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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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1200 mots de souffrance [Duvley & Shane]

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MessageSujet: 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] EmptyDim 23 Oct - 0:41


Aujourd'hui, ça ne va pas du tout. Je n'aime vraiment pas ça. Mais vraiment pas… Depuis quelques jours d'ailleurs. Et je ne suis pas le seul que ça met mal. Eva par exemple. Elle, je le sais qu'elle est encore plus mal que moi. Et elle a toutes ses raisons. Moi, j'en ai un peu moins. Mais… C'est comme ça. Je ne peux pas m'en empêcher.

Ça fait presque une semaine. Une semaine que la belle Duvley s'est fait attaquer… Elle s'est fait attaquer pour sa clé. Et… Personne ne l'a aidée. Je n'étais pas là. Quelqu'un aurait dû lui porter secours. Personne n'a fait quelque chose. J'aurais dû être là. Je suis toujours là les dimanches, toujours. Mais là… Non. Je suis allé voir Mio. Je m'en veux. Mais vraiment. J'en ai parlé à Mio depuis et elle m'a dit que c'est en rien ma faute, mais… Si. C'est comme ça.
Le pire, je crois, c'est que je n'ai même pas eu le courage d'aller la voir à l'infirmerie. Est-ce que je suis un aussi mauvais ami que ça ? Je ne sais pas… Toute la journée, je me suis posé cette question. C'est peut-être le cas… J'ai honte. J'ai honte de moi… Mais j'ai honte de tout le monde aussi. Certains Passions sont venus me raconter toute la scène en détail. Mais vraiment tout… Et...

-SÉRIEUSEMENT ? POURQUOI ILS NE L'ONT PAS AIDÉE PUTAIN ?!

Là, je suis vraiment énervé. Désolé pour Luna et Ambroise qui dormaient, mais moi, j'avais besoin de crier. Je ne peux pas dormir. Je n'y arrive pas. Depuis que je sais, je ne peux pas. Personne n'a aidé Duvley. Et pourquoi ? Hõnettsu est si effrayant que ça ? Sérieusement. Il était seul. Et… Personne ne devrait tolérer qu'on fasse autant de mal à quelqu'un juste pour un jeu… Encore moins à Duvley.
Oh ! C'est bon, j'en ai marre. Je ne vais pas rester dans ma chambre comme un con encore longtemps. Il a beau être bientôt 2h du matin, je vais aller voir Duvley. Il le faut. Je n'en peux plus.
Je me lève donc de mon lit et j'enfile mes chaussures. Pas le temps de niaiser, je l'ai déjà assez fait pendant une semaine. Et puis de toute façon, je suis encore habillé. J'étais juste assis sur mon lit depuis un bon moment. Je sors de la chambre et pars direction l'infirmerie.
Sur tout le trajet, je ne prend pas la peine d'allumer les lumières. De toutes façons, ça ne me sert à rien. Vraiment, je vois dans le noir. Est-ce que c'est autorisé de se déplacer dans les couloirs la nuit ? Je ne le saurais jamais vraiment, mais je m'en moque un peu. Est-ce que je me crois au-dessus des lois ? Absolument pas. Mais il y a des situations qui méritent des exceptions. Et là s'en est une.

Duvley…

Elle me fait de la peine. Elle me fait m'en vouloir. Elle me fait me sentir mal. Je ne vis pas bien son état. Je le prends très personnellement. Je me dis qu'elle n'aurait jamais dû se retrouver dans cet état. On aurait dû faire attention à elle. On est censé être la DreamTeam. Deux mots dans une langue humaine qu'on n'a absolument pas respectés.
Dream. C'est censé être un rêve… Et quand j'imagine Duvley en train de pleurer, je ne pense pas à un rêve, mais à un cauchemar. Duvley ne devrait pas avoir à souffrir. Depuis que je la côtoie, je vois en elle une fille adorable, gentille… Jamais des larmes ne devraient naître à ses yeux. Jamais une fille comme elle ne devrait connaître la tristesse.
Team. Un groupe uni… Voilà ce qu'on devrait être. Et rien… Personne n'était là pour la protéger, l'aider. On a beau traîner ensemble, rire ensemble. Ça ne suffit pas. On devrait se défendre, s'unir… C'est certain, la prochaine fois, je serais là. Je trouverais un moyen. Eva et moi, on est Grade I, on a toutes les cartes en main pour aider les autres à le devenir également. Mais pour l'instant, c'est nous qui devons les protéger.

