrième point, du même temps que le quatrième doigt.

- Pour finir, tu te méprends sur la chose la plus importante : je suis sain d'esprit.


Il baissa la main et la joignit à sa jumelle au dessus de sa poitrine, observant Abigail de haut en bas, l'oeil analyste.

- Et toi, Abigail, qu'est-ce qui te permet de prétendre que tu sais ce qu'il leur faut, à ces enfants ? Du vrai ? De l'amour ? Tu ne trouves pas cela déplacé, dans une école où l'on encourage les effusions de sang et la méfiance - le jeu des clés n'a pas été bénéfique à ta classe, il me semble ?

Pile là où ça fait mal, s'il avait visé juste. Plus encore quand la blessure était récente. Il se demanda si elle se contiendrait ou lui sauterait directement dessus, sincèrement curieux d'observer sa réponse, ou sa réaction. Il allait lui en donner, des raisons de le détester, colocataire d'Astrid ou non : ils savaient tous deux qu'à la fin de cette conversation, si la hache de guerre n'était pas plantée dans le crâne de l'un d'eux, elle serait au moins déterrée.
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MessageSujet: Re: Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] Pourquoi tu viens me faire chier ? [MARIA] EmptyMer 6 Juil - 19:48


Lorsque je dis que ce mec est psychologiquement instable, je ne mens pas. Il ne va vraiment pas bien. Qui rit dans une situation comme celle-ci ?

- Tu as beau t'en être persuadée, tu n'as pas tout compris à la situation, Abigail.

Que va t'il me sortir encore ? Je hausse un sourcil en l'observant attentivement.

- Premièrement, je ne me prétends pas suppléant, on m'a nommé.

Certes, mais il aurait pu refuser. On peut tout refuser. Surtout un homme comme lui, qui doit être dans les papiers du principal.

- Deuxièmement, je ne suis pas devenu psychiatre pour apporter de l'amour aux autres. Ma fonction, c'est de voir ce qui ne va pas cher vous - et rien ne va jamais chez les autres, tout le monde le sait.

Oui c'est sur, monsieur est parfait et n'a aucun travers. Sauf que personnellement, je pense qu'un psy doit être capable d'apporter de l'amour vu que ses patients réclament de l'attention, d'une oreille pour les écouter et les réconforter. Sinon, ils iraient voir leurs potes.

- Troisièmement, je ne suis certainement pas le seul à être dans le faux, ni le pire - quoique, cela m'aurait flatté.

Troisièmement, tu me fais chier. Mais attendez, c'est de moi qu'il parle lorsqu'il dit qu'il n'est pas le seul ? Je cache peut-être des choses, mais je ne suis pas fausse. Je montre un vrai visage à mes élèves, même si j'essaie qu'il soit parfait.

- Pour finir, tu te méprends sur la chose la plus importante : je suis sain d'esprit.

Lol comme disent les humains. Lui sain d'esprit ? Laissez moi rire. Je souris en le toisant du regard. Je ferais tout pour lui prouver le contraire, que son esprit tordu est tout sauf sain. Il a bien des défauts qui ne demandent qu'à être extrapolés.

- Et toi Abigail, qu'est-ce qui te permet de prétendre que tu sais ce qu'il leur faut, à ces enfants ? Du vrai ? De l'amour ? Tu ne trouves pas cela déplacé dans une école où l'on encourage les effusions de sang et la méfiance - le jeu des clé n'a pas été bénéfique à ta classe il me semble ?

Je ne lui permets pas. Mais alors pas du tout. En une simple seconde, son centre de gravité devient le mur du couloir et il vient s'y écraser dessus. D'où se permet-il de faire ça ? Je m'approche de lui, lentement, tandis qu'il reste collé à ce mur. Je vais le laisser là un moment, le temps que je finisse de lui parler, que je finisse mes cours. Il va voir ce que cela fait de me provoquer.

- Je-ne-te-permets-pas. Il y a certaines choses que tu peux dire et faire, d'autres non. Ne me dis pas ce que je dois faire, jamais. Si j'ai envie d'apporter un quelconque réconfort à ces enfants, c'est mon problème. Si je trouve qu'avoir une once d'amour d'en un lycée qui forme à devenir des brutes, c'est mon problème. Si mes élèves ne sont pas particulièrement doués au combat, c'est mon problème. Ma classe est certainement la plus saine ici. Je ne parlerais pas de la tienne qui accueille des élèves violents et odieux pour la plupart. D'ailleurs, il le semble qu'une de nos clés vient de chez toi. Mes élèves sont-ils si nuls que ça ? Avec quatre clés dans leur camps ?

Qui vient de Tadi mais je n'en parlerai pas. Non, je vais garder le contrôle de moi-même et continuer mon speech sans lâcher une larme.

- Mais peut-être abordes-tu l'accident qui s'est déroulé il y a peu. Quelle petitesse d'esprit d'attaquer où ça fait mal. Oui, un de mes élèves est décédé à cause du jeu sanglant du Principal, oui il n'a même pas osé respecter sa mémoire. Oui cela me blesse de l'avoir perdu. Non cela ne changera en rien ma façon d'agir avec mes élèves. Cela la renforce même. Sache Dorofey qu'il aurait mieux valu que tu tiennes ta langue. Maintenant tu vas rester un petit moment là.

Sur ces mots, je lui adresse mon sourire le plus sadique et va rouvrir la porte de ma salle. Mes élèves travaillent toujours, heureusement car il ne leur reste pas longtemps.

- Il vous reste un quart d'heure mes loulous, finissez rapidement pour pouvoir relire et corriger certains trucs.

Je leur conseille toujours ça, c'est trop fatiguant de voir des fautes partout.
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