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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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La religion du Bling [Allen-Narra]

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MessageSujet: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyLun 2 Jan - 5:55

Le 1er Janvier de cette nouvelle année tombait un weekend, cela faisait seulement quelques jours que j’étais arrivée à Xényla. Je ne savais pas encore vraiment quoi en penser de mon nouveau lycée, juste que j’y étais tranquille pour le moment. J’étais rentrée chez moi le temps d’un soir pour fêter le réveillon avec ma famille, mais il fallait bien que j’y retourne, les vacances n’allaient pas tarder à toucher à leurs fins et les premiers cours allaient débuter. Cactus m’attendait bien gentiment dans sa cage pour partir, c’était un lapinou juste A-DO-RABLE et notre chambre au lycée, il semblait l’apprécier, son temps d’adaptation était assez phénoménal, en tout cas plus rapide que le mien.

Si Xényla m’attendait, il y avait une chose que je devais faire avant et cette chose était la première prière au temple de l’année ! J’aurais bien aimé que mémé m’accompagne mais elle était encore en train de dormir et je n’avais pas le cœur de la réveiller au milieu de ses rêves. J’ouvrais donc mon placard ; les vêtements de Grace et de Allen, je les avais bien séparés pour ne pas les confondre entre eux. Maman avait pris un temps monstrueux à me reconstituer une garde-robe de fille entière, trop de choix pour elle, c’était trop compliqué de prendre une décision. J’avais aussi des vêtements féminins au lycée au cas où, ils étaient planqués dans une valise à code, elle-même bien au fond de l’armoire, on n’était jamais trop prudent.
Etant donné qu’aujourd’hui était jour de repos, j’allais être Grace ! Cela me permettrait d’affiner mon jeu d’actrice à la perfection et d’éviter de m’épuiser inutilement en usant de mon pouvoir hors de l’endroit où c’était réellement nécessaire. Sous l’œil attentif de mon lapin qui grignotais au passage feuilles de chou, j’enfilais un pantalon couleur prune foncé avec une ceinture bleue, un pull blanc et des bottines ; je coiffais mes cheveux en deux couettes et me maquillais, en appliquant du mascara sur mes cils pour faire ressortir les couleurs de mes yeux et, du gloss rose pâle sur mes lèvres, ainsi que m’avait montré ma mère. J’étais assez fière du résultat, naturel et plutôt joli. Qui pourrait penser que je n’étais pas une vraie femme ? A vrai dire personne ! En tout cas avec les deux obus que je me paye, si quelqu’un a des doutes c’est qu’il est aveugle.

Comme petit déjeuné, je sortais un peu tout ce qu’il me plaisait dans le frigo, ça faisait une blindée de bouffe non seulement sucrée mais aussi salée, je pouvais tout mélanger moi : yaourt, chocolat, jambon, fromage rappé, pain, beurre, compote, cornichons, croissants et j’en passais des tonnes ! J’ignorais pourquoi mais en tant que Grace j’étais un vrai gouffre sans fond, ou bien j’avais plusieurs estomacs, comme le disais si bien Joan, mon grand-père. Bref, après ce petit déjeuné « équilibré » (mais si, il est équilibré, puis-ce que je vous le dis !) j’enfilais un manteau bleu et sortais dans la rue.
En me rendant à la station de métro du quartier central, je passais devant la vitrine de la boutique de jouets de mes parents, toujours aussi fréquentée on dirait. Mon père nettoyait la vitrine à l’extérieur alors j’en profitais pour lui dire bonjour. A sa réaction en me voyant, il ne s’en était apparemment toujours pas remis du coup du « je veux apprendre à devenir une fille », ce qui ne m’empêchais pas de lui sauter au cou pour l’embrasser sur la joue, c’était mon super papa quoi, c’était quelque chose de très important les liens familiaux pour moi. Je savais qu’il aurait préféré une poignée de main virile entre gars mais bon, aujourd’hui j’étais une dame un point c’est tout.

Arrivée dans le métro, je prenais la rame qui allait me mener au quartier Sud, celui des richoux. Une partie de ma famille habitais là-bas et ne comprenait pas pourquoi nous, de la branche principale des Nemory, la plus riche, nous vivions dans le Centre. C’était simple pourtant, non seulement nous préférions nous mêler à la population « normale » mais en plus, le quartier Central était un territoire neutre contrairement aux autres quartiers qui étaient dirigés par des clans. C’était une chose bien triste que le temple se situais dans le domaine des Rosenbach. Vous imaginez ça vous, un lieu sacré, gardé par une armée ? Pour le gamin que j’étais autrefois c’était traumatisant. Je ne savais pas ce que l’Unique en pensait de toute cette histoire depuis l’endroit où il nous observait, s’il était en colère ou pas, aucun vivant ne pouvait le savoir de toute façon.

Les fanatiques du clan Rosenbach étaient lourdingues, moi j’étais croyante mais pas extrémiste pour autant ! Je pouvais parfaitement tolérer que quelqu’un n’ait aucune foi en l’Unique tant qu’il ne venait pas m’embêter à cause de ma religion, mais certaines personnes n’arrivaient pas à concevoir la possibilité de l’existence de l’athéisme ou d’une autre croyance en ce monde, comme quoi si ce que l’on savait sur les humains était vrai et que l’on pourrait traverser la barrière, ces personnes partiraient à la chasse aux hérétiques et ce serait un carnage sans nom. Mais bon, que pouvais-je y faire, moi, qui n’arrivais même pas à régler mes problèmes ?