Je suis énervé, déterminé. Une chose pareille ne se reproduira plus jamais. Pas dans mon entourage. Et je suis certain qu'Eva va personnellement s'occuper du cas de Hõnettsu, il ne s'en tirera pas comme ça. Certainement pas. Et s'il n'a pas son compte avec Eva, j'irai personnellement m'en occuper. Je déteste me battre, mais au moins, les leçons de Mio me seront utiles. Je ne sais pas si elle va approuver que je mette ma vie en danger alors qu'on est à peine mariés, mais… Je ne peux pas laisser ça, sinon je m'en voudrais le restant de mes jours.
J'arrive devant la porte de l'infirmerie. Je sais que Duvley est encore là, mais est-ce que j'ai le droit d'entrer ? Peut-être pas… Je vais peut-être faire demi-tour. OU PAS DU TOUT. Non. Maintenant que je suis là, je reste et j'entre. Et je le fais après avoir toqué. La pièce n'est pas éclairée, mais il y a une petite veilleuse sur un bureau. Celle-ci me permet de comprendre que Mlle Keyphalos est présente. Et pas que comprendre, car je la vois qui regarde dans ma direction. Elle me lance un regard interrogateur, mais je n'y prête pas attention. Tout ce qui m'intéresse est la petite hybride papillon.

Je porte mon regard dans la zone de l'infirmerie que la lumière de la veilleuse a du mal à atteindre et je la vois. Elle dort, ou du moins, je crois. Mais je ne veux pas attendre plus longtemps… Même si je dois la réveiller, il faut que je prenne de ses nouvelles, que je m'excuse. Je ne veux pas m'en vouloir toute ma vie, il ne le faut pas.
Doucement, je me dirige vers Duvley, qui est la seule patiente cette nuit, et je m'assois sur la chaise placée à côté de son lit. Je dis quoi maintenant ? Je fais quoi… Je… Mais… Toute ma rage, ma colère s'estompe doucement. Maintenant, c'est de nouveau la tristesse qui m'empare. Colère et tristesse ne font jamais bon ménage. Ces deux sentiments, ensemble, amènent toujours aux mauvais choix…

Respire Shane, respire.

-Duvley ? Excuses-moi de te réveiller…

Première phrase, déjà des excuses. J'ai parlé assez fort et je vois ses beaux yeux roses s'ouvrir doucement. J'ai raison de m'excuser… Elle devrait dormir, mais je la réveille. Ça fait seulement une semaine. Ou peut-être déjà une semaine. Je ne sais jamais ce qui correspond le mieux dans ce type de situations… Je n'aime pas ce genre de choses d'ailleurs. Les hôpitaux, les infirmeries, c'est trop triste. Et pourtant… J'ai l'impression d'y aller de plus en plus souvent.

-Est-ce… Est-ce que ça va mieux ?

Mieux Shane ? Réellement ? Je ne suis jamais venu la voir avant, je ne devrais pas avoir le droit de dire ''mieux''. Ou peut-être que si ? Je suis trop dans tous mes états pour me rendre compte de quoi que ce soit de toute façon. J'avais besoin de parler à Duvley. De m'assurer que tout allait bien. Je m'en voulais tellement. Il était temps que je vienne ici, vraiment temps.
Shane F. Danson
Shane F. Danson
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MessageSujet: Re: 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] EmptyDim 30 Oct - 8:31

J’ai honte …
J’ai peur…
J’ai mal…
Je suis faible…
Le vide… Le noir…

J’ouvris les yeux soudainement, encore un cauchemar. Je sentais mon cœur battre rapidement dans ma poitrine alors que mes yeux cherchaient désespérément un point de repère parmi la noirceur du lieu. Une faible lumière provenait de ma gauche, en plissant mes yeux déjà lourds par la fatigue j’arrive à distinguer les traits de Mlle Keyphalos penchée au-dessus du bureau de l’infirmerie. Je finis par me calmer et tourner la tête en direction de ma table de chevet. Elle est encombrée de peluches, de bouquet de fleur et même de boîte de chocolat, mais en tâtant un peu de la main je finis par attraper mon téléphone que j’allumai afin de regarder l’heure. 1h07. J’échappai un soupir avant de redéposer mon téléphone sur la table et de me retourner avec précaution dans le lit. Cela fait une bonne semaine que j’ai du mal à dormir… Je fermai les yeux, prête à retomber dans les bras de Morphée.  

