Heberger image

Bienvenue !

Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


Liens Utiles
RèglementAnnexesBottin PartenariatsTumblr


Processus
Les cerveaux.
4 Eleves ▲ 0 Pts ▲ 2 Clefs

Passion
Les curieux.
7 Eleves ▲ 0 Pts ▲ 3 Clefs

Liberté
Les sportifs.
3 Eleves ▲ 0 Pts ▲ 7 Clefs

Evasion
Les artistes.
6 Eleves ▲ 0 Pts ▲ 2 Clef

Origine
Les glandeurs.
5 Eleves ▲ 0 Pts ▲ 5 Clefs

Le Personnel
Les tyrans.
10 Employés ▲ Hors Classement ▲ 4 Jokers

Citoyens
Le peuple bermudien.
9 Citoyens ▲ Hors Classement


Le Staff
 
Eirin Keiko
Modo ▲ MP
 
Charly May
Modo ▲ MP
 
 
Sekai Yoki
Modo ▲ MP
 


Membre du Trimestre


Top Sites


Partenaires


LE COEUR DES BERMUDES



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexionRechercher
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Ô, rage. [ft. Enji]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
MessageSujet: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptyDim 30 Avr - 14:33


Une porte claque. Deux jeunes hommes sortent du bureau de la directrice de MI Entertainment.

J'arrive pas à le croire.
J'arrive tout simplement pas à le croire.
On se fout totalement de ma gueule là, c'est pas possible.

La première chose que je vois en sortant du bureau de cette vieille truie, c'est cet abruti qui nous a accompagné ici. Parce que bien sûr, le manager a rien de mieux à foutre que de rester encore un peu plus longtemps avec Mme. Min pour lui lécher les pieds. Ou une autre partie du corps, va savoir, ça expliquerait comment il a fait pour garder son poste aussi longtemps à nos côtés.
Mais ça nous laisse uniquement avec cette face de pet ici présente pour nous raccompagner jusqu'à la voiture.

Quand je vois le visage boutonneux et la coupe au bol du stagiaire se tourner vers nous et sa bouche commencer à s'ouvrir, je laisse toute ma hargne s'exprimer d'un coup. Il a pas le temps de prononcer le moindre mot que je suis déjà devant lui, fulminant.

« Toi, tu la fermes. Je veux pas t'entendre parler, je veux pas voir ta gueule - tu sais quoi ? » Je le regarde reculer contre le mur alors que j'avance vers lui, le gratifiant d'un regard haineux. « Je veux même pas t'entendre respirer. Contente-toi de nous suivre de loin, sinon je te jure que la première chose que je ferai en sortant d'ici sera de te faire virer de cette agence. »

Au moins, on dirait pas qu'il ait l'intention de moufter.
C'est ça. Reste là maintenant, contre ton vieux mur de merde.

Anthony fait volte-face et commence à marcher droit devant lui.

Attends que je mette la main sur le déchet qui a trouvé bon d'aller demander le soutien de mon cousin pour me forcer à aller dans ce lycée de merde, attends seulement. Qui que soit cette personne, je peux t'assurer que je vais lui faire passer le pire quart d'heure de sa vie si je le retrouve.
Tellement bas, tellement petit. Couard de mes deux.
Moi qui croyais que j'allais pouvoir échapper à leur idée à la con de nous envoyer dans cette maison de fous, je me suis bien enfoncé le majeur jusqu'au colon. Même mon nom ne me permettra pas de me sortir de cette situation.
Pire, mon nom a même réussi à m'y enfoncer plus profondément.

Et puis il y a Enji.
Putain, on en parle d'Enji ?

Comme d'habitude, ce mec était juste là, mou. Le pot de fleurs parfait. Il a pas ouvert sa gueule une seule fois durant tout le moment où la vieille nous a fait la morale. À croire que ça lui fait ni chaud ni froid qu'on nous balance comme des chèvres en sacrifice dans l'arène aux lions que représente Xényla.
Paye ton soutien, il est beau l'esprit d'équipe.