Le quartier sur était un endroit vraiment luxueux, rempli à ras bord de fils à papa, ces gamins pourris gâtés qui se croyaient au-dessus du commun des mortels et qui te regardaient en général comme si tu venais d’une autre planète. Je n’avais pas vraiment envie de croiser de la famille ici, entre Nemory on se reconnaissait vite, notre arbre généalogique était bien complet et fourni avec toutes les branches secondaires dedans ; donc si on me demandait si telle ou telle personne était un Nemory, même sans en porter le nom, je pouvais vous le dire comme ça, de tête, ça faisait partie des trucs que le futur chef de ma famille (donc moi) devait apprendre. Je vous l’avais dit qu’être un Nemory représentait une énorme pression, même sans être un clan ou posséder un rôle important dans la vie de l’île, c’était juste des traditions que l’on respectait aveuglément.

Au temple, le regard des gens me gênait un peu, c’était le genre de regards qui essayaient de sonder ton âme ou un truc du genre, ça ne m’empêcha pas de prier auprès de l’Unique pour que cette année soit enfin une bonne année, j’y croyais vraiment, elle ne pouvait qu’être parfaite, nouveau lycée, nouveaux camarades, nouvelle vie. En ressortant, j’allais aller m’acheter une bouteille d’eau dans un magasin, parce que ce n’étais pas tout ça mais j’avais soif. En marchant dans les rues, j’entendis des gars qui m’appelaient, en me retournant, je remarquais que c’était une bande de gosses de riches d’environ mon âge, qui devaient penser que, parce qu’ils avaient beaucoup d’argent, ils pouvaient se faire toutes les filles qui passaient sans aucun problème. Ils ne valaient pas mieux que les clochards du quartier Nord à mon avis et de toute façon, je n’étais pas vraiment une femme donc ils auraient été déçus.

Je n’avais pas vraiment envie de m’intéresser à eux, qui avançaient vers moi comme pour apprivoiser un animal sauvage tout en me complimentant. Pas touche, mécréants ! Je n’avais pas envie de déclencher une bagarre pour ensuite me faire sortir du quartier Sud à coup de pieds dans le derrière, il me fallait donc être polie….

-Excusez-moi messieurs, vos compliments me touchent, vraiment, mais j’ai déjà quelqu’un.

Même si c’était faux, pour le moment en tout cas, cette excuse aurait pu me permettre de pouvoir partir mais… j’étais tombée sur des tenaces, aille aille aille ! Ils persistaient tout en disant que ce n’était pas grave et tout… je ne savais plus quoi faire, je voulais juste qu’ils me laissent tranquille !
Allen G. Nemory
Allen G. Nemory
V ▲ Elève
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MessageSujet: Re: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyLun 2 Jan - 19:02

Aller fini pour cette année. On en commence une autre. Et cette y'a interet à ce que cette foutu poisse ne me poursuive pas ! Parce que j'ai assez donnée comme ça.
De quoi parle t-elle ?
De ses défaites à répétitions qu'elle subit depuis qu'elle est à Xényla.
Ho. En effet, je peux comprendre, cela doit être frustrant.

Qui dit nouvelle année, dit nouveau départ. Y'a une mode qui veut que nous prenions de nouvelles résolutions quand nous changeons d'années. Je trouve ça idiot parce que les gens savent qu'ils ne vont jamais les respecter, et pourtant, ils en font quand même. Ce n'est qu'une pure perte de temps. Pour ma part, je me suis débarrassé du problème avec habilité. J'ai pris la résolution de rester tel que je suis. Comme ça, je suis certaine de m'y tenir. Vous voyez, ce n'est pas compliqué de prendre une résolution qui fonctionnera et sans perte de temps.

Que faite vous dans le quartier sud au fait ? Ce n'est pas vraiment le genre d'endroit dans lequel vous traînez habituellement.
Aurais-je entendu un "vous" ? Je pensais avoir été clair pourtant !
Heuuuu c'était pour votre élémentaire et toi. Evidemment !....héhé
Narra ? Je peux le frapper ? Il m'énerve à me désigner par élémentaire !
C'est ça, donne toi une contenance. Et non Ushu, tu ne peux pas, il peut encore nous être utile. Je passe pour cette fois, et pour répondre à ta question, je suis dans ce quartier car je cherche un lieu.
Un lieu ?
Oui. Figure toi que j'ai décidée d'acheter une housse de transport pour ma guitare. Mais pour ça, petit retour en arrière.