Une semaine…

J’ouvris de nouveau les yeux fixant le vide devant moi, la tête enfoncée dans l’oreiller. Même après une semaine, je devais faire peine à voir. Le teint pâle, les yeux cernés, le visage sans cesse défiguré par la douleur, je ne devais certainement plus être aussi jolie qu’auparavant à regarder. Je pouvais sentir une mèche de cheveux me chatouiller gentiment le visage, je ne sais même pas quand je vais arriver à me les coiffer de nouveau. Ces derniers jours, je me contentais de les conserver lousse. Je pouvais me consoler en me disant que ce n’était plus aussi terrible que les premiers jours. En fait, j’avais tellement souffert suite au duel que ces jours étaient un peu brouillé dans ma tête.

Je n’avais pas du tout apprécié de rester paralyser, j’en avais fait une crise de panique qui avait mis un certain temps à passer. Sauf qu’une fois la paralysie passée, se fut au tour de la forte douleur au niveau de mon abdomen qui me fit paniqué. Mlle Lya avait réussi à faire diminuer la douleur, mais elle ne pouvait malheureusement pas tout soigner miraculeusement. Elle avait fait tout son possible pour que je souffre le moins et cela avait ses résultats, mais malgré tous ses efforts, elle ne pouvait pas réparer les os de mes côtés qui ont été brisés. Je devais attendre que mon organisme les répare par eux-mêmes. J’avais donc beaucoup de mal à bouger et j’osais très peu mettre le pied à l’extérieur de l’infirmerie. C’était pour quoi que j’aie eu droit à plusieurs visites de la part de mes amis.
Fidèle à elle-même, Eva se trouvait déjà à mon chevet le soir même du combat. Dès qu'elle avait entendu ce qui m'étais arrivée, elle avait foncé me voir à l'infirmerie. J'avais encore du mal à bouger, la douleur était à son plus fort puisque l'adrénaline venait de redescendre, mais la présence de ma meilleure amie me réconfortait énormément. J'ai pleuré, j'ai beaucoup pleuré alors que Eva avait fait son possible pour calmer mes larmes. Je crois que je ne l'avais jamais vu autant en colère qu'à ce moment. Même si elle faisait son possible pour conserver son calme à mes côtés, elle n’avait pas pu s’empêcher de laisser sa colère contre Hōnettsu éclater. J’eus droit à des railleries, des insultes, mais surtout des promesses de vengeance. Cet Hōnettsu allait certainement s’en vouloir pour le restant de ses jours à entendre Eva. Dans la semaine qui se poursuivit, Eva venait me voir aussi souvent qu'il lui était possible et je lui en étais profondément redevable. Ça présence à mes côtés était encourageante et rassurante.

Par ailleurs, ce ne fut évidemment pas la seule à venir prendre de mes nouvelles. Mon cher Yuuma n’avait pas tardé à débarquer dans l’infirmerie les yeux emplis d’inquiétude à son tour. Tous les deux m’avaient tellement apporté de leur soutient, c’en était tellement chaleureux. Pourtant, j’avais si honte qu’ils me voient aussi misérable. Surtout, j’avais pour la deuxième fois détruit l’honneur de notre classe en me faisant prendre ma clé. Peu importe ce qu’eux peuvent penser, je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir. Pardonnez-moi d’autre aussi faible…
Dans tous les cas, ça faisait toujours plaisir d’avoir la visite de mes amis. J'eus même droit à divers cadeaux aussi peu originaux les uns des autres, mais qui faisaient toujours chaud au coeur. Des bouquets de fleurs, des boîtes de chocolats et des peluches s'étaient accumulés sur ma table de chevet comme preuve de leur soutient en mon égard. Ça me faisait toujours sourire de voir tous ces présents se ressembler à ma table.

Même si j’avais énormément de soutient de mes amis, j’avais beaucoup de mal à m’en remettre. Je fais souvent des cauchemars qui m’empêche de dormir paisiblement la nuit. J’essaie des rester forte et de retenir les larmes, mais ce n’est pas toujours simple. Je peux pourtant vous assurer d’un détail, je me porte mieux depuis la première journée et c’était déjà un bon début, je crois.

Duvley ? Excuses-moi de te réveiller…

La voix me semblait lointaine. Est-ce que je rêvais encore ? Mes yeux s’ouvrirent pourtant. Quand m’étais-je rendormie ? Les yeux mi-clos, j’essayais de reconnaître le visage qui était penché dans ma direction. Il faisait tellement sombre qu’une très bonne partie de son visage était caché dans la pénombre. Je clignais à plusieurs reprises des yeux pour m’adapter à la noirceur et pour les maintenir réveiller. La veilleuse de Mlle Keyphalos éclairait au tour de la personne qui se tenait à mon chevet sans me laisser la possibilité de voir son visage.

