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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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CotCot et Ragnar : leur histoire.

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MessageSujet: CotCot et Ragnar : leur histoire. CotCot et Ragnar : leur histoire. EmptyVen 10 Fév - 18:28

Pour la petite précision des familles, ce rp est joué par CotCot et Ragnar, non pas par Shane et Misha.


La neige. C'est blanc, c'est froid, c'est mouillé. Je ne peux que l'associer au pire jour de sa vie. Pourtant, c'est le plus beau de la mienne. Un jour qui restera à jamais gravé dans ma mémoire : le 7 janvier. Le jour de notre rencontre, le jour de notre nouvelle vie. Une vie de liberté pour moi, une vie qui essaye de trouver la liberté pour lui. Il essaye, y arrive-t-il ? Sûrement, mais sa tristesse est toujours au fonde de lui. Et il y a ce moment où ça ne va vraiment pas, chaque année.
La neige est son pire démon. Je déteste le voir comme ça. Il est là, à regarder par la fenêtre. Quelques flocons tombent, il ne restant pas, mais leur simple passage le fait souffrir. Il essaye de ne pas le montrer, mais je le vois bien, je le connais trop bien. Derrière un sourire, se cache parfois encore de sa peine. Même si, au fil des années, ses sourires deviennent de plus en plus seulement significatifs de son vrai bonheur. Oh Shane…

Je suis là, couchée sur le rebord de la fenêtre, à ses côtés. J'ai depuis toujours été à ses côtés. Ce petit, maintenant bien grand, est si adorable. Il n'a jamais essayé à changer, il est toujours resté le même. Son cœur d'enfant, ses grands yeux curieux, son sourire brillant et sa gentillesse sans égal. Je n'arriverai jamais à me passer de lui, je veux rester avec lui pour toujours. Mais lui ? Que va-t-il se passer quand je ne serai plus là ? Je ne veux pas le laisser, mais ce ne sont pas toujours nos propres envies qui décident pour nous.

Un bruit se fait entendre, il n'y prête pas attention. Moi, au contraire, je tourne la tête. La porte de la chambre vient de s'ouvrir. Cela signifie qu'il ne l'a même pas fermé avant, en entrant avec mollesse ici. Mais moi, je vais en profiter. Ni une, ni deux, je me lève et me dirige rapidement vers l'extérieur. J'ai besoin de me dégourdir les pattes. Il ne remarquera pas mon absence pour l'instant. J'ai donc un peu de temps devant moi.
Le couloir de ces dortoirs est bien vide, avec un peu de chance le reste du lycée le sera aussi. Grâce à toutes les fois où je me balade seule, je commence à connaître les lieux. J'adore suivre Shane partout, mais le mieux c'est quand je peux découvrir par moi. Aujourd'hui, je me demande bien quel endroit je pourrais explorer.
Je connais déjà le bâtiment désaffecté par cœur, c'est là-bas que Shane et ses amis aiment bien aller. C'est assez sombre parfois, je ne préfère donc pas y aller aujourd'hui. Par contre ! J'ai une furieuse envie d'aller dans ce qu'ils appellent le bâtiment administratif ! J'ai toujours voulu y aller. Mais bizarrement, à chaque fois que Shane y va, il ne m'emmène pas avec lui. Je veux découvrir tous les secrets de ce lieu !

Je commence alors à courir. Si vous voyez une poule blanche qui court, c'est moi. Je ne veux pas marcher parce que plus vite arrivée là-bas, plus vite, j'en saurai plus ! Même si, je ne connais pas le chemin, c'est comme ça, je suis déterminée. Enfin si, je le connais, mais dans la précipitation, je ne retrouve pas. Ce n'est vraiment pas toujours facile d'être une poule. Je suis toute petite et je ne sais pas vraiment lire, c'est Shane qui me fait la lecture, il a une jolie façon de parler.
Heureusement pour moi, il y a des portes avec des vitres et je vois à tout à travers. C'est très pratique pour essayer de voir vers où je vais. Mais parfois, c'est comme ça que j'apprends des choses un peu nulles.

Oh non !