J'ai l'impression d'être le seul d'entre nous à se soucier des conséquences que cette décision de nous envoyer là-bas risque d'engendrer. Que ça soit notre possible enlèvement/mort, ou encore le simple fait qu'on devra se taper une armée de fans autour de nous à chaque heure de chaque jour, ça me donne juste envie d'aller me jeter d'un pont.
S'ils veulent tuer notre carrière, autant directement nous tirer une balle dans la tête à bout portant en nous demandant d'esquiver, ça ira plus vite.

Putain.

Je vais devoir passer mon temps à jouer les petits princes encore plus que je ne le fais déjà, ça me rend fou d'avance. L'once de respect que je pouvais avoir pour Enji vient tout simplement de mourir dans la pièce qu'on vient de quitter.

Il m'énerve.

Dans le couloir, arrivé à mi-chemin de l'ascenseur, le blond arrête de marcher.

Je me tourne vers lui. J'ai l'impression que je vais lui en foutre une, je te jure.
Je lui aboie presque dessus quand je lui montre une liasse de papiers, l'agitant sous le nez sans faire le moindre effort pour cacher mon énervement.

« T'as vraiment rien à dire de tout ça ? »

De rage, je balance au sol le foutu contrat qu'on vient de nous forcer à signer dans ce bureau de malheur. Qu'il finisse froissé, sale ou déchiré, je m'en fous comme de mes premières couches. L'abruti qui nous a emmené ici n'aura qu'à le ramasser derrière nous s'il ne veut pas qu'on ait des problèmes avec la directrice.
De toute façon, c'est pas comme s'il avait le choix, il est là pour ça.

J'ai besoin de me défouler. J'ai besoin de me plaindre. Et Enji va m'aider à canaliser tout ça, qu'il le veuille ou non. Parce que dans l'état actuel où je suis, je vais jamais réussir à me calmer d'ici à ce qu'on arrive dans les étages inférieurs où plus de monde pourra nous voir.
Je profite donc qu'on soit seuls tous les deux pour lui balancer mon énervement dans la face. Et pour essayer de le faire enfin réagir. Mon regard planté dans le sien, je ne cligne pas des yeux quand je l'interroge, la voix sèche.

« Ça te fait rien qu'on nous force à aller dans cette école de fous furieux ? Sérieusement ? »

Je grince des dents et me passe une main dans les cheveux, comme si ça allait aider le moins du monde à évacuer un tant soit peu de la frustration qui n'arrête pas de monter en moi. Je ne me suis jamais senti aussi impuissant de ma vie. Et je trouve ça parfaitement insupportable.
Je tourne le dos à ce légume et soupire, les poings serrés.

« Bien sûr que ça te fait rien. Toujours à dire oui en hochant la tête pour tout, t'es bon qu'à ça. »

Je te le dis. Il m'énerve.
Anthony G. Kim
Anthony G. Kim
VI ▲ Elève
Messages : 27
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptySam 13 Mai - 16:16


Dans les couloirs de la MI Entertainment, une porte s'ouvre, dévoilant deux jeunes hommes. L'un furieux, l'autre indifférent. Derrière eux, la porte claque. Devant eux, un homme se tient là, il s'agit d'un simple stagiaire.

Passer cette porte est un soulagement plus qu'intense pour toi. C'est que l'atmosphère tournait mal là-bas. Mme Min n'a pas fait dans la dentelle pour annoncer la nouvelle et rajouter le cousin d'Anthony comme soutien du projet, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Étrangement, tu t'y attendais un peu à Xényla, le grand bahut où tu te prends un nombre incalculable de bleus. Vous êtes partis pour vous prendre des tatanes devant les yeux de centaine de fans. Si fun.

"Toi, tu te la fermes. Je veux pas t'entendre parler, je veux pas voir ta gueule - tu sais quoi ?" Ah. Il extériorise sa rage, une nouvelle fois. Passif, tu le regardes malmener ce petit stagiaire boutonneux qui, tu dois l'avouer, t'irrite un peu par sa laideur. "Je veux même pas t'entendre respirer. Contente-toi de nous suivre de loin, sinon je te jure que la première chose que je ferais en sortant d'ici sera de te faire virer de cette agence." Un simple regard torve de ta part accompagne la déclaration de ton camarade. Tu n'as pas envie qu'il te suive du tout, mais que pouvez-vous y faire ? Vous n'êtes malheureusement pas les rois ici.