C'est la ville, et je viens de rentrer de concert, cette fois nous avons été approché par un représentant d'une maison de disque.
Qui ça "nous" ?
Ben Isobel et moi.
Ah oui ! Continu
Donc, ce gars nous est venu nous voir alors qu'on était en train de boire après notre tour de scène et il a fait son numéro de drague à la con pour tenter de nous attirer dans sa boite de production. Soit disant qu'il va faire de nous des stars, que nous sommes trop douées, etc etc. Cela nous a bien fait rire et nous avons refusé, hors de question qu'un label mette ses grosses mains corrompues sur nous. La musique c'est sacrée ! Et ces gens massacrent la musique à grand coup de lisseur et sortent à la fin une musique ignoble, calibrée pour plaire à tous et les transformer en zombie passif et consommateur. Ces personnes, faudrait les foutre au large, dans un bateau troué qu'on canarderait ensuite à grand coup d'ogives !
Bref, on a refusé puis, après un dernier verre, nous sommes allé dormir. Être vip nous donnent accès au dortoir et ça c'est la classe. Le lendemains, je suis rentré au lycée pour la maintenance de ma basse et c'est en voyant le temps que ça me prends, que j'ai décidée de remédier à ce problème. Parce qu'avec la poussière et la saleté qu'il y a en ville, ma basse doit être nettoyée quasiment tous les jours. Et comme elle une forme bien particulière avec ses deux manches, il me fallait une housse spéciale et pas n'importe quoi. Rien n'est trop beau pour ma guitare. Du coup, j'ai fait quelque recherches et j'ai trouvée une des seules boutiques qui vend des housses sur-mesure. Problèmes, elles étaient dans le quartier sud. Enfin problème, c'est vite dit. D'ailleurs j'ai bien, rigolé parce que je vais mettre mes pattes là bas et ça va les faire chier !
Je me suis habillée, mis ma basse dans mon dos et direction la boutique.

C'est donc comme ça que je me suis retrouvée dans ce quartier avec mon jean aux tons bleu, marron, un t-shirt noir dans motif, une chemise Rock Rebel marron et noir, mon manteau long steampunk et mes botes en cuir marron.
Vous savez que ce quartier est dirigé par plusieurs clans donc les plus fanatiques d'entre eux ?
Sérieux ? Mais quel quartier de merde ! Leur seul religions à ceux là c'est le pognon alors ça me m'étonne pas qu'ils soient tous là. Chui même sur que leur temple doit être entourée de boutiques pour que les fidèles achètent. Mais quelle connerie la religion sérieux.
Je dirait plutôt que ce sont tous ces débiles qui achètent. Quand t'es un peu mercantile, tout se rentabilise. La religion n'y échappe pas.
Tss, s'ils cautionnent, c'est qu'ils sont encore plus con que je ne l'imaginais. Pourquoi prier un truc inventé par des esprits idiots et qui, en plus, n'en a rien à foutre de nous. Grrr, bon on va pas partir sur ce terrain parce que sinon ça va m’énerver.
Je finis par trouver la boutique et entre, le peu de clients présent ainsi que le personnel me regardent bizarrement. J'ignore tous ces débiles et me dirige vers ce qui doit faire office d’atelier et attends tranquillement qu'on daigne s'occuper de moi. Je ne suis pas pressée de toute façon. Je tiens mon instrument près et moi et regarde ceux qui m'entourent. Il y a de très belles pièces dans le lot, sans doute hors de prix. M'en fiche, j'ai une seule guitare et ça me conviens parfaitement.
La personne en charge de l'atelier finit enfin par venir vers moi et je formule ma demande.

Une heure plus tard, j'étais dehors avec le bon de commande en main que je glisse dans une poche. Contente de moi je prends le chemin du retour.

"Aller viens ! On mord pas tu sais !"

Je tourne la tête et soupire. Même les riches ont leur racaille, enfin ici, on appelle ça des bobos ou fils à papa...ou à maman, ça dépend de quel côté se trouve le flouse. Si ! Il y'a quand même une différence, ils ne parlent pas le même langage. Enfin ça ne change pas vraiment, l'objectif est le même. Un groupe d'emplumer (oui, parce qu'au vu de ce que je vois, ce sont tous des hybrides de piaf) est occupé à lourdement draguer une pauvre victime qui passait par là. Mon sourire s'élargit, même dans ce quartier, y'a moyen de s'amuser. Ma basse bien calée dans mon dos, je me dirige vers eux.
Tu....ne va tout de même pas faire ce à quoi je pense ?
Hum ? Mheu non enfin, je suis une jeune fille civilisée moi.
La grosse blague !

"C'est digue ça. Même dans ce quartier on peut trouver de la vermine à nettoyer ! Comme quoi..."

Le groupe se retourne vers moi. Grosse doudoune bleue bien chère, pantalon et chaussure sur-mesure. Intérieurement, j'explose de rire, faire descendre ce genre de personne sur de leur piédestal, j'adore. Tu vas voir qu'à tout les coups ils vont me dire que ça ne me regarde pas, que je ne sais pas qui ils sont, qui je suis, etc etc. Le genre de phrase que l'on retrouve dans les bas-fonds de la ville. Ils sont pareils, mais ne veulent pas le reconnaître. Et j'ai raison, j'ai le droit aux bonnes phrases bien clichées qui me font lâcher un rire. Je fais un signe de tête à la leur prisonnière pour lui dire de filer.

"Vous savez quoi ? Je suis de bonne humeur. Je ne vais donc pas trop vous amocher....sauf si nous ne voulez pas lâcher l'affaire bien sur."