Est-ce… Est-ce que ça va mieux ?

Mais c’était la voix de Shane. Je me redressais sur les coudes allant par la suite me frotter les yeux qui avait peine à rester ouvert. La présence de Shane dans l’infirmerie à une telle heure de la nuit avait été suffisante pour me sortir du monde des rêves. Dirigeant ma main vers ma table de chevet, j’essayais de trouver le bouton de ma veilleuse. On put entendre un objet tomber au sol avant que je l’atteigne enfin et appuie dessus. La lumière soudaine m’aveugla un moment, mais ça me permis de mieux voir Shane. Il avait, lui-aussi, le visage ravager par l’inquiétude. Je commençais m’habituer à cette expression… En une semaine, c’était la toute première fois que Shane venait à ma rencontre. Je me demande ce qui l’a autant retenu, mais mieux vaut tard que jamais, pas vrai ?

Sh-Shane ? Que fais-tu là ? Nous sommes en plein milieu de la nuit. Quel drôle d’idée de venir me voir aussi tard. Quelque chose ne va pas ?

J’avais une petite voix endormie lorsque je lui adressais la parole. C’est vrai que ça me tracassait de le voir me rendre visite à l’improvise comme cela. J’essayais de relever mon oreiller pour m’asseoir et m’appuyer contre, mais mes côtes me faisaient mal ce qui me rendit la tâche plus difficile à accomplir.

Tu peux m’aider s’il-te-plait ?

Une fois qu’il m’eut aidé à m’installer convenablement et que je l’eus remercié, je me concentrai de nouveau sur lui. C’est vrai qu’il m’avait demandé si j’allais. Je lui offris un petit sourire forcé avant de répondre.

Ça va.

Je ne savais pas vraiment quoi ajouter de plus que c’est deux simples mots. Ce n’était certainement pas rassurant pour lui, mais ça se voyait que je ne pétais pas la forme. À quoi bon mentir ?
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MessageSujet: Re: 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] EmptyDim 6 Nov - 0:08


Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je n'en ai aucune idée… Mais je le fais parce qu'il le faut. Parler à Duvley, être à ses côtés, ce n'est pas que le rôle de sa meilleure amie. Dans la Dream Team, on est un peu comme une famille non ? Juste un groupe peut-être… Mais dans ce groupe, je veux être celui qui est là pour les autres. Peut-être juste psychologiquement. Je ne m'en sens peut-être pas capable, mais je le suis sûrement… Je veux dire, je suis quasiment tout le temps de bonne humeur, je devrais mettre ça à profit.
Je réfléchis à tout ça alors que Duvley est en train de se réveiller. Je suis là, trop inquiet. Je suis souvent de bonne humeur, mais je suis hyper sensible quoi… Du coup, c'est dur de faire gagner la bonne humeur sur certains points de ma sensibilité. Je vais essayer, pour Duvley. Elle ne va pas bien, elle n'a pas besoin de me voir inquiet pour le coup.

D'ailleurs, Duvley a tendu le bras vers sa table de chevet. Je ne sais pas ce qu'elle veut faire. Mais si c'est attrapé l'objet qu'elle vient de faire tomber, c'est raté. Ah non, elle veut allumer la lumière, suis-je bête ! Et elle finit par y arriver. Cette luminosité soudaine m'aveugle et elle aussi au passage. La lumière… Source de chaleur, de vie, d'espoir. Je l'ai jamais trop aimé moi. Pas pour ce qu'elle procure, pas pour ce qu'elle symbolise… Mais mon pouvoir fait que je supporte pas trop ça… Elle me fait plus mal aux yeux que la plupart des gens… Enfin voilà.
Duvley est donc là, réveillée. Je me sens un peu fautif de ça depuis avant. Elle devrait dormir… Elle me regarde, je vois de la fatigue dans son regard. Mais aussi de l'étonnement.

-Sh-Shane ? Que fais-tu là ? Nous sommes en plein milieu de la nuit. Quel drôle d’idée de venir me voir aussi tard. Quelque chose ne va pas ?

Sa voix reflète parfaitement son état de fatigue. Mais je m'en veux tellement de l'avoir réveillée. Mais tellement… Pourquoi je fais toujours tout de travers moi ? Je suis une véritable catastrophe ambulante en vérité… Et surtout dans ce type de situation. Déjà, j'aurais dû venir bien plus tôt et ensuite, je n'aurais pas du venir en plein milieu de la nuit. J'abuse… J'abuse et je le sais. Mais maintenant, c'est trop tard… Et ça aussi, je le sais, je ne peux pas revenir en arrière.
Je baisse même la tête. J'ai des sentiments décuplés moi… Et là, c'est de la culpabilité qui prend le dessus. Je me sens coupable pour tout, de tout. Depuis plusieurs jours, c'est comme ça… Et là, face à Duvley, c'est encore pire… J'aimerais prendre sa place. C'est pas elle qui devrait être dans ce lit, mais moi. C'est ça que je me dis. Oui… Elle ne mérite pas ça.