Le blond laisse le stagiaire pour poursuivre son chemin. Sans un mot, Enji le suit. Comme toujours.

Tu le vois fulminer devant toi et tu te demandes si toi aussi, tu aurais fait pareil à sa place. Après tout, Anthony est un Kim, il doit avoir l'habitude d'échapper aux choses qui l'ennuient grâce à son titre. Mais Xényla est un repère à clans, même un nom ne suffit pas pour l'éviter. Récemment, il y a eu la cheffe Fujiwara qui y a mis les pieds, ainsi qu'un professeur Vangarsenn et la fille adoptive des Lambert. À croire que tous ceux qui pèsent doivent passer par là.

Vous voilà bientôt arrivés à l'ascenseur, vous allez descendre et rencontrer ses charmants fans qui se préparent déjà pour les deux ans de votre groupe. Plus de deux ans que tu joues le gamin timide, gentil et un peu gay, finalement, t'aurais pas cru t'y habituer. T'as de moins en moins de dérapages que les autres doivent gérer. C'est plutôt cool, ça t'évite les réprimandes incessantes d'Emir qui te les brisent comme jamais.

"T'as vraiment rien à dire de tout ça ?" Il vient de se tourner vers toi, en agitant ses papiers débiles. Qu'est-ce-qu'il espère ? Que tu partages sa colère ? Non merci, il en a suffisamment pour deux. Debout devant lui, tu l'observes jeter les feuilles au sol. Comme si elles étaient coupables, franchement. Anthony t'exaspère parfois, avec son comportement de gamin gâté. Mais t'es le seul qui arrive encore à le supporter, à rester avec lui. Peut-être parce que tu ne l'as pas connu avant, quand il était tolérable. Tout le monde se plaint de ce qu'il est devenu, toi, tu t'en branles. Peut-être devrait-il te remercier pour cela.

"Ça te fait rien qu'on nous force à aller dans cette école de fous furieux ? Sérieusement ?" Tu hausses les épaules, pas plus touché que cela. Il peut bien planter son regard dans le tien, ça ne changera pas ta position. "Bien sûr que ça te fait rien. Toujours à dire oui en hochant la tête pour tout, t'es bon qu'à ça." Vient-il de te traiter de chien là ? Charmant le petit. Avec un micro rictus, tu hausses de nouveau les épaules. "C'est moins fatiguant que de se taper des crises d'hystérie toutes les cinq minutes." Le nombre de scènes qu'il t'a fait depuis que vous vous connaissez est assez impressionnant. Honnêtement, tu préfères conserver ton énergie pour quelque chose de plus sain, comme la danse.

Enji avance un peu et vient se placer aux côtés de son camarade.

Tu poses ta main sur son épaule, bien que cela n'a rien de compatissant. "Si ça te déplait tant que ça, t'as qu'à foirer les exams ou tout faire pour te faire virer. Je suis certain que les fans et le staff adoreront." C'est évidement une boutade. Anthony plus que quiconque connaît le poids des scandales dans l'industrie de la musique et la réponse que pourrait apporter la branche principale. Ce serait signer son arrêt de mort, creuser sa tombe et choisir son cercueil en même temps. "On en a pour deux ans, sans compter les absences pour tournées, pubs, films et séries."

Pour la classe, tu sais déjà que tu iras en Liberté, comme ça tu pourras conserver tes muscles sans être obligé de faire 24000 exercices le soir. De plus, la MPD est très présente dans leur emploi du temps, du coup, vos pouvoirs en seront renforcés. Parce qu'après trois représentations, tu commences à peiner à garder ton emprise sur Anthony. En clair, cela pourra être une expérience bénéfique, qu'il ne veuille ou non.
Enji Baelims
Enji Baelims
VI ▲ Elève
Messages : 32
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptyVen 26 Mai - 10:00


Dans le dos du blond, son camarade hausse les épaules à sa remarque.