Ma phrase les fait rires. Ils ne vont pas lâcher l'affaire, l'un d'eux empêche même la fille de partir. Tss, décidément la conneries n'a pas de frontière. Je pourrais les distraire jusqu'à l'arrivé de la police, mais ils seraient capable de m'embarquer moi plutôt qu'eux. Et en plus il n'y a quasiment personne dehors
Le froid et le lendemain de fête ont fait le ménage. Perso je trouve que ça nous arrange.
Yep. L'un d'eux se dirige vers moi. Sourire en coin j'attends qu'il tente de m'écarter et au dernier moment, j'attrape le bras qui se dirige vers moi lui ruine la manche en la flambant. Le reste est intact.

"Oups désolé. Fait un peu froid non ?"

Dis-je dans un grand sourire alors que ma main flambe joyeusement. Soit ça les fait fuir, soit ils vont s’énerver. J'ai la flemme de me battre aujourd'hui, alors si ils pouvaient juste fuir ce serait sympa.
Narra Kaisa
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MessageSujet: Re: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyMar 3 Jan - 4:58

Couché sales bêtes ! Non mais je vous jure, d’où on accoste des femmes dans la rues en les empêchant de s’enfuir ? Et après ça se dit civilisé, et bien ! Moi à ce que je vois même les richoux sont de misérables créatures qui font tout pour trouver une femelle. Bon après, cette bande de gars, c’étaient des hybrides du genre poulet (on va dire ça parce qu’ils ont des plumes au derche et que j’ai la flemme de chercher autre chose en oiseau) donc pour la bestialité… mouai, j’avais des hybrides bien plus évolués que ça dans ma famille.
Ils espéraient vraiment que je vienne avec eux les bougres ! Ah, si seulement l’Unique pouvait punir leur insolence, ou au moins m’en débarrasser. Et bien vous savez-quoi ? Je crois qu’il a entendu ma demande cette fois encore, il était trop bon pour que je mérite ses faveurs. Une fille, bien particulière, dont on voyait très clairement qu’elle n’appartenait pas à ce quartier, arriva vers nous, les fils-à-papa racaille ne l’avaient apparemment pas encore vue.

-C’est dingue ça. Même dans ce quartier on peut trouver de la vermine à nettoyer ! Comme quoi…

Bon bah, cette fois, elle avait bel et bien attiré leur attention, bon, elle était vraiment décidée à foutre l’embrouille à ce que j’avais pu entendre mais si c’était l’Unique qui me l’avait envoyé pour me sortir de cette impasse, et bien… je pouvais bien accepter cette aide, même si elle allait me mettre dans la merde avec ce quartier. La fille se mit à rire de la tronche du gang de racailles, vraiment bizarre elle, n’était-elle pas un peu trop confiante ? Elle me fit un signe de sa tête, le genre de truc qui te dit que tu peux partir. J’étais en train d’essayer de me barrer mais l’un des gars m’attrapa fermement par le poignet, ne voulant décidément pas me laisser filer comme ça.
Rho… donc j’allais vraiment devoir être impliquée dans cette histoire moi aussi ? Je n’avais pas vraiment envie que mes parents aient à venir me chercher au poste de police si je me faisais chopper avec eux.

-Vous savez quoi ? Je suis de bonne humeur. Je ne vais donc pas trop vous amocher… sauf si vous ne voulez pas lâcher l’affaire bien sûr.


Ils se mirent à rire, confiants, en même temps ils étaient plusieurs et elle était seule, c’était un combat inégal, même moi j’aurais misé sur leur victoire. Si elle voulait à tout prix se les faire, c’était qu’elle devait être hyper forte ou juste stupidement suicidaire. Je ne voyais aucuns témoins potentiels dans la rue, « ouf ». L’un des bobos se dirigea sur l’inconsciente mais elle lui attrapa le bras et, en une seconde, le gars n’avait plus de manche.

-Oups désolé. Fait un peu froid non ?


Le concerné n’avait pas compris ce qu’il venait de se passer, d’un coup il était tétanisé. Voir leur pote dans cet état mit trois fils-à-papa en colère, tandis que tous les autres reculaient, impressionnés, ils ne voulaient pas être les prochains. La main de la fille brûlait, du feu ? Une nymphe donc ? L’un des trois gars qui étaient plus motivés que jamais était celui qui me retenait, son étreinte était encore plus forte, comment faire pour me sortir de là ? Ah, il ne restait plus qu’une seule solution, me battre moi aussi, je ne voulais pas en arriver là, ils m’avaient cherché, ils allaient payer.

Mon pouvoir était bien pratique, étant donné que je pouvais changer l’apparence d’une à deux parties de mon corps, je diminuais la taille du poignet et de la main qui étaient prisonniers et, avant qu’il ne s’en rende compte, je me libérais ce l’emprise de l’autre là et l’envoyais valser en arrière grâce à un bon coup de coude dans la figure associée à un coup de pied/croche pattes dans les chevilles. Non mais je vous jure, ce n’est pas parce que je suis sous l’identité de Grace que je suis incapable de me défendre, je vous rappelle que je fais 1m88 et que je suis plus grande et plus musclée que la majorité d’entre eux.
Ne jamais sous-estimer un Nemory, apparemment même ma mémé était féroce dans le temps, elle disait que l’on tenait cela de sa grand-mère, que l’on avait la violence et la folie dans le sang. Le mec que j’avais mis à terre était KO, il n’avait même pas eu le temps de comprendre le pauvre, il s’était direct pris coup dans la tronche et les jambes puis le bitume à l’arrière du crâne. Maintenant que j’étais plus que pleinement impliquée dans le combat, je me devais d’aider la jeune fille qui était venue à ma rescousse. Je soupirais en désactivant mon pouvoir et regardais les deux gars restants avec un large sourire sur mon visage.

