une leçon supplémentaire {ft raine}

09 septembre 2017

Cher Edward,

Mon amour, comme tu le sais, chaque jour je me réveille en pensant à toi, chaque nuit, je rêve de tes bras enserrant mon corps dans une étreinte passionnée, chaque moment de ma vie est peuplé de nos souvenirs communs. Ah, mon amour, comme tu me manques, inlassablement.

Aujourd'hui, nous sommes samedi – c'est déjà le soir à l'heure où j'écris cette lettre – et avec la rentrée, je n'ai pu t'écrire régulièrement cette semaine. J'espère que tu m'en excuses car cela me brisait le coeur de ne pas pouvoir coucher des mots sur le papier à ton attention. Ah, comme tu me manques, mon amour, c'en est intensément douloureux.

Je t'avouerais que cette semaine n'a été peuplée que de cours et d'élèves, nouveaux ou anciens. Rien de réellement passionnant je t'avouerai. La seule chose qui est à remarquer, c'est cette petite douleur au ventre que je ressens de temps à autre. Mais je ne m'en inquiète pas, cela ne doit être qu'une indigestion ou un truc qui est mal passé. Toujours est-il que ce début de WE a été bien plus passionnant que toute ma rentrée entière. En effet, je t'ai déjà fait part, dans une autre de mes lettres, de mon intérêt grandissant envers la jeune Raine, petite élève de Passion. Celle-ci se débrouille plutôt bien en danse classique – à quelques détails près – et mon envie envers elle augmente de jour en jour.

De ce fait, je lui ai donné rendez-vous dans la salle de danse du complexe sportif du quartier Sud. Obtenir les clés n'a pas été très ardu vu que ce sont mes parents qui les gèrent. Bref, seul dans la salle, je l'ai atttendu, déjà en tenue depuis quelques minutes. Le rendez-vous a été des plus simples à donner puisqu'il m'a suffit de lui faire parvenir un billet dans son casier deux jours auparavant. Comme je l'ai observé, je n'ai pas douté une seconde qu'elle allait venir. Après tout, je te parle de Raine Podolski, pas de n'importe qui. Heureusement pour nous deux, la demoiselle a su être ponctuelle et je l'ai salué comme le ferait un professeur – je me permets de te retranscrir notre échange : « Raine ! Te voilà, pile à l'heure. Comment vas-tu ma belle ? »

Je me rapprochais d'elle avec un grand sourire avant de lui attraper les deux épaules.

« Va te changer et reviens me voir juste après. Je t'attends ici. »