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Nous avons tous déjà entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes, mais que savons-nous sur ces mystérieuses disparitions ? Les Humains ne peuvent pas y répondre, nous habitants de l'Île du Cœur des Bermudes, nous le pouvons. Les pauvres voyageurs n'ont jamais pu franchir la barrière qui les séparent de notre monde. Comble de leur malheur, seuls les navires et autres objets matériels atteignent l'Île. Les voyageurs sombrant alors dans les profondes abysses de l'Océan. A l'heure d'aujourd'hui nous trouvons encore des manuscrits Humains que nous conservons soigneusement. Beaucoup de nos scientifiques se posent une même question : Avons-nous un lien de parenté avec cette espèce ? Les avis sont mitigés, certains prennent l'exemple des Mentalistes, ressemblant traits pour traits aux Humains et d'autres prennent pour exemple les Hybrides et les Nymphes ne pouvant pas descendre de la race Humaine.Lire la suite ?


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Si c'est pas de la poisse, ça [DUVLEY]

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MessageSujet: Si c'est pas de la poisse, ça [DUVLEY] Si c'est pas de la poisse, ça [DUVLEY] EmptyMar 26 Juil - 1:46


La scène s'ouvre dans la fleuristerie, mal éclairée en fin de journée. Assise au comptoir, Mino se tourne les pouces, un air de profond ennui sur le visage.

Y a pas à dire, s'occuper de ce hangar à pétales toute seule, c'est pas la joie. Même si ça ne fait qu'une semaine, maintenant, que je suis la gérante de ce trou, j'ai l'impression que Bodasse est mort depuis des mois. Y aura plus personne pour venir acheter quoi que ce soit, je le sais bien. Mais on avait l'habitude de garder ouvert tard pendant les vacances. C'est stupide, je sais, de m'accrocher à des futilités pareilles. Mais bon, franchement, qu'est-ce que je vais faire, chez moi toute seule ? Puis au moins, ici, les fleurs arrivent encore un peu à couvrir mon odeur. Je sais pas de qui je me moque ; ça empeste tellement que je ne sens plus rien.

Elle essuie du plat de la main la goutte de liquide noir et épais qui vient lui salir le front. Le geste est devenu machinal. Elle jette un coup d'oeil à l'horloge d'un autre temps pendue au dessus de l'entrée.

Bon. Tant qu'à faire, on va voir s'il reste pas encore un peu de boulot.

La chaise grince contre le parquet.

Qu'est-ce que c'est silencieux, ici, quand on est seul. Je crois que je vais commencer à parler seule pour combler ces énormes blancs. J'aurais su, j'aurais appris à parler aux fleurs. Je ne serais pas passée pour une tarée, y a des gens qui font ça. On les appelle des "passionnés". J'aurais juste eu à faire semblant d'aimer les plantes.

Plic. Plic. Le sol, peu à peu, se retrouve parsemé de gouttes sombres. Mino ne s'en rend pas compte ; elle pense trop fort pour entendre ce genre de banalités. Bougie à la main, elle examine la marchandise d'un oeil distrait.

Eh ouais, j'ai réfléchi. Pas d'électricité, ça coûte cher. Je pense pas que le vieux payait toutes les factures avec les revenus seuls de la boutique, sinon, elle serait fermée. Mais comme j'ai rien pour payer à côté, j'ai penché pour les économies un peu extrêmes. Malheureusement, ces trucs ont besoin d'eau, je peux pas faire de restrictions là-dessus. Espérons que ça marchera mieux plus tard. Je vous jure qu'à la St Valentin, je fais grimper les prix. Ah, non, grand dieu non, pas la St Valentin. Encore une que je passerai pas avec mon Lule. La vie, c'est pas drôle, des fois.

Elle se retourne brusquement ; un peu trop. La cire lui coule sur les doigts, brûle sa peau grise. Elle pousse un petit cri, et, inévitablement, dans un geste irréfléchi, lâche la flamme. Et là c'est le drame. En plein dans une flaque de cette saloperie qui lui coule de la masse capillaire.

Non mais. J'ai pas pu faire un truc pareil quand même ? Est-ce que je laisse cramer la boutique ? Y a des assurances, non ? Je vous dit, y a pas de hasard. En premier lieu, je vais bouger de là. Je suis inflammable, moi aussi, on va éviter de mourir maintenant. Et sûrement pas comme ça.

Changement de décor. Quelques secondes plus tard, Mino fait face à la devanture.

Ça va faire drôlement suspect, quand même. Fait chier. Bodasse, c'est parce que t'es pas mort depuis suffisamment longtemps pour salir ta mémoire que je le fais.

Elle retourne à l'intérieur et reparaît, seaux en main.

Je bosse ici depuis suffisamment longtemps pour connaître toutes les fontaines du coin. Fut même un temps où je les comptais en venant travailler - sombre époque. Mais j'ai pas trop le temps de me remémorer le nombre de trucs sans intérêt que j'ai fait dans ma vie. Il a bien géré sur la position géographique, Bodasse : dis mètres à parcourir en courant et mon point d'eau le plus proche est là. Parfait ! Je commence à remplir les seaux.

Mino se retourne brusquement, sa grande chevelure envoie une giclée de liquide. Une jeune femme qu'elle ne connait pas marche dans sa direction. La fleuriste lui fait de grands gestes.

Je me disais bien que j'avais entendu des pas. Désolée pour la balade gâchée jeune fille, mais j'ai besoin de main d'oeuvre, là. On commence à voir l'incendie de l'extérieur. Ça craint. J'ai toujours su que j'étais pas faite pour ce boulot. Si y avait pas eu ce vieux croûton... Décidément, dans tous les cas, je me laisse séduire par n'importe qui. Mais jamais les bonnes personnes.

- Eh, Mademoiselle !

Bon sang. Je me sens comme ces types en survêt dans la rue.

- Vous inquiétez pas, je vous veux pas de mal. Mais un peu d'aide, ce serait pas de trop

Des seaux pleins d'eau et le crépitement du feu pas loin, elle a dû faire le rapprochement. Sinon, on peut dire qu'elle a au moins la chance d'être jolie. Mais j'ai pas le temps de l'admirer, j'ai une boutique à sauver. Je sens mon T-shirt coller à ma peau, dans le dos. Ah, c'est dégueulasse, je coule ! Quand je stresse, c'est encore pire.

Mino n'a pas le temps de discuter. Elle empoigne deux des trois seaux et s'élance vers la boutique.

Woaw, ce qu'il fait chaud là-dedans. Heureusement, ça ne s'est pas autant propagé que je ne le croyais. 4 litres d'eau en moins. Allez, prends-toi ça, feu de mes deux. Fallait bien ça pour clôturer la journée. En plus d'empester l'essence, maintenant, ça va sentir le brûlé. J'aurais dû rentrer chez moi et m'ennuyer dans mon canapé. Des fois, on n'écoute pas assez son instinct.
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Si c'est pas de la poisse, ça [DUVLEY]
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