« C'est moins fatiguant que de se taper des crises d'hystérie toutes les cinq minutes. »

Ça, c'est le signe qu'il n'a pas apprécié ma petite remarque précédente. On a beau ne pas pouvoir être considérés comme quoi que ce soit qui puisse se rapprocher à des amis, je connais assez Enji pour savoir quand et par quel moyen l'agacer, et surtout comment reconnaître quand j'ai fait mouche ou non. En l’occurrence, je peux affirmer sans la moindre once d'hésitation que la petite pique qu'il me lance est teintée d'une jolie pincée de sel.
Et ça suffit à faire apparaître un sourire narquois au coin de mes lèvres pendant un instant.

Je sais que je devrais pas en être fier mais je m'en fous, en fait : j'ai au moins besoin de ça de temps en temps pour ne pas oublier que ce robot n'est pas totalement dénué de sentiments.

Les autres membres du groupes ne comprennent pas comment deux personnalités aussi différentes que les nôtres peuvent se supporter. Honnêtement, j'en sais foutrement rien. Si on essayait de parler psychologie à la con, j'imagine qu'on dirait probablement que nos caractères se complètent et se balancent, ou une connerie du genre.
Tu parles.
Il est juste la seule personne de ce groupe factice à avoir assez de talent et de passion pour que je ne le considère pas totalement comme un déchet. Ça va pas plus loin que ça.

En quelques pas, Enji traverse la distance qui les sépare pour poser sa main sur l'épaule du plus jeune. Celui-ci ne se retourne pas.

« Si ça te déplaît tant que ça, t'as qu'à foirer les exams ou tout faire pour te faire virer. Je suis certain que les fans et le staff adoreront. »

Merveilleuse idée. Hilarant. Non, vraiment. Je me gausse, tu n'imagines même pas.
Merci de me rappeler que j'ai actuellement les poings et les pieds liés Enji, ça fait toujours plaisir.

J'ai beau être furieux et refuser cette situation, je suis pas totalement con non plus : je sais très bien que si je faisais ça, ma carrière serait totalement foutue. La mienne, et probablement celle de tous les autres membres du groupe. Et il le sait parfaitement, c'est bien pour ça qu'il me dit ça. J'imagine que c'est sa façon à lui de me déconseiller de faire une bourde pareille.
Mais t'en fais pas mon cher Azur, je ne compte pas faire quoi que ce soit d'aussi irréfléchi et mal avisé que ça.

« On en a pour deux ans, sans compter les absences pour tournées, pubs, films et séries. »

Par l'Unique, deux ans.
C'est aussi long que la durée de notre groupe, autant dire que le temps va sembler particulièrement long.

« Deux ans qu'on aurait très bien pu passer à continuer comme avant. C'est pas comme si j'avais le moindre problème avec l'enseignement à distance qu'on a actuellement. »

Déjà que c'était pas facile comme ça de palier cours et vie d'artiste, j'avais pas besoin qu'on vienne me forcer à changer mes petites habitudes. J'ai toujours réussi à garder des résultats plus que satisfaisants jusqu'à maintenant, alors pourquoi me « punir » en me forçant à passer à un rythme de cours plus dense ?
J'avais pas besoin de ça, franchement. C'est pas comme si j'allais quitter l'industrie du spectacle pour faire quelque chose de plus traditionnel si on me faisait suivre des cours dans un vrai lycée de toute façon.
De toute façon, c'est pas ce que ma famille voudrait non plus.

Je comprends juste pas pourquoi on m'impose cette merde, en fait.

« Tu sais ce qui m'énerve le plus ? »

Le fait que d'ici moins de cinq minutes je devrai présenter un visage souriant à tous ceux qui nous attendent en bas ?
Tu parles, ça m'emmerdera juste de ne pas avoir pu cracher ma hargne un peu plus longtemps, mais ça sera un jeu d'enfant sinon.

Que je sois coincée là-bas avec pour seule compagnie ce charmant légume bleu ?
De tous les membres du groupes, c'est encore celui que je supporte le mieux.