-Hé les gars, vous n’avez pas dit que vous vouliez vous amuser ? Je n’aime pas les gens comme vous qui vous croyez tout permis juste parce que vous avez de l’argent. Vous êtes tombés sur un os là, on ne joue pas avec les nerfs d’un Nemory impunément.

J’étais contente vous savez, Grace aime bien se battre pour tout et pour rien alors que Allen protège, ces deux faces étaient miennes et si on m’embêtait, je savais me montrer sadique, ça aussi c’était dans le sang. La bande de racailles n’aimaient pas le nom des Nemory au vu de leur mine déconfites, même dans le quartier Sud, nous n’arrivions pas à nous intégrer, on nous traitait en marginaux ou bêtes de foire à cause de nos croyances de famille. Ils n’étaient plus que deux, les autres avaient filé depuis un moment, mis à part le mec KO et l’autre tétanisé juste à côté et ça tombait bien, nous étions deux aussi. Je m’adressais alors à la fille à côté de moi, surexcitée à l’idée d’un combat.

-Tu permets que je me joigne à la fête moi aussi ? Dis oui s’il te plait.

Non parce que autant foutre la merde, autant le faire à fond alors, le travail mal fait n’avait aucun mérite. Il faut toujours finir un jeu complètement pour en comprendre l'histoire.
Allen G. Nemory
Allen G. Nemory
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MessageSujet: Re: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyMar 3 Jan - 16:12

Rhaaaa, ils sont passé où vos instincts de survie bande d'emplumé ?
Même ça, vous l'avez perdu quoi ! Ce n'est pas compliqué pourtant, y'a un truc qui brûle, ça fait peur aux animaux et leur instinct de survie leur dicte la fuite. Bah là non, faut croire que chez les hybrides (enfin certains) ça ne semble plus exister.

Ben si c'est vrai, ils vont droit dans le mur les hybrides, à ne plus écouter leurs instincts. Encore une belle connerie ça, genre ils sont plus bermudien que animal donc ça va les sauver ?
Je tiens à dire que vous avez, tout les deux, une bien étrange vision des gens dans leur globalité.
Hein ? T'as pigé ce qu'il a dit ?
Non. Et puis ce n'est pas comme si c'était important.
Celui qui semble être le chef (manche cramée) est paralysé d'incompréhension tandis que les deux autres prennent la fuite après que le 4ème se soit fait mettre Ko par la fille qui était leur prisonnière. Et ouais les mecs, faut pas croire que nous sommes sans défenses....surtout face à ce genre de type. L'argent ne m'impressionne pas donc bonne chance pour tenter de me faire taire. Et ce n'est pas deux gardes du corps qui prétendront le contraire. Acheter les gens avec de l'argent...tss celui qui fait ça est le dernier des lâches !
Ho j'ai cru lire quelque chose à ce sujet dans les archives....vous n'aviez pas sauvé l'actuelle cheffe des Fujiwara ?
C'est ça, une fois à l'hôpital, les deux gardes du corps ont voulut acheter mon silence et y sont allé avec les menaces usuelle dans leur milieu. Aussi massifs qu'ils étaient, ce n'est pas ça qui va me faire peur. A peine un merci en plus.
Sisi, pour eux donner de l'argent c'est l'équivalent d'un remerciement tu ne savait pas ?
Phfeu, la prochaine fois je ne fais rien. Elle restera avec ses ailes brisée et tant pis pour elle. Où je l'achève.....
Vous auriez osée ?
Je m'en prends pas aux hybrides, sauf si ils me cherchent. Donc non, je l'aurais aidée dans tous les cas. Enfin bref, tous ça pour dire que je n'ai pas peur de quatre bouffons en doudounes protégé par quelques liasses de billets.

Je remarque que le chef commence à suer à grosse goutte. Forcement, c'est qu'il doit faire 20-26° dans mon aura. Bon ce n'est pas non plus énorme, sauf que la température extérieur doit bien faire ses -4° alors tout de suite ça assomme. Passer instantanément de -4 à 26 alors qu'on porte des vetements contre le froid, ce n'est pas vraiment quelque chose qu'on peut appeler une transition en douceur. Et puis il a une manche qui s'est vaporisée comme ça, celui là doit être en train de se dire qu'il passe une mauvaise journée. T'en fait pas mon gars, y'a pire comme mauvaise journée, tu peux m'croire.

"Hé les gars, vous n’avez pas dit que vous vouliez vous amuser ? Je n’aime pas les gens comme vous qui vous croyez tout permis juste parce que vous avez de l’argent. Vous êtes tombés sur un os là, on ne joue pas avec les nerfs d’un Nemory impunément."