-Tu peux m’aider s’il-te-plait ?

Cette question me fait reprendre un peu mes esprits. Je n'ai même pas répondu à sa première question, je n'ai pas réagi. Mais là, je ne peux pas me permettre de le refaire. Je suis là pour Duvley, pas pour me morfondre sur ma propre situation.
Je me lève donc et lui offre mon aide. Elle veut positionner son oreiller de manière à être mieux installée. J'ai peur de lui faire mal en l'aidant, alors j'y vais doucement. La douceur… C'est bien ça. Est-ce que je suis doux moi ? J'aimerais bien que ça soit le cas, mais… Je ne pense pas être le contraire… Donc sûrement.

Une fois que le coussin est bien mis et que Duvley est installée confortablement, elle me remercie. Je lui fais un sourire. Je suis là pour ça, pour l'aider… Je veux être là, maintenant et après. Je veux être là pour elle.
Je dois être de bonne humeur pour Duvley. C'est ce que j'ai pensé avant. Je dois le faire. Faut que j'arrête de vouloir absolument partager la souffrance des autres. Enfin, c'est pas que je le veux, mais c'est comme ça que je suis. C'est peut-être une bonne chose, mais… Je devrais arrêter de me poser des questions…

-Ça va.

Cette fois, ce n'est pas moi qui ait souri, mais elle. Malgré son état, notre petit papillon se force à sourire. Elle est si courageuse… Moi je ne pourrais pas, moi j'ai pas réussi après le combat contre Tadi. Je n'ai fait que pleurer, pleurer et encore pleurer. Pathétique non ? Je ne sais pas.
Mais encore une fois je me pose trop de questions. Mon esprit est complètement tourmenté. Au lieu de me poser des questions, je devrais répondre à celle de Duvley. Mais vraiment… Lui dire ce que je fais là ça serait bien… C'est ce qu'elle m'a demandé je crois. Ou bien… Non, sa question c'est de savoir si quelque chose ne va pas… Je crois ?

-Hum… Non non tout va bien…

Ahah. Ahah. Shane crédibilité zéro. Mais vraiment. Je lui dis que tout va bien, mais je tire une tête pas possible. Elle va avoir du mal à me croire sur ce coup. Bon… Je vais mettre en place ce que j'ai dit. Je vais lui sourire. Je lui souris. Elle a pas besoin de savoir que je m'en veux sur toute la ligne… Elle va déjà assez pas bien comme ça, je veux pas rajouter une couche. Je ne le ferais pas.
Donc toujours en souriant, je me lance vraiment :

-Tout va vraiment bien ! Je vais bien tout ça. J'avais juste envie de te rendre visite, voir si ça va mieux.

C'est presque vrai tout ce que je dis. Mais j'ai aussi l'impression de mentir. Je suis vraiment perdu là. C'est un peu délicat, je sais pas quoi dire et comment. C'est étrange… Mais, donc…
M'excuser pour être venu si tard… Ou plutôt si tôt. M'excuser pour l'heure de la nuit avancée ? Je ne sais pas comment lui dire, mais je dois le faire. Je l'ai déjà fait non ? Je ne sais plus… Je le refais si c'est le cas.

-Je suis vraiment désolé de venir au plein milieu de la nuit… Mais il fallait bien à un moment non ? Parce que…

NON SHANE. Tu te tais. Je ne dois pas continuer sur cette lancée. C'est pas bien. Je dois continuer à sourire pour qu'elle soit à l'aise et tout. Parce que si je commence à dire la raison qui m'a poussé à venir maintenant elle va pas aimer.
Au fond de moi, j'ai ma colère, ma tristesse, ma culpabilité. Mais sur mon visage, je mime la joie. Comme ces mimes dans les cirques… Ils font semblant pour tout. C'est leur métier… Je ne comprends pas pourquoi pas pourquoi, moi, je me force à le faire. Je suis complètement perdu. Je ne sais plus ce que je fais…