Si je ne retrouve pas le chemin, c'est parce qu'il n'y en a pas dans ce bâtiment. Je vais devoir traverser toute la cour, par ce temps horrible, pour rejoindre l'autre bâtiment. En plus, je ne peux même pas ouvrir la porte. C'est nul, mon plan tombe à l'eau. Je vais devoir, faire demi-tour et retourner voir Shane. Il n'y a pas d'autre solution.
Des pas arrivent, c'est étrange dit comme ça, mais c'est comme ça que je le perçois. Puis des voix se font entendre. Je ne comprends pas tout de suite. Mais quand elles sont proches de moi, je peux entendre ce qu'elles disent :

-PAR L'UNIQUE ! Meuf, ça se calme !

-Mais grave ! On a le temps de se casser du coup !

-Putain c'est grave vrai ! T'es pas conne mdr…

-Je sais ! Hihihi…

Ces deux voix appartiennent à des filles légèrement ridicules. Je dis ça parce que j'ai le temps de voir des espèces de route qui sortent de leurs yeux. En plus, elles sont toutes oranges. Pas comme Shane avec ses vêtements, mais sur leurs visages.
Je n'ai pas plus le temps de constater de tout ça, l'une d'elles a poussé la porte avec ses fesses et elles sont sorties. C'est une opportunité pour moi ! Entre deux mastications de chewing-gum, j'ai pu comprendre qu'il ne neige plus.
Je me précipite donc à leur suite, avant que la porte ne se referme. À moi, l'aventure ! Pour éviter que mes plumes ne soient trempées, je cours dans la cour. Le sol est mouillé lui, heureusement, je ne glisse pas. Je remarque une fenêtre entrouverte et avec mon élan, je saute par là pour entrer. Directement, la fenêtre se referme derrière moi. Je suis prise au piège… Tant pis ! J'ai tout le temps de me préoccuper de ça plus tard !

La pièce dans laquelle je me trouve semble être un bureau. Pour prendre un peu plus de hauteur, je saute sur le meuble central, lui-même un bureau. Sans faire exprès, je fais tomber quelques feuilles en battant des ailes. Mon regard se veut perçant, je veux tout découvrir de cet endroit, dans le moindre détail. Si je découvre quelque chose de dangereux, je ne laisserai plus jamais Shane venir ici, parole de CotCot.
D'ailleurs, c'est quoi ce truc rose qui a l'air tout à fait toxique ? Si je trouve directement des choses dangereuses ici, je crois que ça ne va pas faire long feu. Shane ne va plus passer son temps ici…

-MAIS ! ÇA BOUGE ! QUELLE HORREUR !
Shane F. Danson
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MessageSujet: Re: CotCot et Ragnar : leur histoire. CotCot et Ragnar : leur histoire. EmptyVen 17 Fév - 16:18


- Je reviens tout de suite Ragoût, toi tu bouges pas de là !

Huuu...

J'ai cru qu'il partirait jamais celui-là, à toujours vouloir me couver inutilement.

Je regarde mon esclave aux cheveux rose sortir du bureau en vitesse, aussi ridiculement inquiet que pressé. Je l'aime bien hein, faut pas croire, mais Mikhaïl peut vite devenir étouffant quand on le côtoie à toute heure de la journée. Je savoure donc chaque minute que je passe sans avoir à le supporter, pour ne pas totalement devenir fou de sa présence constante à mes côtés.

Bien sûr, je n'ai pas non plus trop à me plaindre, étant donné la délicatesse dont cet hybride peut faire preuve lorsqu'il s'occupe de moi - je suis son trésor, son roi, après tout. Mais vraiment, il y a des fois où je ne sais pas ce qui me retient de lui donner une bonne correction, pour lui rappeler qui est le patron.
Sans moi, il serait totalement perdu, il n'aurait aucun repère ; il faudrait qu'il tâche de s'en souvenir de temps en temps. Je n'ai pas à suivre ses ordres, c'est à lui de se plier à mes volontés, voilà l'ordre des choses. C'est comme ça depuis qu'il m'a recueilli, en fait.

Enfin bon. Il est bien gentil, mais il est parfaitement hors de question que je reste sagement dans mon vivarium sans bouger. J'attends une opportunité d'en sortir depuis le début de la matinée, et j'ai enfin trouvé le moment idéal. D'après ce que j'ai compris de la discussion qu'il vient d'avoir avec l'un des surveillants, il doit aller régler un problème entre deux élèves qui chahutent un peu trop. Avec un peu de chance, ça lui prendra assez de temps pour moi pour que je fasse un petit tour et que je retourne sagement dans ma boîte.
Parce que oui, même si je lui suis supérieur, j'aime le laisser croire que je prends en considération ses demandes, aussi loufoques et déplacées soient-elles. Je suis trop bon.

