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| | Le bon, la brute et le truand...pas forcement dans cet ordre. [Elliot, Narra, Elias] | |
| Sujet: Le bon, la brute et le truand...pas forcement dans cet ordre. [Elliot, Narra, Elias] Mar 28 Mar - 22:51 | |
| J'ai déjà dit que je n'aime pas aller en cours ? Probable, très probable. Et si je ne l'ai pas dit, ce n'est pas grave on s'en fout. Le simple de fait de savoir qu'on va là-dedans pour se couler dans un moule conçu pour tout le monde et donc pour personne, suffit à m’énerver. Alors si en plus faut rester le temps de maturer le temps de savoir quoi faire nous, il y a de quoi péter un plomb. Du moins quand on n'a pas un mental en béton armé. Il n'y a qu'à voir les derniers événements. Nan, a mon sens, rien ne justifie l'existence de ce système ou le fait qu'il en place. Cet entrepôt à mouton parqué comme des légumes le temps qu'ils faisandent avant d'être vendu au plus offrant est une idée de génie pondu par des gens aux cerveaux torturés quand on y pense. Le pire c'est qu'ils l'acceptent tous, pour ça que je dis que c'est une idée de génie. Cet endroit devrait être uniquement pour ceux qui ont la tête plongée dans les bouquins et qui sont essoufflés rien qu'à l'idée de lever leur stylo pour prendre des notes. Pour les autres, suffit de savoir lire et compter et hop, direction l'apprentissage ou on en apprend dix fois plus en dix fois moins de temps.
Je râle, mais je suis en plein dans ce système. Pourquoi ? la réponse est simple. Toutes les connaissances je les aie déjà. Cependant ce sont des connaissances qu'on m'a fait rentrer de force dans le crâne. Je me refuse à m'en servir et du coup j'ai décidé d'apprendre par moi-même...ça et le fait que je voulais prendre un nouveau départ pour oublier mon passé. Problème, je me suis vite rendu compte que c'est moins facile que ça en a l'air car j'ai quand même plus de facilité à comprendre et je me sers de ce que j'ai appris parfois sans m'en rendre compte. Il arrive même que je sache des trucs que les profs ne savent même pas. Ce genre de chose a tendance à profondément m’énerver et ça se ressent sur mes notes. Quand on les regarde celles-là on se demande bien ce que je peux foutre en Processus et pourquoi je ne suis pas en Origine. J'aurais dû aller en Évasion, la salle de musique me serait accessible H24. Sauf que le dé en décidé autrement du coup me voila où je suis. De toute façon les gens pensent ce qu'ils veulent. Je suis peut-être nulle lors des contrôles mais il ne faut pas oublier qu'ici la reine du bricolage c'est moi ! En travaux pratique je mets tout le monde à genoux ! Le Noël d'il y a deux ans, Pyro et un système de sécurité pour un musée peuvent en témoigner. le musée n'a pas voulu de ce dernier d'ailleurs, trop radical. Meh, gens de mauvaise foi.
En attendant c'est l'heure de manger et tout le monde est à la cafet. Comme j'ai choisi de glander, j'ai décidé d'aller faire ça en salle de repos. La dernière fois que je me suis posée dans la cour, j'ai eu la visite d'une alien blonde et elle a cherché à draguer ma voix. Si si, j'vous jure. Dans la salle de repos, au moins j'aurais la paix. Bon, c'est l'endroit favori des Origines, mais tout le monde sait qu'il ne vaut mieux pas m'emmerder. En tout cas ils n'ont pas intérêt, sinon ils vont tous finir à l'infirmerie...et pas pour une indigestion. Preuve du fait que je suis en mode glande totale, je n'ai absolument pas fait gaffe à ce que je porte. Débardeur blanc sans manches, salopette rouge dont les lanières pendent (c'est assez serré au niveau de la taille) et paire de godasses rouge et blanche (la mode ? c'est quoi, ça se mange ?). À l'intérieur c'est occupé, mais pas trop. Parfait, ils sont tous en train de se livrer à leur activité, personne n'aura l'idée de m'ennuyer. J'entends inévitablement les messes basses et aperçois les regards mais ignore tous ces gens inutiles et va m'échouer dans un sofa. Ouaaa c'est confortable ce truc. Je tends la main vers la bibliothèque toute proche et en sorti un livre au pif. Je me mets en tailleur sur le sofa et commence la lecture. C'est parti pour deux petites heures de calme.
Enfin ça c'était la théorie. |
| Narra Kaisa II ▲ Elève Messages : 432
| | | Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand...pas forcement dans cet ordre. [Elliot, Narra, Elias] Jeu 30 Mar - 20:52 | |
| On aurait cru qu’Elliot se demanderait et reconsidèrerait son choix de venir à Xényla. Pourtant, il n’y a pas plus fausse affirmation : il sent qu’il est bien ici. Contrairement à là où il travaille, il est dans un endroit où les curieux sont gavés de connaissances. Des curieux comme lui. Une autre chose qui le ravit est qu’il est entouré d’étrangers qu’il n’avait jamais vu avant. Enfin, il commence déjà à échafauder un plan pour combattre sa gêne et partir interroger toutes ces personnes se promènent, passant à côté de lui. Il en regarde beaucoup, c’est plus fort que lui, beaucoup trop intensément pour un mec masqué vêtu de noir qui se balade avec une valise à roulette en forme de coccinelle. Belle impression Elliot, ils vont se souvenir de toi longtemps. Tiens, il y en un qui t’envoie promener, tu devrais peut-être te casser avant d’avoir l’air encore plus con.