Un Nemory ? T'sais c'est quoi ça ?
Boarf, une famille, une marque, j'en sais rien et j'm'en contrefout. En gros c'est une personne qu'il ne faut pas provoquer.
Ah ok, ben de ce côté là nous avons un point commun. Par contre, elle a l'air motivée pour se battre....c'était pas prévu ça. Je n'ai pas envie de me battre aujourd'hui, surtout si je veux remettre les pieds dans le quartier pour aller chercher la housse de ma guitare....et puis merde quoi, j'veux pas l’abîmer !
Ben pose la contre un mur, ou laisse la faire.
Nan j'ai une meilleure idée.

"Tu permets que je me joigne à la fête moi aussi ? Dis oui s’il te plait."

Je soupire en hochant la tête, de toute façon ce n'est pas comme si il un combat allait avoir lieu. L'autre n'en mène pas large et trouve la présence d'esprit de faire quelque pas en arrière. Je lâche un rapide rire et ce qui reste de son manteau fini en cendre alors qu'il se barre en courant, le feu aux basques (ce n'est pas une image).

"Si tu veux le poursuivre, fait toi plaisir. Moi j'étais juste venue pour t'aider. C'est fait, maintenant je me tire de ce quartier avant que d'autres ennuis ne rappliquent."

La vie de ma basse passe avant mon envie de me battre et j'me rends compte maintenant que, pour une fille, elle est vachement grande....entre Raphaëlle et elle j'aurais vu les deux extrêmes je pense. Je ne suis pas spécialement petite non plus, mais là j'ai l'impression de voir un Shane version féminin.
Étrange et marrant. Je commence à partir vers le quartier central, j'ai rendez-vous dans un bar de la ville dans lequel je dois jouer l'après midi. Reste plus qu'à savoir si elle va me suivre et quitter le quartier ou partir à la poursuite de l'autre bandit du dimanche pour lui faire sa fête.
La Forge ?
Non un autre, c'est la première fois que je m'y rends. On verra ce que ça donne.
Erf, quand on dit que ce sont les garçon qui courent après les filles, pour le coup c'est l'inverse.
Pas vraiment pour les mêmes raisons, mais ouais c'est marrant à voir.
Narra Kaisa
Narra Kaisa
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MessageSujet: Re: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyMar 3 Jan - 18:57

Ah… ils avaient fini par fuir, les deux lâches ! Ils n’étaient même pas foutus d’aller aider leurs deux copains KO au final, cette déception… j’aurais cru que les gars de cette bande de richoux chercheraient un minimum plus à se battre quoi. Non, ils avaient préféré prendre leurs jambes à leurs cous, quelles tapettes ! En vrai un riche est plus lâche qu’un pauvre je pense, parce que les racailles du quartier Nord, je ne suis pas sure qu’ils nous auraient laissés filé aussi facilement.
Suite à ma question la fille soupira, bah quoi ? Elle n’avait plus envie de se battre ? Bon d’accord, il était surement temps de stopper ce petit jeu, même si la partie était inachevée. Je tournais mon regard vers le dernier gars encore debout des alentours, lui aussi commençait à se faire la malle, encore tout terrorisé. La jeune fille ria et crama le manteau et les pompes du malheureux qui, pour le coup, se barra définitivement sans demander son reste. Tant pis, je doutais qu’ils iraient parler, vu comment on leur avait foutu la honte, j’étais sure qu’ils préfèreraient sauver leur honneur plutôt que de venir nous faire chier encore une fois.

-Si tu veux le poursuivre, fait toi plaisir. Moi j’étais juste venue pour t’aider. C’est fait, maintenant je me tire de ce quartier avant que d’autres ennuis ne rappliquent.

Hein ? Elle partait aussi ? Mais euh, on aurait pu faire connaissance quoi, après tout, elle m’avait sauvée, elle devait vraiment être une envoyée de l’Unique ! Je faisais une rapide prière de remerciement, c’était le moins que je puisse faire pour lui montrer ma reconnaissance et mon éternelle fidélité. La fille me tournait le dos, elle se dirigeait quelque part, je remarquais qu’elle avait de beaux et longs cheveux blancs, et ce n’était pas tout, elle avait, attaché dans son dos, un bien étrange instrument de musique. Pourquoi étrange ? Parce que je n’avais jamais vu une basse avec plusieurs manches auparavant… cette fille était bizarre jusqu’au bout en fait.
Et bien vous savez quoi ? Je décidais de la suivre, déjà parce qu’elle allait dans la même direction que moi, puis parce que j’étais une éternelle chieuse, je n’aimais pas lâcher l’affaire et que j’aurais aimé faire connaissance et enfin que je voulais la remercier d’être venue à ma rescousse. Je courrais pour la rattraper, c’est qu’elle avait de l’avance la bougresse ! Arrivée à sa hauteur, je ressentais une grosse sensation de chaleur, un vrai choc thermique quoi, dehors il faisait quoi aujourd’hui, -4 degrés ? Ce n’étais pas normal que j’avais l’impression de fondre alors. J’enlevais mon manteau et le callait sous mon bras, c’était mieux ainsi, j’étais déjà moins en train d’agoniser avec la chaleur.