-Parce que… Voilà. T'es mon amie…

Ça c'est qu'une partie de la vérité… Mais je ne peux pas me permettre de me dire tout. Je serais encore capable de pleurer donc voilà… Je ne veux pas pleurer. Je ne peux pas devant elle, dans cette situation.
Shane F. Danson
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MessageSujet: Re: 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] EmptyMar 2 Mai - 3:21

Shane semble être ailleurs. Il met du temps à réagir, comme s’il serait préoccupé par d’autre pensées. Son sourire marquant ne se retrouve pas sur son charmant visage. Depuis quand que Shane ne sourit pas avec ses lèvres qui s’étirent de part et d’autre de son visage ? Je n’aime pas le voir aussi dévasté. Mon beau Shane, que c’est-t-il passé pour que tu sois ainsi ? Est-ce réellement ma douleur qui te rend comme cela où y a-t-il une tout autre raison qui te pousse à venir me voir au milieu de la nuit ? Mon pauvre, y a-t-il des inquiétudes que tu n’arrives pas à chasser et tu as donc décidé de venir me voir pour compenser et oublier tes craintes ? Tu n’es pas entièrement présent et cela se voit à ta manière d’agir, tu sembles triste et agité. Est-ce que tout cela est de ma faute ? S’il-te-plaît Shane, je ne veux pas que je sois la raison qui t’empêche de dormir la nuit, je vais bien… Alors sourit.

Comme s’il eut entendu mes pensées un sourire commença à arquer ses lèvres, mais avec prudence. Pourquoi hésites-tu à me dévoiler ton sourire habituellement si éclatant ? Cependant ce début de sourire me permit, au travers de ma fatigue, de me détendre un peu. Est-ce la fièvre qui me fait voir Shane d’un côté que je ne lui connais pas ou bien est-ce la fatigue ? Oui… ça ne peut être que cela. Mio va bien, pas vrai Shane ? Ce ne pourrait donc pas être cela qui puisse te tracasser à ce point…

Hum… Non non tout va bien…

Tu as hésité… Comment puis-je te croire si toi-même tu ne sembles pas certain de toi Shane. Tu m’inquiètes, le sais-tu cela ? Je suis peut-être souffrante, mais je ne suis pas aveugle non plus, même si nous sommes dans la semi-pénombre j’arrive à discerner ton comportement. Voilà qu’un sourire comme je lui connais apparaît sur son visage. Enfin, presque comme je lui connais. Je ne sais pas… il semble.. forcé ? Tu es mignon Shane de vouloir me montrer que tout va bien alors que ça se voit que ce n’est pas vrai.

Tout va vraiment bien ! Je vais bien tout ça. J'avais juste envie de te rendre visite, voir si ça va mieux. Je suis vraiment désolé de venir au plein milieu de la nuit… Mais il fallait bien à un moment non ? Parce que…

Parce que… ? J’ai l’impression que soudainement il me semble trop enjoué. Je me frotte de nouveau les yeux pour les conserver éveillés. Je ne comprends plus ce qui se passe avec Shane. Venir me voir au milieu de la nuit uniquement pour prendre de mes nouvelles, même si je trouve cela attendrissant, il aurait très bien pu attendre à demain. Au lieu de cela, il a pris le risque de se promener dans les couloirs au milieu de la nuit avec le danger de se faire prendre par un surveillant et se faire punir, et cela uniquement pour venir me voir. Enfin… c’est nouveau d’avoir une visite de nuit et au fond, ça fait du bien de pouvoir laisser de côté pour un moment mes cauchemars. Il faut croire que nous sommes deux à ne pas arriver à dormir cette nuit. Un peu de réconfort au travers de mes horribles rêves fait du bien.

Parce que… Voilà. T’es mon amie…

Effectivement Shane, nous sommes amis.

Je lâchais un petit rire à ses derniers mots en secouant doucement la tête de droite à gauche. Ma main la plus proche de Shane alla se glisser sur le dessus de sa propre main alors que je fixais mon ami avec un petit sourire. Ton sourire semble dévoiler de la joie, mais ton regard lui…

Shane.

Je lâchais échapper un soupir tout en prononçant son nom.

Tu sais, tu es un très mauvais menteur.

Je dis cela d’une voix parfaitement calme continuant de regarder Shane avec ce même sourire. Autant lui dire maintenant que jouer la comédie avec moi ne fonctionne pas. C’est gentil de ta part de vouloir me rassurer avec ces mots, mais pour que cela fonctionne vraiment, il faudrait que tu le penses réellement.