C’est ce qu’il fait, souriant bêtement sous son masque en guise d’excuse, les joues rouges d’embarras. Il part en marche rapide sans savoir nécessairement où aller. Il ne tarde pas à ne plus pouvoir s’orienter et se perdre, ce qui en fait lui convient. Il faut bien qu’il se perde un peu pour apprendre à se retrouver. Il en profite pour passer la tête dans tous les cadres de porte pour découvrir où elles mènent, faisant des petits coucous aux classes qui ne se rendent pas compte de sa présence. Errant pendant longtemps, il commence sérieusement à se demander où il est. Oh mince, c’est pas vrai! J’espère qu’il ne se pense plus aussi malin maintenant. Il regrette de ne pas avoir cherché les dortoirs avant de juste explorer, du coup. Il songe à demander de l’aide, mais non! Il rougit juste à l’idée. Attendez…il a réussi à se retrouver dehors! Putain Elliot! Maintenant il décide de suivre discrètement une fille qui prend un chemin différent. Ce n’est que quand elle se retourne qu’il remarque tristement qu’elle ressemble à Saddie. Son cœur semble se serrer soudainement. «Est-ce que la culpabilité fait cet effet à tout le monde, où ça peut aller encore plus loin?», se demande-t-il. Comment les parents de la pauvre fille ont-ils réagi? Il ne sait pas, il ne les a jamais rencontrés. C’est peut-être mieux ainsi. C’est quand même bien que le lycée pardonne le passé des étudiants, mais le mal reste fait. Mais il n’aurait pas pensé qu’elle agirait ainsi, lui. Il a su après, ça c’est sûr, et il espère faire plus attention dans l'avenir. Ça ne sera pas un problème pour plus tard, avec sa timidité, mais qu’adviendra-t-il de plus tard? Va-t-il encore faire autant de trouble? Si c’est pour finir comme avec Saddie ici, il est mieux de quitter les lieux tout de suite.
Il retire son masque pour passer sa main dans ses cheveux, déprimé par cette histoire. Non, se dit-il, ça ne se passera pas comme ça. Je ferai attention et je se saurai ce que je veux savoir. C’est donc son masque dans une main et la poignée de sa coccinelle dans l’autre qu’il reprend son chemin avec une toute nouvelle détermination. Maintenant, plus de niaiseries! Il part aux dortoirs avec la ferme intention de se débarrasser de son bagage.
***
Alerte rouge! Alerte rouge! Il l’a perdu!
Comment il a fait, je ne sais pas. Mais dès qu’il s’en est rendu compte, sa détermination s’est vite écroulée et il a commencé à paniquer. Il regarde partout, et commence à interroger la gens à l’aide de signes. Quand les gens le comprennent, ils lui répondent négativement. «Non, désolé.», «Je n’en ai pas vu.» Il fait des grands pas, fait plusieurs fois le tour de lui-même en espérant le repérer par miracle. Mais non, ce miracle n’arrive pas, et saute presque sur les personnes à qui il ne s’est pas adressé. Il court partout et refait tout le chemin qu’il a parcouru à l’envers, et IL N’EST PAS LÀ. Ce n’est pas bon, vraiment pas bon! Tout d’un coup, il voit quelqu’un tourner au bout du corridor, et il est sûr et certain que cet individu le tenait. Est-ce de la paranoïa ou de la vérité? À suivre, avec Elliot qui se met à courir avec sa valise en direction du gars. C’est une vrai poursuite les amis! Notre muet préféré finira-t-il par rattraper le voleur qui disparaît toujours au bout des couloirs? La valise va-t-elle survivre aux virages secs de son possesseur?
Enfin, Elliot le retrouve dans la salle de repos, s’il se fit à l'enseigne. Il y a du monde, mais beaucoup moins qu’à la cafétéria. Il voit le blondinet qu’il pourchassait lui faire dos, tenant toujours l’objet précieux qui pend au bout de ses doigts, et Elliot en profite pour se glisser derrière lui (avec la taille qu’il a, c’est sûr que tous les autres présents l’ont remarqué). Il tapote gentiment son épaule pour lui faire signe de sa présence, et lui pointe d’une main son masque que l’étranger a et se pointe, voulant faire savoir au garçon que c’était à lui et qu’il tenait vraiment à le ravoir. Il est fébrile à l’idée de ravoir son bien près de lui, ce qui paraît dans son visage épuisé par son affolement et sa panique. |
| Elliot Bowes V ▲ Elève Messages : 17
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