Que je devrai porter continuellement ce masque du gentil petit prodige absolument en tout temps une fois là-bas ?
Au final je le fais déjà pratiquement H24, j'aurai qu'à essayer de voir ça comme une occasion de parfaire mon jeu d'acteur.

Non.

Il fait quelques pas pour s'approcher de l'ascenseur. Une fois devant lui, son doigt écrase le bouton d'appel de celui-ci alors qu'il serre la mâchoire.

« Comment on est censés pratiquer la danse et le chant correctement dans ces conditions ? On est des idoles, pas juste des pauvres lycéens en carton qui ont rien à foutre de leur temps libre. »

Le temps libre, c'était déjà un mythe avant qu'on essaye de nous rajouter le facteur Xényla mais si on m'empêche de m'entraîner correctement maintenant, je vais juste péter un fusible, tu te rends pas compte.

Je suis un Kim, je suis censé être le meilleur.
Comment je peux prétendre le rester si on se met à trouer mon emploi du temps à la hache pour me rajouter des enseignements inutiles qui m'empêchent d'exploiter mon temps de manière optimisée ? Je me fous complètement de leurs cours débiles à propos des humains, sans parler des matières chiantes que je devais déjà étudier avant.

Ah. Et on en parle des rumeurs à propos de la violence encouragée dans cet établissement ?
Non parce que c'est vachement sympa ça, comme petite spécialité made in Xényla.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Anthony se glisse dans l'ouverture de celles-ci et pousse le bouton menant au rez-de-chaussée avant de s'adosser contre le miroir ornant son fond.

Je soupire et regarde Enji me rejoindre.
Je crois que je lui ai rarement adressé un sourire plus sarcastique que celui que je lui offre actuellement.

« Je sais pas toi mais j'ai hâte de me prendre des coups dans la gueule en public, vraiment. Ça va être d'un fun. »

Parce que bon, notre popularité elle vient autant de notre talent que de notre apparence : rajoute-nous un œil au beurre noir et on vendra vachement moins du rêve sur scène, tu vas voir.
Anthony G. Kim
Anthony G. Kim
VI ▲ Elève
Messages : 27
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptySam 27 Mai - 13:57


Debout à ses côtés, Enji observe son camarade. Son visage est neutre, comme d'habitude.

Anthony est lié, comme toi. Mais il n'a pas encore compris que la technique c'est de faire le mort. Si on s'agite trop, les liens se resserrent. Si, au contraire, on reste immobile, sortir devient un jeu d'enfant. Il faut juste attendre qu'il le comprenne. "Deux ans qu'on aurait très bien pu passer à continuer comme avant. C'est pas comme si j'avais le moindre problème avec l'enseignement à distance qu'on a actuellement." Tu ne dis rien, mais tu as envie de lui rappeler que toi, tu galères. L'enseignement en cours magistraux, tu te tapes des notes de merde, alors à distance, c'est encore pire. Avec 7 de moyenne au dernier trimestre, ils ont sûrement dû t'utiliser pour vous envoyer là-bas. "On devait gêner." C'est l'autre option et elle ne te semble pas si idiote que cela. Vos caractères si irritants ont fini par fatiguer vos dirigeants, le staff s'est plaint. Bref. Vous faisiez chier, on vous a jeté. Comme de vieilles carcasses dans la fausse aux lions.

"Tu sais ce qui m'énerve le plus ?" Tu secoues la tête, attendant patiemment qu'il te l'explique. C'est fou comme Anthony te fascine avec toute la hargne qu'il a en lui. À vrai dire, tu le trouves criant de vie. Il connaît pleins d'émotions, peut jouer avec elles. Oui, il est fascinant. "Comment on est censés pratiquer la danse et le chant correctement dans ses conditions ? On est des idoles, pas juste des pauvres lycéens en carton qui n'ont rien à foutre de leur temps libre." Tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvrent, tu souris. Il s'agite beaucoup pour pas grand chose cet enfant.

Le danseur rejoint Anthony à l'intérieur de la cabine. Il s'adosse à l'un des côtés et l'observe, un petit sourire aux lèvres.