Ce n’est pas vrai que tu vas bien, cela se voit très bien, n’essaie pas de me le cacher. Entre nous il ne faut pas qu’il y est de masque, d’accord ? Alors dit moi le sans mentir cette fois : « Quelque chose ne va pas ? » Ne fait pas semblant avec moi s’il-te-plait… J’en ai marre de voir sans cesse les autres sourires et rigoler en me voyant alors que je vois très qu’ils sont remplis de colère et de peine en m’apercevant dans ce lit. Je ne veux pas de pitié… Moi aussi je suis triste et en colère Shane…

Sans avoir pu me contrôle, des larmes, que je tentais de retenir, étaient parvenues à mes yeux. Je fermais les yeux pour ne pas qu’elles coulent sur mes joues tout en serrant fort la main de Shane. Rester calme dans une telle situation me semblait impossible malgré mes efforts pour le rester. Ne me sourit pas si ce geste te demande trop d’effort. Je veux seulement que tu sois toi-même avec moi. Oui, même après une semaine je ressentais autant de regret au fond moi. Je ne pleure pas parce que j’ai mal, mais parce que j’ai honte. Certes la douleur est dérangeante et je suis en train de devenir folle à la sentir, mais ça ne me semble rien lorsque je repense à ma faiblesse. Pleurer ne fait que montrer une fois de plus que je suis faible, mais je ne sais rien faire de mieux en de telle circonstance. Je ne peux même pas sortir de cette pièce pour chercher à me venger. C’est peut-être dans les désirs de mon petit Yuu’ d’amour ou encore de ma chère Eva, mais j’aimerais prouver moi-même que je peux me défendre.
HRP:
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MessageSujet: Re: 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] 1200 mots de souffrance [Duvley & Shane] EmptyMer 5 Juil - 14:59


Ma respiration se veut calme et contrôlée, douce et apaisée. Mais c'est tout l'inverse de ce que je ressens au fond de moi. Une amitié n'est pas suffisante pour justifier ma présence ici. Elle ne pardonne même pas mon absence avant cette nuit, elle m’incrimine encore plus. Je suis coupable. Coupable de lâcheté. Coupable de tout ce que j'ai pu faire. Mais surtout, coupable pour tout ce que je n'ai pas fait.
Duvley a légèrement ri quand j'ai parlé. Elle secoue la tête et vient poser sa main si douce sur la mienne. C'est un geste tellement tendre, tellement réconfortant. C'est elle qui est couchée dans un lit, blessée. Et c'est elle qui se retrouve à le faire. J'ai honte. Je suis si désolé Duvley.

-Shane.

Elle soupire en disant mon nom. Ça veut tout dire. Elle a réussi à lire en moi. Je n'aurais pas du mentir. Mais je n'avais pas à dire la vérité. C'est si compliqué de vouloir avouer ses sentiments les plus profonds. J'ai toujours peur de décevoir les personnes qui comptent pour moi. Et si Duvley me demandait de partir si je lui disais tout ?

-Tu sais, tu es un très mauvais menteur.

Voilà, j'ai raison. Elle sait que j'ai menti. Tout le monde l'aurait deviné. Mon semblant de sourire disparaît complètement. Il reviendra quand il sera sincère. Pour l'instant, il n'était qu'une couverture. Je veux être fort pour les autres, mais je veux être vrai aussi. Je ne veux pas être une fausse version de moi-même. Je mens très mal, je le sais. Et pourtant, je continue. Je vais devoir faire quelque chose pour ça.
Duvley, elle, continue de me sourire. C'est un visage si compréhensif qui se présente à moi. Même blessée, elle reste une des plus belles filles du lycée. Personne ne pourra jamais lui enlever ça. Et personne ne pourra jamais lui enlever sa beauté intérieure non plus. Sa gentillesse, sa compassion, tout l'amour qu'elle porte en elle sont des choses qu'elle ne perdra jamais. Cette clef, volée sans pitié, n'est pas si importante. Le jeu du Principal ne sera jamais important. Il n'arrivera jamais à nous détruire avec, jamais complètement.