-S’il te plait, attend moi ! Je voudrais te remercier pour m’avoir aidé, tu ne veux pas qu’on aille boire un verre dans le quartier Central ? C’est moi qui invite.

C’était la moindre des choses pour ce qu’elle avait fait, autrefois personne n’était jamais venu m’aider lorsque je me faisais harceler par mes « camarades » à l’école, les gens se contentaient seulement de rester plantés là, comme des lampadaires, à regarder la scène se dérouler sous leurs yeux, neutres. Je me souvenais que certains riaient aussi parfois, les remarques, les moqueries, les insultes… je les détestaient plus que tout au monde. Tch… je serrais les poings et les dents en pensant à cela, c’était à cause de ces enfoirés que j’avais gâché ma vie, si seulement les gens étaient plus tolérants, si seulement je n’étais pas un incomplet, si seulement on ne m’avait pas stoppé quand je frappais l’un d’entre eux, si seulement ils n’avaient jamais existé !
Plus jamais je ne supporterais cela, la solitude, la dépression, l’exclusion, quitte à m’en ruiner la santé, quitte à réduire mon espérance de vie en utilisant abusivement mes capacités, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’on ne découvre pas ce que je suis réellement, je resterais Allen au lycée, le garçon normal ou bien Grace, la fille normale, pas un entre deux. Je voulais juste être aimé, moi, aimé pour ce que j’étais au fond, pas pour mon corps hideux, je n’étais pas une bête de foire, j’avais des sentiments moi aussi, j’aurais aimé que les gens le comprennent pour que je puisse vivre sans me cacher.
Cette fille là… c’était la première à être venue m’aider, même si elle ne me connaissait pas, même si elle n’en savait rien pour mon hermaphrodisme, est-ce que les gens préféraient aller aider les personnes qu’ils jugeaient être normales ou bien ? Est-ce que sa réaction aurait été différente si elle avait su ? Peut-être que oui peut être que non, mais qui qu’elle puisse être elle n’en saurait de toute façon rien sur moi, il me fallait être confiant, croire en moi, Allen devait être fort et jouer Grace à la perfection, pour que plus jamais personne n’en sache rien, plus jamais….
J’avais réussi à me remonter le moral, je desserrais mon poing, j’avais broyé ma main si fort que la marque de mes ongles était visible sur ma paume mais cela ne faisait rien. J’affichais de nouveau un grand sourire, enjouée, bien décidée à en savoir plus sur l’inconnue.

-Dis-moi, tu t’appelles comment ? Moi c’est Grace, Grace Nemory, contente de te rencontrer ! A ce que je vois tu aimes la musique, j’ai vu ton instrument dans ton dos, il est incroyable ! Personnellement je joue du synthé et de la guitare électrique à mes heures perdues.

C’est vrai, moi aussi j’adorais la musique, je jouais souvent avec Ronan, mais ça faisait quelques mois que je ne l’avais pas vu, j’étais inquiète, il ne m’avait pas donné signe de vie et quand j’allais chez lui, il n’était jamais là, même ses parents n’en savaient rien, il partait et revenait sans rien leur dire… j’espérais juste qu’il ne s’était pas attiré des ennuis, je suis sure qu’il aurait été content pour mon admission à Xényla.
Allen G. Nemory
Allen G. Nemory
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MessageSujet: Re: La religion du Bling [Allen-Narra] La religion du Bling [Allen-Narra] EmptyMar 3 Jan - 22:48

Bien, en route pour le Yellow Flag, qui est le bar auquel je me rends. Je n'ai rendez vous que cette après-midi, cependant j'y vais toujours en avance car, je veux régler certains détails avant de commencer à jouer. Comme ce que les gens ont l'habitude d'entendre dans le bar, l'acoustique, voir la scène, etc etc. C'est le genre de petits détails qu'il faut impérativement vérifier car, sinon on peut avoir de mauvaises surprises.

A ce propos, vous saviez que chaque salle à une note qui lui est propre ? Si des musiciens me lise, vous devez forcément savoir de quoi je parle. Je parle de la note, LA note, celle qui vous fait vous demander si vous n'allez pas faire imploser votre chambre, votre studio ou votre garage tellement vous avez l'impression que la pièce vibre. La note qui vous donne l'impression d'un barouf pas possible alors que le volume de votre instrument n'a pas changé d'un iota. Par exemple, la salle de musique du lycée résonne en Sol. Alors je ne sais pas si ça s'entend avec tous les instruments puisque, je n'ai essayée qu'avec ma basse. Je sais seulement que c'est nettement plus prononcé avec les guitares (surtout les basses).
C'est pour ça que je vais là bas en avance, pour régler ce genre de problème, dans la foulée je fait aussi ma balance. Alors attention hein, ce genre de problème dépend aussi de tout un tas d'autre facteurs donc ne prenez pas ce que j'ai dis comme argent comptant. Ce n'est qu'une version simplifiée. Et puis vaut mieux être en avance qu'être sur place, une demi heure avant le début de la répétition et ne faire que la balance. Non parce que vous imaginez si vous tombez sur la note et qu'elle couvre tout les autres instruments ? C'est le genre d'erreurs qui vous gâche une réputation. D'ailleurs je me si les autres instruments n'atténuent pas un peu l'effet. Sans doute, je ne me suis jamais posée la question car je fais systématiquement cette vérification. Un jour j'irai demander à l'ingé son du La Forge tien.