"Je sais pas toi mais j'ai hâte de me prendre des coups dans la gueule en public, vraiment. Ça va être d'un fun." Soupirant légèrement, tu croises les bras. "T'inquiètes pas pour l'entraînement, je parie qu'ils ont prévu de nous balancer en Liberté. On aura du sport à foison et ils ont aussi une salle de musique pour répéter." Vous aurez une santé physique au top du top après. Toutes ces informations, c'est Elias qui te les as dites dès qu'il est arrivé à Xényla. Vous avez beaucoup parlé de son nouveau lycée, de la différence avec les autres. Des combats aussi. "Et puis, si tu te prends un coup, tu n'auras qu'à faire un air de gamin fragile et toutes les filles se battront pour toi. Peut-être même qu'elles te soigneront." Peut-être.

L'ascenseur arrive bientôt à la fin de sa course. Tu t'observes dans le miroir et t'adresses un petit sourire timide. Doucement, tu t'exerces aux mimiques d'Azur et, lorsque les portes s'ouvrent, tu es prêt. Esquissant quelques pas dehors, tu adresses un sourire à ton "ami". "J'ai mon meilleur pote à Xényla. Là-bas, c'est la popularité qui fait de toi quelqu'un de puissant. On aura rien à craindre." À dire vrai, tu crains plus les rafales de baisers que les pains dans le nez. Et peut-être aussi le fait de garder ton masque si longtemps. En soupirant, tu te places au niveau de Gold pour lui chuchoter à l'oreille : "Dis toi que les deux autres essaient d'avoir notre niveau. Mais que même avec Xényla, ils nous vaudront jamais." Certes, Zeru est plus fort que toi en rap et Émir chantera toujours mieux que vous tous réunis, mais personne n'équivaudra ton niveau en danse et la maîtrise de tous les domaines d'une idole d'Anthony vaut de l'or. Sans mauvais jeu de mots.[/color]
Enji Baelims
Enji Baelims
VI ▲ Elève
Messages : 32
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptyMar 6 Juin - 23:00


Adossé contre l'une des parois de l'ascenseur, le danseur sourit tandis qu'Anthony s'adresse à lui. Après l'avoir écouté, il croise les bras et soupire.

« T'inquiète pas pour l'entraînement, je parie qu'ils ont prévu de nous balancer en Liberté. On aura du sport à foison et ils ont aussi une salle de musique pour répéter. »

Bah oui mon vieux, je m'inquiète justement.
J'ai besoin de mon espace d'entraînement personnel, de ma salle de musique dans l'agence de ma famille.

Tu sais, cette sensation que tes parents auraient décidé de se débarrasser de toi ?
Bah c'est ça que je ressens, actuellement.
Il s'en rend peut-être pas compte le petit Enji mais pour moi, me faire envoyer à Xényla, c'est comme si on me virait de chez moi. Pas que je vois particulièrement souvent ma famille ici, mais j'ai passé tellement de temps à l'agence que c'est un peu devenu ma maison, depuis que j'ai commencé à m'y entraîner pour devenir une idole.

J'en ai rien à cirer de savoir qu'on aura toutes les salles qu'il nous faudra à ce lycée de bouseux : je veux rester là où je me plais, là où j'ai mes petites habitudes. Je demande pas la lune, juste qu'on me laisse continuer à vivre ma vie tranquillement, sans m'emmerder.
Mais visiblement, rien que ça c'est déjà trop demander.

« Et puis, si tu te prends un coup, tu n'auras qu'à faire un air de gamin fragile et toutes les filles se battront pour toi. Peut-être même qu'elles te soigneront. »

Tu les vois, les yeux que je roule vers le ciel ?

« Ts. »

Attends, je peux pas m'empêcher de lâcher un demi-rire exaspéré, là.
Bien sûr que je ne vais me comporter comme ça si vraiment je m'y vois obligé, mais tu sens à quel point ça me donne envie ?