-Ce n’est pas vrai que tu vas bien, cela se voit très bien, n’essaie pas de me le cacher. Entre nous, il ne faut pas qu’il y ait de masque, d’accord ? Alors dis-moi le sans mentir cette fois : « Quelque chose ne va pas ? » Ne fait pas semblant avec moi s’il-te-plaît… J’en ai marre de voir sans cesse les autres sourire et rigoler en me voyant alors que je vois très qu’ils sont remplis de colère et de peine en m’apercevant dans ce lit. Je ne veux pas de pitié… Moi aussi, je suis triste et en colère Shane…

Forcément, je ne le pense que trop bien. Duvley est celle qui est le plus en colère, la plus triste. Personne ne peut prendre sa place, même si nous sommes nombreux à le vouloir. Hõnettsu est un parfait connard. N'importe qui aurait envie de le détruire. Il va lui arriver quelque chose. Aucun être mauvais reste impuni.
Alors que je pense à lui, je sens la pression sur ma main se faire plus forte. Je relève les yeux vers Duvley et je vois bien les larmes aux coins de ses yeux. Elle essaye de ne pas pleurer. Cela montre bien à quel point elle est forte. Elle ne veut pas pleurer devant moi. Mais moi, c'est fini. La voir comme ça me donne horriblement envie de pleurer alors je ne me retiens plus. Je me laisse aller. Cela fait une semaine qu'il le faut. Je ne suis pas là pour compter les moutons. Je dois m'exprimer. Pour m'aider à trouver où j'en suis.

Mais d'abord, je tends ma main libre et essuie les larmes sous ses yeux. Elle ne doit pas encore pleurer. Elle est déjà assez mal comme ça.

-Ne pleure pas Duvley. C'est quand tu souris que tu es la plus belle...

Sa beauté est naturelle. Sa douleur est un fléau. Ce n'est pas du tout naturel. Le Bermudien est la cause de sa propre douleur. Si nous souffrons, c'est que nous l'avons décidé. Si Duvley ne souffre pas parce qu'elle l'a voulu, c'est parce que quelqu'un d'autre l'a souhaité. Il a tout mis en œuvre pour qu'elle se retrouve ici. Il l'a blessé. Il nous a blessé tous.
Mais si je lui interdis de pleurer, moi, je ne fais que commencer. Je vais très certainement bientôt m'arrêter. Ce n'est pas comme si mes larmes étaient abondantes et immortelles. Parler va les rendre plus nombreuses, mais cela va me libérer.

-Je suis désolé…

Voilà le début de mes paroles. Mais elles ne sont certainement pas terminées. J'ai tant à dire. Tant de mots qui traînent sur mon cœur. Ils blessent, abîment. Je ne dois pas les garder. J'espère qu'ils ne blesseront pas Duvley. Je ne veux pas qu'elle soit en mauvaise posture par ma faute.

-T'as raison, je mens très mal. Je n'ai jamais su le faire… Je ne vais pas bien du tout parce que je m'en veux. Pour moi, tout est de ma faute.

L'idée est là, c'est déjà beaucoup. Mais je n'ai pas fini. Je lâche la main de Duvley et je passe mes mains sur mes joues. J'essaye d'essuyer les larmes qui coulent. C'est efficace quelques secondes avant que d'autres ne prennent les places libérées. Je me mets toujours tellement à mal. Je devrais peut-être vivre seul dans la forêt. Il n'y aurait plus de raison que je pleure. Même si, en réfléchissant, je crois que voir un animal mort pourrait détruire ma vie. Je ne sais pas ce qui est pire.
Je respire doucement, chassant ses idées de ma tête. C'est pour la magnifique fille aux cheveux roses que je suis là. Je continue donc de parler :

-Si, comme d'habitude, j'avais été là le fameux jour… J'aurais pu t'aider ! Tu ne serais pas comme ça… Je me sens tellement coupable que tu sois là, couchée sur ce lit. Tu devrais être dehors à sourire, rire et courir. Pas ici…

Je m'arrête juste quelques secondes pour trouver mes mots, puis je reprends.

-C'est pour ça que je ne suis pas venu te voir plus tôt. Je n'arrive plus à réfléchir. Je me sens tellement coupable. Je suis en colère contre moi-même, contre tout le monde ! C'est insupportable… Et ce que je dis n'est même pas une excuse valable. Je suis pathétique. Tu n'as pas à avoir honte de ton état. Tu es vraiment tenace, vraiment forte. Tu es Mlle. Sisman. Le plus beau et courageux papillon de l'île…

Cette fois, je lui souris. C'est vraiment sincère, tous mes compliments le sont, mes aveux le sont aussi. Alors mon sourire à le droit de l'être. Il est là pour une fille que j'aime beaucoup. Mes larmes ont beau encore couler, je souris. Mais j'arrête bien vite. Réalisant que c'est trop fort pour moi. Je n'en suis pas capable. Mon sourire n'aura que tenu quelques secondes. Mais il était là. Il a eu le mérite d'exister. Je dois essayer de tuer ma colère désormais.

Je suis si désolé Duvley…
Shane F. Danson
Shane F. Danson
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1200 mots de souffrance [Duvley & Shane]
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