Par l'Unique, c'était quoi ça ?!

Un boucan du diable vient de se faire au niveau de la fenêtre du bureau que Mikhaïl avait ouvert pour me faire de l'air. Quelque chose vient de rentrer dans la pièce comme un bourrin, et le claquement de la fenêtre qu'elle a provoqué a bien failli me provoquer une crise cardiaque. Par contre, mon corps étant relativement lent à se déplacer vers la source du bruit, je n'ai pas eu le temps de voir ce que c'était.
Il faut que je trouve cette chose.
Je scrute la pièce de mes petits yeux perçants, mais pour le moment, je ne peux qu'entendre le gêneur.

J'entends des sortes de caquètements particulièrement incommodants. On dirait...

MA PAROLE.

La poule la plus laide que j'ai jamais vu de ma vie vient de sauter sur mon bureau. Et cette sotte sans cervelle bat des ailes de manière tellement désordonnée qu'elle est en train de totalement ruiner le classement des feuilles de mon sous-fifre adoré. Des feuilles d'une importance relative volent en tous sens à cause de cette immondice à plumes.
Et ça, je ne peux l'accepter.
Il y a une limite au manque de respect dont on peut témoigner envers Mikhaïl. Et je suis le seul à avoir le droit de le faire. Quiconque dérangera mon requin devra subir mon courroux. Et sachez que je suis loin d'être aussi clément que mon ami à dents de scie.

L'être au regard totalement dénué d'intelligence semble avoir enfin remarqué ma réponse alors que j'amorce un pas vers le bord de mon contenant.
Eh oui ma chère, tremble. Parce que je pourrais bien escalader ce bout de bois qui tu peux voir juste devant moi, pour venir t'arracher le bec. Tu ne dis rien, je t'intimide n'est-ce pas ? C'est normal, je comprends. J'en impose, et tu dois avoir compris que je n'allais te laisser sévir plus longtemps ici.

- COT ! COT COÔOT ! COT COTCOÔÔÔOT !

Non mais c'est quoi ce bordel, elle est complètement débile ou bien ?

Non seulement elle vient de foutre le bordel dans mon espace de vie, mais en plus elle ose me brailler des insanités incompréhensibles dans les oreilles avec son air bête ? Quel manque total de savoir-vivre, c'est parfaitement inacceptable. J'ai l'impression que mon ouïe ne se remettra jamais de cette agression auditive qu'elle vient de subir, c'était parfaitement atroce.
Mais elle a de la chance, je ne suis pas encore sorti de mon vivarium. Mais ça ne saurait tarder si elle ose rester ici : on ne pénètre pas mon territoire de la sorte impunément.

Mais Ragnar est bon, je l'ai déjà dit.
Je vais donc lui laisser une chance de s'en aller sans faire plus d'histoire. Et si elle ne suit pas mes conseils, je déciderai de la sanction adéquate.

- Vas-t'en, être inférieur. Tu n'as rien à faire ici.

Je darde cette chose du regard de dédain le plus appuyé que je puisse faire, pour bien lui exprimer l'amplitude du dégoût qu'elle m'inspire. Je n'ai jamais vu un animal plus hideux que ça. Ses pattes sont frêles et paraissent rugueuses, et son plumage est d'un blanc laiteux parfaitement insipide. Et c'est sans compter cette horrible crête rougeâtre qui orne sa tête vide.
Vraiment, cette poule me débecte. Il n'y a aucun charme à être un tel animal.

Mais j'imagine qu'il faut de tout pour faire un monde : tout le monde ne peut pas être aussi beau et impressionnant que moi. Je suis de la couleur de la menace, j'ai une carapace puissante de prédateur, j'ai l'un des êtres les plus dangereux de l'Île sous mes ordres. Cette chose devrait se sentir honorée que je daigne lui adresser la parole sans la menacer.
Du moins, pour le moment en tout cas.
Mikhaïl M. Malenkov
Mikhaïl M. Malenkov
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