Je serais parfaitement incapable de me battre, même si ma vie en dépendait. J'en suis parfaitement conscient et ça ne m'a encore jamais posé le moindre problème - on est assez riches et célèbres pour que je sois constamment sous l’œil vigilant de nos gardes du corps, après tout. Mais c'est pas pour autant que j'en serai ravi de jouer à la pauvre victime qui a besoin de se faire protéger par ses gentilles fans dévouées.
Ça reste hypothétique que je puisse me retrouver dans ce cas de figure bien sûr, mais la possibilité est bien là.

J'ai juste pas envie de prendre le moindre risque de finir dans ce genre de situation, en fait.

L'ascenseur arrive bientôt à la fin de sa descente et Enji se tourne vers le miroir ornant son fond pour commencer à esquisser des sourires timides pour son reflet. Anthony quant à lui reste silencieux et l'observe, le regard las. Il soupire.

J'étais tellement enfoncé dans ma hargne que j'en aurais presque oublié qu'on allait bientôt arriver au rez-de-chaussée - et donc devoir reprendre nos rôles respectifs pour le plaisir de notre public adoré. Ma rage n'aura donc pas eu le temps de s'exprimer bien longtemps avant que je ne doive la transformer en sourires aussi faux que les seins de la vieille Min.

Ça me blase.

La porte s'ouvre et les deux jeunes gens s'engagent d'un premier pas en direction du hall, le danseur adressant un sourire à son camarade.

« J'ai mon meilleur pote à Xényla. Là-bas, c'est la popularité qui fait de toi quelqu'un de puissant. On aura rien à craindre. »

Il l'a sûrement pas remarqué parce qu'il s'est rapidement détourné de moi après m'avoir dit ça mais l'espace d'un instant, j'avoue que mes sourcils se sont froncés d'eux-mêmes en l'écoutant.
Son « meilleur pote » ? Parce que tu vas me dire que ce mec a vraiment le moindre ami ? C'est presque uniquement ça que je retiens de ce qu'il vient de me dire, parce que j'ai honnêtement du mal à le croire.

Ouais, bon. On va pas se soucier de ça.
Je m'en bats allègrement les flancs de savoir si Enji peut avoir des potes ou pas, c'est pas comme si sa vie m'intéressait le moins du monde.
Tout ce qui compte, c'est de savoir que notre popularité nous sera bénéfique là-bas, même si ça me donne pas plus envie d'aller à Xényla qu'il y a dix minutes quand on était encore dans le bureau de l'autre grognasse. Espérons juste qu'il ait raison, parce que ça m'arrangerait de savoir que je risque vraiment pas de me faire agresser à chaque coin de couloir une fois là-bas.

Je le regarde sans un mot se rapprocher de moi, je me demande ce qu'il va bien pouvoir trouver à ajouter.

J'espère qu'il a pas l'intention de trop s'étaler encore sur le sujet du lycée par contre là, parce qu'on se rapproche doucement de l'entrée et qu'on va bientôt finir à portée d'écoute du groupe qui nous y attend. On n'a pas besoin qu'un journaliste à l'oreille un peu trop fine ne nous entende dévoiler le scoop de notre future inscription dans cette école de mes deux par inadvertance.

« Dis-toi que les deux autres essaient d'avoir notre niveau. Mais que même avec Xényla, ils nous vaudront jamais. »

Bon, là j'avoue, le sourire qui vient de passer sur mon visage, j'ai pas eu besoin de le forcer le moins du monde : Enji sait comment me faire plaisir.
Bien sûr qu'ils ne nous vaudront jamais, qu'il ne me vaudront jamais.

Ils se contentent de ce qu'ils ont grâce aux 4U, ils se complaisent dans notre succès et notre réussite, mais ils n'ont pas donné la moitié de la sueur que j'ai pu verser depuis que j'ai commencé ce métier. Ils se permettent de se plaindre de mon comportement, mais ils sont loin d'être tout blancs de leur côté. Moi au moins, je sais ce que je veux et je donne tout pour prouver à tout le monde que personne ne me détrônera jamais.
Je suis le meilleur atout de notre groupe, et je ne laisserai jamais personne l'oublier.

Gold sera le Kim le plus célèbre de cette île, j'en ferai mon affaire.
Et je vais tout faire pour que ce contretemps de malheur à Xényla ne freine en rien ma réussite.