Tu y vas toute seule ?
Ouais, Isobel et Ewan n'étaient pas dispo. Un entraînement de patinage pour l'une et pour l'autre je ne sais pas.
N'empêche on aurait quand même pu…..

"S’il te plait, attend moi ! Je voudrais te remercier pour m’avoir aidé, tu ne veux pas qu’on aille boire un verre dans le quartier Central ? C’est moi qui invite. "


D'où elle se permet de m'interrompre !?
En même temps, ce n'est pas comme si tu allais dire quelque chose d’intéressant. Aller boire un coup dans le quartier central pour me remercier ? Elle a devinée ma destination ou quoi ? Bon je ne vais pas prendre un verre, mais si elle a devinée que je vais dans un bar, elle est très forte la Nemory.
Ouais ou alors elle a juste eu de la chance.
Je n'ai pas spécialement prévu de boire avant de jouer, après elle me dis qu'elle m'invite donc je me voit mal lui refuser. Pas que je suis radine, mais ce serait mal-poli de dire non.

"Si tu veux. Je me rends justement dans un bar. Par contre j'espère que t'aime marche."


Ouais, j'espère qu'elle aime marcher parce que je prends très rarement les transports en commun. Déjà parce que je déteste être l'idée même d'être entassée dans un bus ou un métro et ensuite parce que je n'aurais pas la patience de résister à l'envie de cramer tous ce qui se trouve à ma portée.
Donc on va marcher, et si nous tombons sur un bus qui est quasi vide, il se peut qu'on fasse un bout de chemin avec.
Alors qu'elle se met à côté de moi pour marcher, je remarque qu'elle n'a plus son manteau. Un choix judicieux car, une fois dans le périmètre de mon aura la température deviens difficile à supporter quand on porte 3 couches de vêtements anti-froid. Je ne sais pas elle est à combien actuellement, mais j'aime l’hiver aussi parce que cela me permet de rester à côté de mes amis. Le mauvais côté, c'est que je me retrouve aussi avec des hordes d'abrutis qui viennent se mettre à l’abri du froid. Surtout au lycée et, étonnamment la récolte de châtaignes et de marron est toujours excellente. D'où ils se permettent de me confondre avec un radiateur ! Alors en temps normal on me fuit mais dès que la saison froide arrive, là tout de suite je deviens leur amie ? Allez vous faire voir ! Mon aura n'est réservée qu'à mes VRAI amis ! Si vous n'en faite pas partit demmerdez-vous ! Non mais j'vous jure….
Pour la petite info, elle tourne aux alentour de 21 degrés en ce moment. La flemme de faire plus et de toute façon il caille trop pour aller plus haut.

Ho ben ça va, c'est supportable 21 degrés. D'ailleurs ça se voit parce que la personne qui marche à mes côtés à décidée de ne pas s’arrêter de parler. Moi qui n'est pas l'habitude, je suis bien…

"Dis-moi, tu t’appelles comment ? Moi c’est Grace, Grace Nemory, contente de te rencontrer ! A ce que je vois tu aimes la musique, j’ai vu ton instrument dans ton dos, il est incroyable ! Personnellement je joue du synthé et de la guitare électrique à mes heures perdues. "


Oho, alors, elle aussi est une musicienne ? Voilà qui est amusant, rencontrer une confrère alors que je me rends dans un bar pour jouer il y a de quoi rire. Et puis, c'est toujours intéressant de rencontrer une nouvelle personne qui joue de la musique. Chacun à sa propre vision du monde qu'est la musique. Si bien qu'on apprend toujours quelque chose ; une astuce, une anecdote drôle ou non, pourquoi cette instrument et pas un autre. C'est aussi un bon moyen pour étoffer son réseau pour avoir des places dans des endroits qui en vaille la peine ou pour remplacer au dernier moment le membre d'un groupe qui n'a pas pu venir à un concert.

"M'appelle Narra. Oui on me le dit à chaque fois. A la base c'était une Warwick, mais je l'ai pas mal modifiée."


Ce qui se devine facilement et j'ai jamais compris l’intérêt de donner son nom de famille. Pour quelque chose d'important je veux bien, mais là c'est juste une rencontre. Du coup nous avons parlé musique durant le trajet, elle est sympa...enfin c'est l'impression que j'en ai.

"Voilà. Nous y sommes, le Yellow Flag. C'est la première fois que je vais ici. Entrons."


Woooow sympa la déco, on se croirait dans un saloon. Un bar en bois massif au fond et les clients sont autour de tables en bois disséminée un peut partout dans la salle. Un serveur viens vers nous et je demande à voir le patron, précisant que je viens pour un rendez-vous. Je donne mon nom et nous allons nous installer à une table.

"Si je suis venu ici c'est parce que je vais jouer dans ce bar cette aprem. Pour le moment je ne sais pas trop ce qui m'attends."


Il ne restait plus qu'à attendre le patron, on en profitera pour prendre nos commandes dans le même temps.
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