Sur un geste de Gold, les deux jeunes hommes s'arrêtent un instant de marcher alors qu'il approche lentement sa main du visage d'Azur. Délicatement, il replace une mèche bleue de celui-ci derrière son oreille et lui sourit, son regard plongé dans le sien. Lorsque ses lèvres se mettent à remuer, seul son interlocuteur peut entendre ce qu'il dit.

« Qu'ils essayent seulement. »

Sur un nouveau signe de tête du blond, tous deux se remettent en marche, adressant des signes de la main à la foule qui les attend à quelques pas de l'entrée du bâtiment. Leurs visages sont lumineux, éclairés par des sourires aux allures sincères et innocentes.

Pour le moment, on va se contenter de faire bonne figure, mais cette conversation est loin d'être terminée. Je peux te promettre que sitôt notre manager à nouveau avec nous aux dortoirs, je vais me faire un plaisir de lui exposer en détail mon point de vue à propos de cette histoire de changement de lycée.
Je ne pourrai pas échapper à la fatalité qui me pousse là-bas ? Soit.
Mais quelqu'un devra bien payer pour ça.

Devine sur qui ça va tomber ?
Anthony G. Kim
Anthony G. Kim
VI ▲ Elève
Messages : 27
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] EmptyMar 27 Juin - 9:26


Le jeune homme chuchote à l'oreille de son camarade. Sa remarque lui attire un sourire.


Anthony a beau être qui il est, tu sais ce qui le fait sourire. Sa colère suinte tellement qu'il fallait bien que tu trouves quelque chose pour l'apaiser. Et quoi de mieux que de lui rappeler votre supériorité face aux autres membres du groupe. Il n'aime pas Émir et Zeru, il les méprise même. Dans ce groupe, de toute manière, c'est la même chose. Les deux plus âgés contre les deux plus jeunes. Tu es le seul qui ne les méprise pas. Pour autant, tu ne leur accordes pas ton temps. Leur enseigner le moindre pas c'est déjà chiant pour toi. C'est pour ça que c'est toujours la prof qui le fait, quand bien même cela fait 40 fois qu'elle le répète. Tu refuses de perdre du temps avec des incapables du mouvement. Si ils ne savent pas danser, pourquoi ont-ils choisi d'être idols. Tu as bien appris à rapper, toi.


Le Kim arrête Enji d'un geste. Toujours en souriant timidement, il le laisse replacer une mèche de ses cheveux bleus. Le moment semble intime, au loin, on entent aisément le bruit des déclencheurs des appareils photos.


Tu ne peux t'empêcher de trouver cela risible. Du simple fanservice. Pourtant, c'est ce en quoi tu es le plus doué dans cette industrie, après la danse. Tu as vite compris que pour satisfaire les fans et ainsi être tranquille tu devais alimenter leur esprit un peu tordu. De ce fait, tu as commencé à jouer une amitié très fusionnelle avec ton camarade et vos échanges sont toujours pleins de sous-entendus. Vraiment, quel genre de fan aime ce genre de trip homosexuel au point dans faire des montages vidéos et des fanfictions ?

"Qu'ils essayent seulement." Vous deux, vous savez que c'est impossible. Personne ne peut vous battre. Pas avec ta belle gueule et son charisme. Ni même avec ton talent et son travail. Vous êtes inatteignables pour quiconque dans le domaine de la musique. Sans dire un mot de plus, vous continuez votre chemin, agitant la main pour saluer ceux qui vous guettent. Tellement étranges ces gens. Arrivés devant la voiture, tu adresses un salut gentil bien qu'extrêmement faux aux autres membres. Ça ne t'étonnerais même pas de savoir qu'Emir est derrière tout ça. Il te déteste de toute manière.
Enji Baelims
Enji Baelims
VI ▲ Elève
Messages : 32
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ô, rage. [ft. Enji] Ô, rage. [ft. Enji] Empty

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Ô, rage. [ft. Enji]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Cœur des Bermudes  :: 
HORS RP
 :: Poubelle :: Rps terminés
-
Sauter vers: